Archive pour la catégorie 'mythes et légendes'

VIEILLE LÉGENDE HINDOUE

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Une veille légende hindoue raconte qu’il fut  un temps où tous les hommes étaient des dieux mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fût donc de lui trouver une cachette.

Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : 


- « Enterrons la divinité de l’homme dans la terre. » 


Mais Brahma répondit : 


- « Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera. » 

Alors les dieux répliquèrent : 


- « Jetons la divinité dans le plus profond des océans. »

 
Mais Brahma répondit à nouveau : 


- « Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un jour il la trouvera et la remontera à la surface. » 


Alors les dieux mineurs conclurent : 


- « Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour. » 


Alors Brahma dit : 


- « Voici ce que nous nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher. »

Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose … qui se trouve en lui. 

Auteur inconnu

 

Publié dans:mythes et légendes |on 2 mars, 2015 |2 Commentaires »

LA LEGENDE DU CERF-VOLANT

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par Chen Jiang Hong.

En Chine, au printemps, chaque année, le ciel au-dessus des toits s’emplit soudain de couleurs vives : c’est la fête du cerf-volant. Très tôt, ce dimanche matin, le jeune Dong-Dong et son grand père arrivent place de la Cité interdite, munis de leur cerfvolant à eux. Ils l’ont fabriqué de leurs mains, avec amour. Et ils l’ont baptisé Grand Dragon.

Tout l’hiver, Dong-Dong n’a vécu que pour cette minute exaltante, où son cerf-volant s’envolerait enfin. A présent, sa fierté est immense. Tout le monde, autour de lui, s’extasie sur le Grand Dragon, qui évolue là-haut avec maestria, dans toute sa splendeur.

Hélas ! Le fil ne résiste pas à la force du vent. Il casse et voilà le grand Cerf-Volant livré à lui-même, et qui s’en va en tournoyant dans les rafales, pour terminer sa course folle en se déchirant au toit du temple. Dong-Dong fond en larmes. « Quel malheur ! Nous avions mis si longtemps à fabriquer notre cerf-volant ! » Son grand-père le console : « Ne pleure pas, Dong-Dong, nous en ferons un autre et, cette fois, nous l’attacherons à un fil solide. »

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Dong-Dong voudrait au moins récupérer l’épave du Grand Dragon. Son grand-père l’en dissuade : « Comme tu sais, la Cité interdite était un lieu réservé à l’empereur. Aujourd’hui on n’a toujours pas accés au temple. » L’enfant ravale ses pleurs. Le vieillard lui caresse le front : « Sais-tu au moins pourquoi nous voyons aujourd’hui tant de cerf-volants audessus de nos têtes ? C’est une belle histoire, je peux te la raconter. »

Dong-Dong oublie son chagrin. Ses yeux s’allument : « Oh ! Oui, grand-père. S’il te plait ! »

Hé bien voila  dit le grand-père. Il y a très longtemps, dans une ville ancienne, vivait une famille dont le père était peintre et dont le fils s’appelait Ming-Ming. Le petit Ming-Ming aimait regarder son père au travail. A l’occasion, il l’aidait à préparer son encre ou à calligraphier. Ainsi élevé dans l’habitude du trait de couleur, Ming-Ming devint lui-même, très tôt, un peintre fort habile.

Dans la maison voisine, vivait un médecin dont la fille, nommée Ying-Ying, était une de ces délicieuse petites créatures qui semblent nées pour faire la joie de leurs parents. Ming-Ming et Yin- Ying avaient à peu près le même âge et ne se quittaient jamais. Ils jouaient ensemble, riaient ensemble et grandissaient ensemble, dans un climat de bonheur paisible.

Les année passèrent, Ming-Ming devint un beau jeune homme mais aussi un artiste célèbre, qui gagnait des fortunes avec ses paysages et ses portraits, que lui achetaient les riches notables de la ville.

