Archive pour la catégorie 'talent'

L’art de se venger

 

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New York, 1932. La richissime famille Rockefeller se porte bien, malgré la crise qui frappe le reste du pays. Elle a même entamé la construction d’un immense complexe commercial dans les quartiers luxueux.

Pour décorer ce temple du capitalisme, les Rockefeller réclament les meilleurs : Picasso et Matisse. Mais devant leur refus, Nelson Rockefeller se reporte sur un artiste apprécié par sa mère : le mexicain Diego Rivera, peintre et communiste !

Rockefeller connait bien les opinions politiques de Rivera. Mais lorsque la fresque est révélée, c’est tout de même un choc : la peinture est clairement militante !

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Dans un style foisonnant et monumental, il oppose deux mondes.
L’un capitaliste, représenté par des femmes débauchées dans une boîte de nuit et des scènes de guerre effroyables.

L’autre communiste, évoqué par des femmes sportives et la figure de Lénine.

C’en est trop pour les Rockefeller, scandalisés de cette apologie du communisme ! Ils ordonnent la destruction de l’œuvre. Il n’en reste désormais que des photographies… ou presque.

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Car Diego Rivera ne se laisse pas abattre. Il décide au contraire de recréer l’œuvre à Mexico.
On retrouve le même thème, la même composition, les mêmes couleurs… mais quelques nouveautés sont venues se glisser dans la nouvelle fresque.

En plus de Lénine, les autres grandes figures du communisme Trotski, Engels et Marx se sont insérées dans la peinture. Et ce n’est pas tout.
Dernière vengeance : Diego Rivera intègre, dans la boîte de nuit, un portrait du père de Nelson, John D. Rockefeller Jr !

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Publié dans:talent |on 30 mai, 2016 |Pas de commentaires »

Aujourd’hui : « Papi cachottier »

 

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1973, Chicago. Henry Darger, un vieux monsieur de 81 ans, est emmené en maison de retraite. Il doit abandonner l’appartement dans lequel il a passé sa vie.

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Le propriétaire, Nathan Lerner, vient trier les affaires du vieillard. Il fait alors une découverte de taille…

Le logis de Darger est un véritable taudis où s’agglutinent des milliers de dessins. Certains font plusieurs mètres de long ! Le propriétaire, ébahi, trouve aussi un roman fleuve de près de 15 000 pages.

Artiste lui-même, Lerner comprend bien vite l’importance de toute cette production.

Pendant des décennies et dans le plus profond secret, Henry Darger a passé ses soirées à créer.

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Mêlant réalité historique et imagination fantaisiste, ses dessins et ses textes relatent l’épopée de petites filles, les « Vivian Girls ».

Elles sont confrontées à une guerre interminable contre un peuple imaginaire, cruels oppresseurs d’enfants, et ont pour but de faire régner la justice.

Comment Darger a-t-il pu réaliser toutes ces œuvres alors qu’il ne savait même pas dessiner

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Homme de ménage le jour et artiste la nuit, Darger a trouvé une astuce. Il récupère de vieux livres d’enfants, où il découpe et détoure les visages. Puis il les reporte sur ses œuvres, en accumulant les personnages et les coloriant de couleurs pastel.

Et pour les fleurs ? Elles sont décalquées dans des catalogues de plantes !

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Malgré leur air enfantin, les œuvres du vieux Darger dégagent une violence troublante…
Pour certains spécialistes, ces histoires torturées seraient une manière de guérir un traumatisme d’enfance.

Inconnu de son vivant, Darger est aujourd’hui exposé dans les plus grands musées du monde !

Publié dans:talent |on 21 mai, 2016 |Pas de commentaires »

Varanesi, vous connaissez ?

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Bénarès appelée encore  Varanasi , est une ville de l’Inde située sur le Gange,  considérée comme l’une des plus anciennement habitées du monde.

Bénarès est également réputée pour sa production de soie et le benares gharana, un style de tabla (instrument de musique)

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Bien que la tradition la fasse remonter à 3000 ans avant notre ère, la ville a été probablement fondée au viie siècle av. J.-C. ce qui en fait l’un des centres urbains continuellement occupés les plus anciens. Antique centre d’études religieuses, c’est dans sa périphérie, à Sarnath, que le Bouddha fait son premier sermon après l’Illumination.

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Mais si aujourd’hui je me suis intéressée à elle, c’est parce que j’ai découvert sur FB, un de ses fervents admirateurs qui photographie ses habitants, hauts en couleur, et si beaux à voir.

