A écouter cette vérité qui dérange
“Il est temps de faire de toutes petites choses multipliées par des milliards de toutes petites.” – Jacques Gamblin au Parlement des écrivains
https://www.facebook.com/mylittleparis/videos/10156997849330045/

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PORTÉ À VOTRE CONSCIENCE PAR ARCTURIUS,
LE 16 MARS 2016
C’est un tour du monde un peu spécial que je vous propose de faire aujourd’hui, mais qui n’en est pas moins intéressant. Les photographes Peter Menzel et Faith D’Aluisio (qui se trouvent également être mariés), ont voyagé à travers le monde pour aller à la rencontre de personnes de tous horizons. Le but ? Leur demander de poser avec la quantité de nourriture qu’ils mangent par jour.
Ils ont passé du temps avec chacun, fait connaissance et gagné leur confiance. Après de nombreux échanges, ils ont demandé à leurs nouveaux amis de poser avec leur alimentation quotidienne, déduisant ainsi leurs apports en calories. Un projet original, peu commun et réalisé dans la bonne humeur, mais qui nous ouvre un peu plus les yeux sur les différentes habitudes alimentaires en fonctions de milieux de vie de chacun. Le contraste est saisissant :
Après un premier voyage qui l’a amené à parcourir 56000 km pour rencontrer les peuples méconnus d’Asie, Kares Le Roy est reparti sur la route pour partager la vie quotidienne des nomades de l’ancienne Perse et d’Asie centrale.
Pendant 16 mois, il a arpenté ses terres photographiques de prédilection afin de mettre en lumière des groupes ethniques et des cultures qui tendent à disparaître. Voici quelques un des magnifiques clichés qu’il présente dans son dernier livre Ashayer (nomades, en persan).
À lire également, l’interview de Kares Le Roy.
Ce code repose sur des principes fondamentaux que sont l’hospitalité, l’honneur, le courage, la bravoure, la rigueur, la loyauté, la justice et l’asile. Il se transmet par voie orale d’une génération à l’autre, oblige notamment les hôtes à accueillir et nourrir leurs invités aussi longtemps qu’ils restent, ce qui a été largement appliqué lors des offensives militaires de mai-juin 2009 dans la vallée de Swat, au Pakistan.
Selon le Pachtounwali, une tribu doit protéger tout individu de ses ennemis, quoi qu’il en coûte. Marcus Luttrell est un exemple de l’application de ce code d’honneur. Ce soldat américain a été recueilli par des villageois en Afghanistan alors qu’il était traqué par des Talibans. Cette histoire fut adaptée au cinéma dans le film « Du Sang Et Des Larmes » sorti en 2013.
Je t’aime, moi non plus… Quel refrain s’applique mieux aux relations qui lient la Nature et l’Homme depuis les origines ?
Nous aimons la Nature, certes, mais ne cessons de nous en méfier, de chercher à l’apprivoiser et parfois à la détruire au point de compromettre notre avenir commun.
N’exagérons rien : ce n’est pas le jour où l’un de nos lointains ancêtres a brisé une branche qu’il a commencé à détruire son environnement. Mais ce geste est le symbole de sa capacité à soumettre un environnement qui, au fond, le terrifie.
Alors que la plupart des animaux se contentent de s’adapter aux contraintes naturelles, les bipèdes vont décider de s’en émanciper. Une belle flambée et fini le froid, l’obscurité, les prédateurs !
Arrivés en Europe, les voilà qui regardent d’un mauvais œil rhinocéros laineux, aurochs et autres tigres aux dents de sabre. Qu’à cela ne tienne ! Quelques artistes talentueux apprivoiseront ces nuisibles sur les parois des grottes de Chauvetou Lascaux. Et si cela ne suffit pas, soyons sûr que la pratique de plus en plus habile et donc efficace de la chasse ou de la pêche aura aidé certaines espèces à déserter notre voisinage.
Si l’on discute toujours aujourd’hui de leur responsabilité dans la disparition des célèbres mammouths (12 000 av. J.-C.) et de plusieurs de leurs collègues herbivores, on doit reconnaître que nos chers Homo sapiens et Neandertal sont loin de l’image d’Épinal. Ils avaient déjà en effet, à leur petite échelle, un impact non négligeable sur leur environnement.