De son coté, Ying-Ying embellissait de corps et d’âme. Elle secondait son père dans l’exercice de sa médecine, préparant et dosant des remèdes pour soulager les malades. Sa grâce et sa gentillesse lui attiraient l’admiration de tous et lui valaient aussi quantité de prétendants, qu’elle refusait l’un après l’autre, car aimait Ming-Ming d’un amour aussi exclusif que réciproque. Les deux jeunes gens, toujours inséparables, n’attendaient que l’occasion de s’unir. Finalement on fixa la date de leur mariage au printemps prochain.

Sur ces entrefaites, l’Empereur, en promenade, vint à passer devant la maison du médecin. Apercevant la ravissante Ying-Ying, il ordonna à son premier serviteur : « Tu m’amèneras cette jeune fille au palais, je veux l’avoir au nombre de mes concubines. »
A l’annonce du malheur qui la frappait, Ying-Ying crut mourir de désespoir. « Je n’irai pas au palais. Je m’enfuirai. Je ne te quitterai jamais », sanglotait-elle auprés de son bien-aimé, dont le coeur s’était brisé.

Malgré sa tristesse, Ming-Ming cherchait une solution. « Fuir est impossible, nos maisons sont surveillées. Il faut que nous trouvions un autre moyen. » Finalement, un soir, Ming-Ming parut chez Ying-Ying avec un portrait qu’il avait fait d’elle, en pied, grandeur nature, d’une ressemblance à s’y méprendre, et qu’il avait découpé et collé avec soin.

« Crois-tu que j’ai le coeur à plaisanter ? » lui reprocha la jeune fille en le voyant arriver le sourire aux lèvres.
Ming-Ming répondit : « Je ne plaisante pas. Jamais je n’ai été plus sérieux. J’ai trouvé le moyen que tu ne partes pas pour la palais : je t’apporte celle qui va s’en aller à ta place. »

Le triste jour arriva néanmoins où les gens de l’Empereur se présentèrent chez Yin-Ying pour l’emmener au palais. A peine leur palaquin s’était-il arrêté devant la porte de la jeune fille, Ming-Ming lança en l’air de toutes ses forces le portrait de sa bien-aimée, qui s’éleva comme un oiseau, à la stupeur générale.

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« Regardez ! Ying-Ying s’envole ! Elle monte au ciel ! »
Les officiers de l’Empereur n’en coyaient pas leurs yeux.
« Rattrapez-la ! Rattrapez-la ! » criaient-ils à leurs hommes.

Mais Ming-Ming manoeuvrait adroitement et le portrait gagnait de la hauteur. L’escorte s’en retourna bredouille, très impressionnée.

Finalement les deux jeunes gens quittèrent le ville et s’enfuirent aussi loin qu’ils le purent vers le sud. Là, ils se marièrent, furent heureux et eurent un enfant, un fils qu’ils éduquèrent dans le respect de tout ce qui vole.

Fort du succès de son stratagème, Ming-Ming se consacra désormais à la décoration des cerf-volants, art dont il transmit les finesses à de nombreux disciples, pour le plus grand charme des fêtes aériennes dont l’habitude s’est perpétuée jusqu’à nos jours.

C’est ainsi qu’aujourd’hui encore, la tradition chinoise veut que le ciel s’anime de cerf-volant dans toutes les grandes occasions : pour le plaisir de l’oeil, pour la joie de l’esprit et aussi pour le jeu d’adresse : s’en servir demande beaucoup de savoir faire. Et de nos jours, les cerf-volants sont partout, dans tous les cieux du monde…

Pour finir, le grand-père dit à Dong-Dong : « Si tu fais bien attention, tu remarqueras qu’il y a toujours un cerf-volant, parmi les autres, qui représente un belle jeune fille. En voyant celui-là, pense à Ying-Ying et à son envol fabuleux. »

Dong-Dong a beaucoup aimé l’histoire : « Merci, grand-père. Demain, à l’école, je la raconterai à tous mes amis. Mais maintenant rentrons. Il faut que nous fabriquions un nouveau cerf-volant. »