Regardez, admirez et allez le visiter sur son mur, vous ne serez pas déçus du voyage.

 

https://www.facebook.com/MaximeNourryPhotography/?fref=ts 

Publié dans:talent |on 13 mai, 2016 |Pas de commentaires »

De L’ART pour PRENDRE CONSCIENCE !!!

 

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Je plussoie comme il se doit !!!

Le sujet est difficile mais important, nous pouvons évoluer oui !!!

https://www.facebook.com/1424079754498267/videos/1698897143683192/ 

En dansant sur la terrasse

Trouvé sur FB

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Bernard Gerbi
 a partagé la publication de Martine Lahaye.

qu’estce qui est le plus beau ? la danse ? la musique ? la prise de vue ?

indépendamment tout mais alors ensemble wouahhh !

et j’ai oublié les costumes…enfin les robes ! ça complète le tout !!

https://vimeo.com/104339262

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Publié dans:talent |on 9 mars, 2016 |Pas de commentaires »

Renaissance par le talent d’une femme.

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Cecilia donne une nouvelle vie aux pages de livres usagés en les transformant en délicats objets du quotidien

L’art est une discipline dont les limites sont régies par la seule imagination de l’artiste. C’est du moins ce que l’on constate au regard du travail de Cecilia Levy. Cette ingénieuse suédoise confectionne de superbes objets à partir de vieux papiers. SooCurious vous présente certaines de ses oeuvres.

En sa qualité de relieuse, Cecilia Levy a longtemps été au contact du papier. C’est d’autant plus naturellement que la Suédoise s’est reconvertie en artiste, mais toujours en lien avec son support de prédilection.

La suite ici : http://soocurious.com/fr/creations-papier-cecilia-levy/

Publié dans:émotion, talent |on 4 mars, 2016 |Pas de commentaires »

Prends ma main, ne la lâche pas.

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Prends ma main. Ne la lâche pas. 
J’écouterai ce que tu as à me dire. Si tu préfères te taire, j’écouterai ton silence. 
Si tu ris, je rirai avec toi, mais jamais de toi. 
Si tu es triste, j’essaierai de te consoler. Je ferai pour toi des bouquets de soleil. 
J’allumerai des feux de joie là où chacun ne voyait plus que des cendres. 
Si je n’ai qu’une rose, je te la donnerai. Si je n’ai qu’un chardon, je le garderai pour moi. 
Je te donnerai ce qui te plaît, ce qui te rassure le plus, ce que je possède. Si je ne le possède pas, j’essaierai de l’acquérir.
Donne-moi la main. Nous irons où tu voudras. Je te ferai entendre la musique que j’aime. Si tu ne l’aimes pas, j’écouterai la tienne. J’essaierai de l’aimer.

Je t’apprendrai ce que je sais, c’est peu. Tu m’apprendras ce que tu sais. C’est beaucoup. 
Prends ma main. Cinq doigts refermés autour des nôtres, c’est le plus beau cadeau du monde. Cela nous préserve de la peur, de l’abandon, du doute. 

Une main offerte, c’est un nouveau monde. Deux bras ouverts, c’est le miracle. 
Je te prêterai un peu de ma folie. Enseigne-moi un peu de ta sagesse. Un peu, mais pas trop. 
Quand tu me verras raisonnable, si je le deviens jamais, rends-moi, s’il te plaît, un peu de ma folie. 
Efface de ma vie les gestes inutiles, les gestes sans amour. Il n’y a plus de gestes inutiles quand ils servent à la joie. 
Tu es toi. Je suis ce que je suis. 

Je ne troublerai pas ta musique intérieure. Ne dis pas que je fais des fausses notes si je ne pense pas comme toi. Mettons notre orgueil sur la paille. Tâchons d’apprendre l’humilité. Qu’importe les mots ! L’essentiel est bien au-delà des formules. 
Ce que je t’offre aujourd’hui, c’est quelque chose que ni le temps, ni les rides, ni les infirmités ne pourront abîmer. C’est mon cadeau à moi, le seul que je puisse t’offrir, le seul que tu attends peut-être. C’est le don de ceux qui ne peuvent vivre sans aimer.

Prends ma main. Apprenons en ce jour le chemin qui mène à la tendresse.