Saura-t-on jamais s’ils n’ont pas fait disparaître pour toujours des dizaines de plantes ? N’estime-t-on pas que près de 80 % des grands mammifères américains ne se remirent pas de leur rencontre avec l’Homme, dès lors qu’il eût repéré le passage du détroit de Béring (12 000 av. J.-C.) ? Les prédateurs ont changé de camp !
Il y a environ 10 000 ans, nos chasseurs se font paysans. Ils commencent à sélectionner et parquer les animaux et les plantes et donnent naissance à de nouvelles espèces souvent inaptes à survivre à l’état sauvage. Savez-vous ainsi que nos races de vaches ou moutons ont moins de 150 ans ?
Aussi longtemps que la terre abonde, les premières communautés paysannes ne font pas de manières.
Elles brûlent une parcelle de forêt et sèment des graines sur les cendres. Lorsque le sol est épuisé, elles vont un peu plus loin renouveler l’opération. Cette agriculture primitive sur brûlis, destructrice de la sylve et de l’humus, est encore pratiquée du Brésil à l’Indonésie en passant par l’Afrique tropicale et Madagascar.
Puis, nos chers aïeux transforment les forêts en champs permanents ou en rizières. Ils fondent aussi des villes pour loger une population toujours plus nombreuse et creusent la terre à la recherche de précieux minerais.
Au Moyen-Orient, des cours d’eau artificiels apparaissent grâce à une parfaite maîtrise de l’irrigation qui multiplie les zones cultivées au détriment des forêts de la région.
Celles-ci vont également souffrir de l’augmentation de la population et de ses besoins en matière de construction, de métallurgie et de chauffage, au point de totalement disparaître. Que reste-t-il, en Irak, du Croissant fertile de l’Antiquité ?
Pour imaginer sa splendeur passée, on peut rêver devant les « maisons-montagnes »que sont les ziggourats. Elles rappellent de façon édifiante la place, dans ces sociétés, de la religion dont un des premiers objectifs était alors de se concilier les forces terrifiantes de la nature.
Sont toujours là pour nous le rappeler les grands mythes qui, à l’exemple de celui du déluge, cherchent à expliquer les colères de la Terre.
Du côté du Nil, une grande partie des dieux égyptiens revêtent l’apparence d’animaux sauvages. Ils témoignent du mélange de crainte et d’admiration que les habitants ressentent pour la Nature. Parfois père fouettard, elle est par-dessus tout la mère nourricière qui dispense ses bienfaits.
Dans la Grèce antique, l’homme, peut-être moins inquiet pour sa survie, commence à prendre du recul et à s’interroger sur sa place au sein de l’univers. La nature est toujours vénérée pour sa beauté et sa générosité, on honore les sources et célèbre certains arbres comme l’olivier de l’Acropole, mais les dieux perdent leur aspect animal et sont relégués sur l’Olympe.
Pour les philosophes, la nature commence à se réduire à un ensemble unifié, parfaitement organisé et soumis à l’homme : « S’il est bien des merveilles en ce monde
Il n’en est pas de plus grande que l’homme » (Sophocle, Antigone).
Ne soyons donc pas surpris que les Grecs fassent preuve de brutalité en déboisant sans remords la péninsule hellénique et les îles de la mer Égée, que Platon comparait « à un corps décharné par la maladie » (Critias).
On peut voir dans ces regrets tardifs l’origine du latin locus amoenus (« lieu agréable ») pour désigner la nature originelle où le sage Lucrèce aurait aimé trouver beauté et repos (De natura rerum, 1er siècle av. J.-C).
Cette nature idéalisée se retrouve dans le mythe de l’Âge d’or évoqué par Ovide : « La terre, sans être violée par la houe, ni blessée par la charrue, donnait tout d’elle-même »(Métamorphoses).
Les Romains, en effet, ne cessent d’encenser la vie des bergers (Virgile, Les Bucoliques, 1er siècle av. J.-C.), tout en célébrant par la création des villes et des réseaux routiers leur victoire sur la sauvagerie.
