Archive pour la catégorie 'poemes'

la haine

aahaine.jpg

 

Les poêmes que j’écris naissent en général à la suite d’une mauvaise nouvelle, d’un choc, de quelque chose de triste.

J’ai connu sur le net une petite jeune fille et durant des mois, nous avons pris beaucoup de plaisir à discuter par mails.

Au même titre que je savais qu’elle était musulmane, elle savait que j’étais juive mais comme notre relation
étais bien dessus de la folie des hommes, cela nous était égal.

Lorsqu’elle a reçu de moi, par la poste, un petit livret, condensé de mes écrits avec dédicace, ses parents, découvrant notre relation lui ont demandé de cesser de m’écrire puisque parait-il, il est dit dans le coran qu’un musulman ne doit avoir aucun contact avec un juif, pas même par écrit.

La petite était si triste, si désemparée, si honteuse aussi de m’annoncer cela et pourtant, dans sa spontanéité d’enfant encore naïve et pure, elle a décidé de continuer avec moi étant bien entendu que si je voulais lui envoyer quelque chose je devrais passer par un intermédiaire qui ainsi effacerait toute trace de moi.

Moi aussi j’ai eu très mal et le poême ci-dessous est sorti d’un coup, comme peut jaillir la sanie d’un abcès.

Mais malgré tout, l’histoire reste triste, très triste.

LA HAINE.

Nous nous sommes rencontrées grâce au progrès
Nous nous sommes écrit pour mieux nous connaître,
Une belle histoire était entrain de naître,
Nous en étions heureuses, nous en étions fières,
Toi, petite fille virtuelle si douce et si tendre,
Moi, vieille Mamie qui aimait tant entendre
Tous ces jolis mots que tu m’écrivais,
Et qui me disaient combien tu m’aimais.

Seulement voilà ! d’autres ont décidé à notre place,
Que nous n’avions pas le droit de nous aimer
Puisque nous ne sommes pas de la même race,
Il paraît même que c’est écrit dans le livre sacré,
Lu par des sages et par des illuminés,
Les premiers sont amour et parlent vérité,
Les seconds sont haine semée depuis des années.

Que devons-nous faire devant cet anathème ?
Continuer et risquer le jugement suprême ?
Arrêter et avoir honte de nous- mêmes,
En cessant de nous dire  » je t’aime  »
Pour rentrer dans le rang de ceux qui nous condamnent
A avoir honte et à enfermer notre âme
Dans un carcan de haine vieux de plus de mille ans
Qui conduit à tuer immanquablement
Tout ce qui ne ressemble pas à ce que l’on connaît.
Quel monde hideux ces hommes là ont fait !

Je n’ai pas le droit de décider pour toi
Et je te laisse libre d’agir à ta guise
Je ne dirai plus rien, ne te jugerai pas,
Mais je me moque de ce que les gens disent
Mon coeur est mon seul maitre et mon âme est sa voix
Alors je continuerai à t’aimer quoi qu’il puisse m’en couter
Et le jour où devant D-ieu je me présenterai
Lui seul aura le droit de dire si j’ai bien fait.

Yaël

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Publié dans:poemes |on 27 juin, 2009 |3 Commentaires »

entre deux mondes

aamort1.jpgBeaucoup de gens ont peur de mourir. Pourtant nous avons toute la vie pour nous y préparer, et pour admettre que nous ne sommes pas éternels.

Et si ce poême était la représentation de ce qui se passe quand un de nos proches nous quitte………

 

ENTRE DEUX MONDES.

Je suis là, ne vois rien mais j’entends,

Le bruit des pas, les murmures étouffés,

Où suis-je et depuis combien de temps ?

J’aimerais bien savoir ce qui m’est arrivé.

 

Hier on m’a parlé, je connaissais la voix,

Mais que m’a-t-on dit ? je ne m’en souviens pas

Et puis cette odeur qui m’est familière,

Qui me rappelle quelqu’un, qui me rappelle ma mère,

 

Je ne sens plus mon corps,

Il ne me fait plus mal,

Aurais-je été victime d’un accident banal?

Et si cela était, serais-je à l’hopital ?

 

Maintenant je vois un tunnel et au loin,

Une lumière blanche, telle un petit point,

Je presse le pas, je voudrais être dehors

Se pourrait-il que je sois déjà mort ?

Autour de moi on s’active,

On me parle, on m’invective,

On me secoue et on me crie

De ne pas renoncer, de continuer à vivre.

 

Mais cette lumière au loin

Est plus forte que tout,

Je sais qu’à ce stade je peux encore choisir,

Retourner d’où je viens ou bien alors partir.

 

Amis, famille, vous qui m’aimez 

Ne me retenez pas, laissez-moi m’en aller

Ici j’ai fini mon temps,

Ailleurs est ma renaissance.

D’en bas me parviennent les derniers petits bruits,

Il nous quitte, il s’enfonce,

Il ne veut plus lutter, il renonce,

Il vient de décéder, il est midi.

 

Sorti du tunnel, je vois une splendeur,

Des arbres, des couleurs et des fruits,

Et ma mère qui par sa présence,

M’apprend que tout rcommence.

C’est donc cela mourir,

C’est continuer à vivre,

Ailleurs et autrement,

Mais bien plus fort qu’avant.

Vivants n’ayez plus peur,

Un jour vous partirez,

Au bout du tunnel vous découvrirez,

Que la vie ne s’arrête jamais.

YAEL.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans:poemes |on 25 juin, 2009 |Pas de commentaires »
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