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l’histoire de Mark Doffer, l’homme qui voulait être aimé tel qu’il était.

 

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Mark Doffer rentrait chez lui, le vide
dans les yeux, le carnage dans le coeur.

Il avait échappé à la fureur du
Vietnam. Pourtant il tremblait à
la simple idée d’appeler ses parents
d’une cabine téléphonique. Cela faisait
si longtemps…

- Maman… papa… Je rentre. Ça y est,
je suis là.

Au bout du fil, en pleurs, le père
et la mère de Mark n’osent prononcer
un mot.

- Je… enfin, un ami m’accompagne. Je…
Je vais l’amener à la maison.

- Pas de problème fils, répond
Monsieur Doffer. Ça nous fait plaisir.

- Il y a quelque chose que je dois
vous dire, poursuit Mark, fébrile. Il a
été salement touché pendant les combats
et bon… il a une pâte folle. Une jambe
en plastoc, quoi. Il n’a nulle part où
aller et je veux qu’il vienne vivre
chez nous.

Cette fois-ci, le silence fut plus
long et embarrassé.

- Je suis désolé pour lui fils.
Mais tu sais, chez nous, c’est petit.
On pourrait certainement lui trouver
un endroit pour vivre, ailleurs.

- Vous n’avez pas compris, coupa
Mark. Je veux qu’il vive avec nous.

- Ecoute fils. Quelqu’un avec un tel
handicap sera un fardeau pour notre
famille. Nous ne pouvons pas accepter.
Tu devrais rentrer et laisser ton ami
trouver une famille qui pourra
l’accueillir.

Alors, Mark raccrocha le téléphone.
Ses parents n’entendirent plus parler
de lui. Jusqu’à ce qu’un agent de
police les appelle chez eux, quatre
jours plus tard pour leur annoncer que
Mark avait sauté du pont de San
Francisco et qu’ils devaient venir
l’identifier à la morgue. Face au corps
de son fils, la mère de Mark fut prise
de convulsions et son père détourna la
tête. C’était bien lui, c’était Mark…
mais avec une jambe et un bras en
moins.

Un souvenir de guerre…

……………………………..

Dans cette histoire triste, les
parents de Mark sont à notre image :
souvent, nous trouvons facile d’aimer
ceux qui présentent bien, qui sont
beaux, sans défauts apparents.

Mais nous repoussons ceux qui nous
gênent parce qu’ils ne correspondent pas
au « format » idéal, recevable, passe-
partout… Heureusement pour nous,
certaines personnes ne traitent pas
leurs semblables avec autant de
discrimination. Quelqu’un qui nous
aime, c’est quelqu’un qui nous aime
sans condition.

L’amour ne devrait être que cela…

…………………………………

« La nature fait les hommes semblables,
la vie les rend différents. »
Confucius

(c)2012 Christian Godefroy, Chesières
Reproduction autorisée sans aucune modification
du texte avec mention de l’origine :
wwww.cpositif.com

 

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 9 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Avoir le temps

 

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Je n’ai pas le temps de vous écrire cet article et vous n’avez pas le temps de le lire non plus. On devrait peut-être en rester là alors? Logiquement, on devrait éviter d’y mettre de l’énergie, non? Mais si vous me lisez toujours, c’est possiblement parce que vous savez, tout comme moi, que ça vaut parfois la peine de faire différemment et de s’arrêter pour se questionner sur notre façon de vivre.

.

.

J’adore écrire. C’est ma passion. Je respire par les mots. Il y en a pour qui c’est le sport, la cuisine, l’art, la lecture, les voitures, les langues… à chacun sa passion! Pourtant, la vie étant ce qu’elle est, on se trouve souvent toutes sortes de défaites pour ne pas donner priorité à ce qui nous tient le plus à cœur; on repousse la réalisation de nos rêves. On est ainsi fait. Ben oui.

 Je n’ai pas le temps de vous écrire cet article :

  • parce que j’étudie;
  • parce que je déménage;
  • parce que je vois des amis;
  • parce que je fais du ménage;
  • parce que j’ai d’autres projets;
  • parce que je suis fatiguée;
  • parce que ça me demande un effort.

En voulez-vous des excuses? Il y en a! On devient des pros dans l’art de bafouer nos talents, nos objectifs et notre destin.

Trop souvent, on « use » le temps qui nous est accordé en le brûlant impulsivement sans se demander si on l’utilise judicieusement. On le croit illimité, alors on vit à 300 miles à l’heure en suivant le courant, en s’amusant à outrance, en s’éparpillant à travers nos responsabilités et nos loisirs, ou encore en perdant notre temps… Puis, un jour, on se rend compte qu’on a peut-être dérivé un peu loin de soi en oubliant de prendre le temps de se connaître et de s’accomplir, alors qu’on a pris soin de remplir son agenda pour ne plus avoir un seul petit trou dans la solitude et le silence.