Ode à la nature
« Heureux vieillard, tes champs te resteront donc ! et ils sont assez étendus pour toi, quoique la pierre nue et le jonc fangeux couvrent partout tes pâturages. Des herbages inconnus ne nuiront pas à tes brebis pleines, et le mal contagieux du troupeau voisin n’infectera pas le tien. Vieillard fortuné ! là, sur les bords connus de tes fleuves, près de tes fontaines sacrées, tu respireras le frais et l’ombre. Ici l’abeille d’Hybla, butinant sur les saules en fleurs qui ceignent tes champs de leur verte clôture, t’invitera souvent, par son léger murmure, à goûter le sommeil : et tandis que du haut de la roche l’émondeur poussera son chant dans les airs, tes chers ramiers ne cesseront de roucouler, la tourterelle de gémir, sur les grands ormeaux » (Virgile, Les Bucoliques, 1er siècle av. J.-C.).
La culture médiévale renoue avec la nostalgie du Paradis terrestre où l’Homme vivait en paix. Malheureusement, les meilleures choses ont une fin et voilà les hommes condamnés à subsister dans une nature hostile à laquelle ils doivent jour après jour arracher leur subsistance.
Suite à l’effondrement des institutions romaines, aux grandes invasions et à la dépopulation, la forêt a partout pris sa revanche.
Après l’An Mil, la reconquête agricole est favorisée par le réchauffement climatique et la croissance de la population.
Les défrichements et l’extension des labours font reculer partout la forêt et la lande, au point d’inquiéter les seigneurs, grands chasseurs devant l’Éternel.
En 1346, par l’ordonnance de Brunoy, le roi de France Philippe VI limite sévèrement les droits d’usage dans les forêts du domaine royal « afin qu’ils se puissent perpétuellement soustraire en bon état ». C’est sans doute la plus ancienne loi écologique du monde !
Nos campagnes prennent leur aspect actuel avec le maillage du territoire par lesvillages et les monastères, très actifs dans la gestion du patrimoine naturel.
Les chemins, les canaux et les mares, les haies et les bocages remodèlent les paysages et les humanisent tout en enrichissant leur biodiversité.
En Extrême-Orient, dans la Chine des Song (Xe-XIIe siècles), on poursuit avec la même assiduité la domestication de la nature, des fleuves et des montagnes avec force digues et terrasses.
Comme en Occident, les paysans développent une agriculture économe des ressources naturelles et apprennent à gérer la pénurie. La cuisine chinoise conserve le souvenir de cette pénurie à travers l’art d’accommoder les restes.
Les villes explosent grâce entre autres au développement du commerce le long des voies navigables, pour certaines artificielles tel le Grand Canal qui unit sur 1 700 km Pékin à Hangzhou.
Plus au sud, les Khmers mettent au pas la nature tropicale autour d’Angkor, où ils entreprennent de gigantesques aménagements hydrauliques pour établir leur métropole religieuse (IXe-XIVe siècle). Mais la démesure de leur entreprise va les conduire à leur perte…
Même chose en ce qui concerne lacivilisation maya (IX-XIe s.), en Amérique centrale, dont l’effondrement aurait été provoqué par une agriculture intensive sur brûlis entraînant déforestation et usure des sols.
Le jour de 1492 où Christophe Colomb a posé le pied sur le continent américain, l’histoire des rapports entre l’Homme et la nature s’est emballée.
On connaît les conséquences humaines des Grandes Découvertes : la réduction de 90 % de la population amérindienne en 150 ans du fait essentiellement de l’introduction involontaire du virus de la variole, contre lequel les Amérindiens, à la différence des Européens, n’étaient nullement immunisés. À ce « choc microbien » s’ajoutent les guerres indiennes et l’introduction massive d’esclaves africains. (…)
Extrait de Hérodote
Ne les oublions pas.
Ils sont l’avenir du monde,
Seront-ils capables d’accomplir ce que nous n’avons pas fait ?
De réparer ce que nous avons abimé ?
D’aimer ce que nous avons dédaigné ?
Autant il est facile de comprendre un événement lorsque celui-ci est passé et qu’on nous fournit toutes les explications pour le comprendre, livres d’histoires à l’appui, autant il est difficile de comprendre un événement non abouti, qui est en train de se produire et qui est le fruit de nombreux changements survenus durant des décennies.