Ici une version (pdf) à télécharger

http://www.manubambou.com/?nav=manubambou&pag=lalegendeducerfvolant

Publié dans:mythes et légendes |on 17 août, 2014 |Pas de commentaires »

aujourd’hui c’est la saint Patrick

 

aujourd'hui c'est la saint Patrick dans mythes et légendes

Histoire de Saint Patrick

Saint Patrick, patron des Irlandais, n’est pas né en Irlande mais au nord de l’Angleterre actuelle, vers l’année 385. Adolescent, il fut enlevé par des pirates Irlandais et vendu en tant qu’esclave. Il vécut en Irlande comme berger jusqu’à l’âge de vingt ans. Un jour, dit-on, il eut une vision où Dieu lui suggérait de s’enfuir et de regagner sa terre natale. C’est ce qu’il fit, avec succès. Cependant, peu de temps après avoir retrouvé les siens, il se rendit compte qu’il ne se sentait plus chez lui dans son pays natal. Il voyagea beaucoup avant de regagner l’Irlande où il s’installa définitivement, cette fois de son plein gré. Il se consacra à prêcher l’évangile et à convertir les gens. Si le trèfle lui est associé, c’est tout simplement parce qu’il l’utilisait dans ses prêches comme un symbole de la sainte trinité.

 

 dans mythes et légendes

Légendes et symboles de la Saint Patrick

Une légende dit que Saint Patrick aurait débarrassé l’Irlande des serpents en les jetant tous dans la mer. Comme il en restait un dernier, Saint Patrick lui présenta une petite boite dans laquelle il le somma d’entrer. Le serpent déclara que la boite était trop petite pour le contenir, mais Saint Patrick lui soutint le contraire. Après une très longue discussion, le serpent décida finalement d’entrer dans la boite pour prouver à Saint Patrick qu’elle était réellement trop petite pour lui. A peine le serpent était-il entré dans la boite que le rusé Saint Patrick la ferma et la jeta dans la mer.
Cette légende est une façon métaphorique de présenter l’action de Saint Patrick qui, en réalité, a certainement éradiqué beaucoup plus de rites païens que de serpents !

 

 

 

 

 

 

 

 

Parmi les symboles de la fête de la Saint Patrick, n’oublions pas de citer les leprechauns. Ce sont des farfadets malicieux qui aiment faire des farces aux humains. Ils possèdent unemarmite remplie d’or, qu’ils cachent généralement au pied d’un arc en ciel. On dit que celui qui parvient à les suivre sans se faire repérer pourra leur dérober la fameuse marmite tant convoitée…

Publié dans:mythes et légendes |on 17 mars, 2013 |Pas de commentaires »

contes venus d ‘ailleurs

contes venus d 'ailleurs dans mythes et légendes 

Gardez votre fourchette !

C’est l’histoire d’une dame qui souffrait d’un cancer. Elle était en phase terminale et savait qu’il ne lui restait plus que trois mois à vivre.

Voulant mettre de l’ordre dans ses affaires, elle demanda à son pasteur de venir chez elle pour discuter certaines de ses dernières volontés. Elle lui dit quels cantiques on devait chanter, quels passages de l’Écriture devaient être lus à ses funérailles et dans quelle toilette elle voulait être enterrée. La dame demandait également qu’on l’enterre avec sa Bible préférée.

Tout était en ordre et le prêtre se préparait à partir lorsque la dame se rappela soudain une chose très importante.  » Il y a encore quelque chose « , s’exclama-t-elle.  » C’est très sérieux : je veux qu’on m’enterre avec une fourchette à la main droite.  »

Le pasteur, interloqué, la regardait sans savoir très bien quoi lui répondre.  » Cela vous surprend, n’est-ce pas « , dit la dame.  » Eh bien, pour être honnête, j’avoue que cette dernière demande m’étonne un peu « , répondit-il. La dame s’expliqua.  » J’ai participé bien des fois, dans notre paroisse, à des fêtes et à des banquets, et je me souviens qu’après avoir fini le plat principal il y avait toujours quelqu’un qui lançait : ‘Et gardez votre fourchette, le meilleur est encore à venir’, comme un gâteau au chocolat velouté ou une succulente tarte aux pommes. En tout cas quelque chose de merveilleux et de substantiel! Alors je veux simplement que lorsque les gens me verront dans mon cercueil avec une fourchette à la main, ils s’interrogent et vous posent la question :  » Mais qu’est-ce que c’est que cette fourchette?  » Et je veux que vous leur disiez alors :  » Gardez votre fourchette… le meilleur est encore à venir.  »