On se fait des horaires de malade. On court. On a de la broue dans le toupet. On étouffe, mais on est POLYVALENTS, PRODUCTIFS et PERFORMANTS! On voit, on touche, on goûte, on sent jusqu’à épuisement et on recommence. On se sent vivant, très vivant, trop vivant; peut-être même un peu mort en fait… On fait quelque chose, ça oui (on ne s’arrête presque jamais), mais qu’est-ce qu’on fait? Est-ce qu’on agit vraiment dans le même sens que ce que l’on souhaite le plus profondément? Est-ce que l’on donne un sens à notre vie en choisissant de manquer de temps pour ce qui nous importe le plus au détriment de ce qui nous amène, selon nous, du réconfort, de la sécurité, et du plaisir instantané?

On se répète hypocritement qu’on a encore le temps et qu’un demain sans date sera un meilleur moment. On a peur. On a le vertige de vivre.

La facilité est souvent douce. Elle attise notre complaisance et nous donne envie de ne faire ni plus, ni moins que ce que l’on fait déjà. Elle nous dissuade de nous questionner et d’aller plus loin. Elle est le raccourci qui nous permet d’être efficaces et rapides; elle est la version pilote automatique de nous-mêmes.

Touche pas à mon confort!

Touche pas à ma routine!

Touche pas à mes patterns!

Ça semble être un discours intérieur avec lequel plusieurs d’entre nous sont tiraillés. On veut changer, mais on ne sait pas comment. On veut avancer, mais on ne sait pas où. Ça nous semble trop compliqué et pénible, alors, on préfère garder le pilote automatique actif.

Ça fait mal faire différent. Ça nous oblige à nous faire face. Ça nous oblige à nous poser les vraies questions, celles qui dérangent, celles qui brassent notre for intérieur, celles qui troublent notre esprit jusqu’à ce qu’on assume les réponses qui résonnent en nous. Ça fout la chienne. Disons-le.

Se poser des questions, ce n’est pas à la mode. Ça demande de l’introspection, mais surtout du temps et du silence. Ça demande de s’arrêter pour faire des choix éclairés et sentis. Pour plusieurs, s’arrêter est synonyme de perte de temps : « S’arrêter pour penser? C’est improductif, c’est ennuyeux, c’est passif. Pourquoi s’arrêter quand on peut courir? »

À ceux-là, j’aurais envie de répondre : « Si pendant une séance de jogging tu avais le souffle coupé à un tel point que tu peinerais à respirer, t’arrêterais-tu pour retrouver ton air? » Probablement, oui! Pour notre corps, on ralentit. Le message est souvent plus clair et direct, mais, pour notre esprit, c’est beaucoup plus subtil… on aspire à mieux, mais on n’agit pas nécessairement en ce sens!

Se poser des questions, c’est admettre qu’on a un passé, un présent et un futur et pas seulement un présent qui n’a aucune conséquence sur l’échelle de notre vie.

Se poser des questions, c’est avoir la maturité de se faire face en se demandant si on endosse réellement qui l’on est et ce que l’on vit, sans uniquement vivre à outrance à un rythme trop effréné pour entendre notre petite voix intérieure.

Le temps devrait selon moi être offert comme on offre un baiser : avec les tripes et le cœur; au bon endroit, au bon moment, à la bonne personne. On devrait cesser d’être gentil et être vrai, parce qu’on en a tellement pas à perdre, du temps. On aurait avantage à miser sur l’essentiel et à arrêter de croire qu’on est prisonnier et victime de notre vie. On est plein de ressources, on est fort, et, se choisir, c’est le plus beau cadeau que l’on puisse se faire…

Parce que, au final, dire « je n’ai pas le temps » à ce qui compte le plus pour nous, c’est assumer que nous avons mieux à faire que d’être heureux ou, pire encore, que nous ne sommes pas libres…

On a toujours le choix, on a toujours le temps.

La preuve : j’ai écrit cet article et vous l’avez lu jusqu’au bout.

P.S. Si en plus vous aviez le temps pour un petit commentaire, cela me fera plaisir d’y répondre!

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  Mademoiselle Mymy

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de « A » jusqu’à « Z »

écrire

Au début tout se passait bien, il n’y avait ni ordre ni méthode, chacune était, allait, se mettait où bon lui semblait et puis voilà que les humains étaient arrivés. 