-Qui ne sait pas maintenant que notre monde est à bout de souffle ?-
-Qui ne sait pas que durant des siècles, nous avons pillés les ressources de notre terre ?
-Qui veut encore ignorer que l’homme est devenu un loup pour l’homme, ne respectant plus rien ni personne ?
Ici et là, se lèvent des gens, souvent sortis de l’anonymat, qui tentent d’alerter, de crier : « attention ! » mais qui les écoute ?
Pourtant, ce que la nature n’obtiendra pas avec notre accord, elle l’obtiendra de toutes façons car à force de la maltraiter, de l’épuiser elle s’élèvera contre nous et sa colère sera alors si forte que nous ne pourrons que subir son courroux sans rien pouvoir faire pour y résister car : « il sera trop tard »
Déjà les prémices de cette colère sont là : les tsunamis, les sécheresses, les inondations, auxquels il faut ajouter ceux provoqués par l’homme : les déraillements de trains, les accidents d’avions, de voitures, les effondrements de villages entiers, sans oublier les guerres, les fameux « printemps » de partout et nulle part qui se terminent dans le sang, dans le viol, dans l’horreur.
A moi qui parle si bien et si fort, on demandera : alors quoi faire et comment faire ? et je répondrai : je n’en sais rien car je n’ai pas de baguette magique mais ce que je sais, c’est que chacun, à son propre niveau, peut faire quelque chose, soit de façon isolée soit en groupe car si la bonne volonté se transforme en volonté, volonté de faire quelque chose, volonté de changer quelque chose, volonté d’agir pour quelque chose, l’idée qui sera en marche ne s’arrêtera pas.
Je peux par contre donner quelques indices : d’autres l’on dit avant moi :
Gandhi, «la grandeur d’une nation et ses progrès peuvent être jugés par la manière dont elle traite les animaux»
Boris Cyrulnik « Le jour où les humains comprendront qu’une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires »
Oui, tout cela commence par le respect,
-le respect des choses comme par exemple des livres qui contiennent, chacun à leur niveau, un enseignement, une réponse, un moment de délassement nécessaire et que l’on brûle facilement quand un tyran l’exige.
-le respect des animaux qui ont leur place parmi nous et qui doivent être traités avec humanité et bienveillance,
-le respect de l’autre et surtout de celui que nous percevons comme étant différent de nous.
Il ne s’agit pas ici d’aimer tout le monde mais de supporter autant que possible, les différences existant entre nous.
-le respect dû au pays d’accueil. On respectera son mode de vie, son hymne, sa langue, ses lois et pour participer le plus possible à sa vie, pour s’intégrer le plus harmonieusement possible.
Enfin, pour ceux qui le peuvent ou encore ont la chance d’en être capables, il y a la croyance dans une entité supérieure. Et tous les livres qui ont été écrits à ce sujet sont autant de messages et de conseils qui permettent d’emprunter le bon chemin d’un pas ferme.
Alors, la conscience et l’âme participant à ce grand voyage qu’est la vie seront des guides précieux et sûrs qui nous diront que faire et comment le faire et le reste viendra tout seul.
Je le sais car j’en fais l’expérience)
Cette tribu d’Amazonie découvre pour la première fois la civilisation occidentale et leur réaction est vraiment émouvante.
Chachapoyas est l’actuelle capitale du département péruvien d’Amazonas.
Il y a mille ans, c’était le centre d’une région où se développa une civilisation pré-incaïque fort mal connue. Cette tribu indienne particulièrement belliqueuse, fût la seule à vouloir vivre sur les sommets andins, autrement dit « dans les nuages ».
Les Chachapoyas sont à l’origine d’une énigme historique. En effet, on les nommait aussi les « Indiens blancs ». Certains les imaginent comme les descendants de voyageurs européens.
Ce fût la tribu qui s’opposa le plus férocement et le plus longtemps aux tentatives de conquête des Incas.
D’où leur nom : les Chachapoyas (ce qui signifie »Guerriers des nuages »)
La petite Tippi a vécu une aventure extraordinaire, toujours sous la surveillance des adultes.
En grandissant aussi près de la nature elle a tissé des liens très forts avec la nature et les animaux.
Et même maintenant, elle se souvient de la merveilleuse enfance qu’elle a vécue
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