Les larmes aux yeux, le prêtre embrassa la dame et prit congé. Il savait qu’il ne la reverrait plus avant sa mort. Mais il savait aussi que cette femme avait compris mieux que lui ce qu’était le Ciel. Elle SAVAIT que quelque chose de meilleur l’attendait.

Aux funérailles, les gens qui s’approchaient de son cercueil la voyaient qui reposait dans sa plus belle robe avec sa Bible préférée et une fourchette à la main droite. Et le pasteur entendit maintes fois la question :  » Mais qu’est-ce que c’est que cette fourchette?  » Et toujours il racontait en souriant la conversation qu’il avait eue avec cette dame peu de temps avant sa mort. Il leur dit aussi que depuis ce jour, il ne pouvait s’empêcher de penser à cette fourchette et que ce sera probablement leur cas à eux aussi. Il avait raison.

Alors la prochaine fois que vous déposerez votre fourchette, rappelez-vous, oh très gentiment, que le meilleur est encore à venir.

Auteur inconnu

 

 

Publié dans:mythes et légendes |on 6 mars, 2013 |Pas de commentaires »

D’ OU VIENT NOEL ?

 

D’où vient Noël ?

 

Noël est à l’origine une fête païenne car bien avant l’époque romaine et l’apparition du christianisme, on fêtait entre le 20 et le 22 décembre le retour de la lumière.

La date du 25 décembre a été fixée vers l’année 300 comme étant  la naissance de Jésus, Rome espérant convertir plus facilement les populations en se basant sur des traditions profanes.

 

L’utilisation du sapin remonte au début du Moyen-âge (XIeme siècle) à l’époque des pièces de théâtre jouées devant les cathédrales pendant l’avent.

Le premier sapin tel que nous le connaissons date de 1521, en Alsace et petit à petit les pommes ont été remplacées par les boules de toutes les couleurs. 

 

Quant aux cadeaux, le père Noël n’est pas le seul à les distribuer en effet, en Italie c’est parfois Gesu Bambino qui apporte les cadeaux et si Sainte Lucie n’a pas le temps de faire sa distribution, c’est  la vieille sorcière Befana qui la fait à sa place, sans oublier Saint Nicolas accompagné bien souvent de son double le père fouettard. Saint Basile lui, apporte les présents le 1er Janvier.

 

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 lien ici : 

Publié dans:mythes et légendes |on 23 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

expression : Nettoyer les écuries d’Augias

 

 

 « Les écuries d’Augias / Nettoyer les écuries d’Augias  »Un lieu extrêmement sale / Mettre en place des solutions radicales (rectifié)

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Augias était le roi d’Elide malhonnête et corrompu. Il possédait des milliers de bœufs parqués dans des étables horriblement sales.

Un jour, il décide quand même de les faire nettoyer en une journée et il confie ce travail à Héraclès (Hercule chez les romains, dont ce fut un des 12 travaux).

Persuadé qu’il était impossible de faire ce travail en si peu de temps, il proposa généreusement un dixième de son troupeau en guise  de paiement, une fois le travail accompli.

Héraclès n’y alla pas par quatre chemins, il détourna le cours des fleuves Alphée et Pérée, leur faisant traverser les étables pour emporter bouse et fumier accumulés depuis si longtemps.

Bien entendu, Augias fut étonné mais refusa de payer Héraclès qui le trucida.

Mais dites-moi, pourquoi parle-t-on d’écuries alors qu’il s’agit d’étables ? probablement parce que ce mot se rapproche de « curer »,  qui autrefois s’utilisait pour des lieux comme les étables ou pour le bétail.

Publié dans:mythes et légendes |on 14 décembre, 2012 |Pas de commentaires »
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