.Simone Conduché

Publié dans:mes écrits et ceux des autres, talent |on 14 février, 2016 |2 Commentaires »

Artips ou les dessous de l’art

 

J’aime beaucoup « ARTIPS » qui nous offre, chaque semaine, des articles expliquant les histoires qui se cachent sous des œuvres connues ou inconnues.

Moi non plus je ne suis pas féministe et c’est pourquoi j’adore la phrase de clôture de cet article.

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Aujourd’hui : « L’humiliation d’une mandarine »

Où l’on apprend comment se venger d’un père aux blagues douteuses.

Le dîner est servi au domicile de la famille Bourgeois ! Comme à tous les repas, chaque membre de la famille est invité à se montrer amusant : l’un chante une chanson, l’autre fait une récitation…
En bout de table, le père s’empare d’une mandarine et commence à y dessiner les contours d’une silhouette.

 

Il détache ensuite la peau orangée à l’aide d’une lame de rasoir. Cela donne un petit personnage, qui lorsque qu’on le retourne, possède une petite membrane blanche entre les jambes, tel un sexe masculin.

En s’adressant à sa fille Louise, le père déclare : « Toi, tu n’en as pas, tu n’es qu’une fille ! ».

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Cet épisode est vécu comme une véritable humiliation par la petite Louise Bourgeois. Tout au long de sa carrière, celle qui deviendra une sculptrice de renom se souviendra de la mauvaise plaisanterie de son père. 

Jusqu’à concevoir en 1974 une œuvre en latex impressionnante, intitulée justement La Destruction du Père.
Incapable durant son enfance de répondre à celui qui la terrorisait, Louise Bourgeois se venge un demi-siècle plus tard.

 

Elle imagine en effet une scène presque cannibale, qui lui permet d’exorciser les démons du passé. 

De manière très abstraite, elle place symboliquement son père à la place d’un gigot dominical. Elle invite ainsi le spectateur à le dévorer avec elle.

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L’art de Louise Bourgeois est donc une thérapie, un moyen de surmonter ses traumatismes les plus intimes.

C’est aussi une manière de revendiquer pleinement son identité féminine. Et lorsqu’on lui demande si elle est féministe, celle-ci affirme « Je suis une femme, je n’ai donc pas besoin d’être féministe »…

 

Publié dans:le savez-vous ?, talent |on 23 janvier, 2016 |Pas de commentaires »

Détruire ou construire

 

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Pendant que certains détruisent notre planète par égoïsme, méchanceté, avidité, bêtise, d’autres nous laissent des merveilles d’ingéniosité et de beauté.

 

https://www.facebook.com/RubenMandolini/videos/859843210777227/

Publié dans:talent |on 21 décembre, 2015 |Pas de commentaires »

Vierge…………… de la serviette

 

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Séville, 1666. A l’église des Capucins où il est employé, un peintre nommé Murillo se lie d’amitié avec un des frères chargé du réfectoire du couvent.

Un jour, les deux amis se retrouvent et le religieux fait une requête au peintre. Il souhaiterait obtenir de Murillo un souvenir : un dessin, quelque chose qui lui rappelle avoir croisé la route de cet artiste de talent.

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Murillo n’y voit pas d’objection, seulement, il a épuisé son stock de toiles. Le frère a alors une idée. Il retourne dans le réfectoire, et revient avec… une serviette pour le peintre ! En quelques heures, ce dernier transforme le vulgaire bout de tissu en une véritable œuvre d’art.

On peut reconnaître sur celle-ci le style caractéristique du peintre sévillan. Murillo, l’un des peintres les plus célèbres du Siècle d’Or espagnol, se fit connaître grâce aux tableaux réalisés pour divers ordres religieux andalous.

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Ici, sur un fond sombre, la Vierge et son enfant brillent d’un éclat doré. La première croise le regard du spectateur avec des yeux emplis d’innocence. Le second semble vouloir s’extirper des mains de sa mère et se projeter hors du tableau vers nous.
L’atmosphère de cette composition est intimiste, avec des accents familiers et sentimentaux

Aujourd’hui, lorsque l’on visite le Musée des Beaux-Arts de Séville, le tableau est bien là mais il est… sur une véritable toile !

L’histoire serait-elle seulement une belle légende ? C’est encore un mystère. Pour autant, cette toile de Murillo a toujours conservé son nom de … « Vierge de la serviette » !

Extrait d’artips

 

Publié dans:talent |on 27 novembre, 2015 |Pas de commentaires »
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