Pendant quelques temps, ils s’étaient tenus tranquilles, occupés surtout à trouver de quoi manger et puis, petit à petit, quand ils avaient su allumer le feu, cuire leurs aliments s’habiller de peaux de bêtes, ils s’étaient dit qu’il serait temps de se parler, non pas par borborygmes comme ils l’avaient fait jusque là mais par mots,des grands, des petits, des gentils, d’autres moins, peu leur importait, ils voulaient du vocabulaire alors, les plus intelligents s’étaient assis en rond dans la grotte, avaient fait des gestes et émis mille grognements  pour en arriver à la conclusion, non sans mal, que les lettres dont ils connaissaient l’existence mais pas l’utilisation leur serviraient de base pour fabriquer ce qui s’appellerait plus tard, des mots, des phrases, des meetings , des dictionnaires et des académiciens. 

Comme elles avaient ri lorsqu’elles avaient entendu les primitifs essayer de prononcer les mots les plus simples, et quand les lettres s’étaient rendue compte qu’on allait leur donner un accent, des qualifications propres, qu’on allait les associer à de la grammaire, elles ne s’étaient pas trop inquiété car de tout cela, elles se foutaient un peu  mais quand il avait été question de les aligner par ordre d’importance, là, l’émoi était arrivé à son comble. 

Heureusement, les bipèdes avaient mis beaucoup de temps pour s’entendre ce qui leur avait permis de s’habituer à l’idée et de continuer d’exister comme si de rien n’était. Mais lorsque la liste, bien des fois remaniée, avait pris corps définitivement, les 26 copines avaient fait la gueule, surtout celles qui étaient en bout de liste ou encore parce qu’on avait introduit à n’importe quelle place, celles dont on n’avait pas souvent besoin. 

Bien sur, on avait fait quelques faveurs à certaines, une cédille par ci un tréma par là, les accents aussi changeaient parfois les choses, mais il ne s’agissait que de broutilles destinées à noyer le poisson 

C’est alors que la ponctuation avait fait son apparition et donné à chaque phrase  le sens qui lui revenait. 
Et puis, au cours des siècles, les langues avaient pris forme. Celle du charretier, de l’Hobereau,  du prince, chacun à son niveau apportant une pierre à l’édifice.  

Les expressions aussi étaient arrivées: de terroir, populaires, militaires, aristocratiques, chaque classe de la société avait les siennes et se moquait de celles des autres. 

Lorsque la poésie étaient née, chaque lettre s’était enrichie d’une majuscule en début de ligne, d’une rime à la fin, et de jolies exclamations les plus belles étant : Ô ! et Las ! 

La prose, elle aussi, avait mis en valeur les tournures de phrases simples ou grandiloquentes, et l’académie française avait entériné le tout.

 Les 26 lettres de l’alphabet avaient compris bien avant les hommes, qu’aucune d’elles n’était indispensable mais que toutes ensembles, elles étaient primordiales, que les guerres entre elles ne pouvaient que les affaiblir alors que l’entente ne pouvait que les grandir, que la ponctuation était leur forme de politesse, celle qui arrondie les angles comme celle qui met les choses au point.  

Toutes ces lettres, voyelles ou consonnes, muettes ou aspirées, sont fières maintenant de nous servir au mieux et elles n’ont qu’une seule prière : être nos amies pour que dans le monde entier les gens, petits ou grands, de toutes races, de toutes couleurs, et de toutes religions, comprennent que c’est avec elles qu’on forme des mots, que c’est avec les mots que l’on forme des phrases et c’est avec les phrases que l’on propage les idées, et quand celles-ci parlent 

-de paix et d’amour ,

-de peace and love,

-de salam wa houb,

-de shalom et Ahava, l’espoir est en route.

C’est pour cela qu’il faut veiller sur elles car sans elles, c’est notre instinct qui parle et lui, il  n’a pas besoin de mots, seulement de force aveugle, d’orgueil et de fanatisme, pour anéantir ce que nous avons tant de mal à construire. (Yaêl)

Parole de Touareg

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PAROLES DE TOUAREG

Je ne sais pas mon âge, je suis né dans le désert, sans papier. J’ai été gardien de chèvres, de moutons et de vaches dans un campement de nomades Touaregs entre Tombouctou et Gao et aujourd’hui, j’étudie la gestion à l’Université de Montpellier.

Mon turban est fait d’une fine toile de coton qui, dans le désert, me couvre le visage afin de me permettre de continuer à voir et respirer.

Pour nous les Touaregs, le bleu est la couleur du monde car c’est la couleur dominante, celle du ciel.

Touareg veut dire « abandonné », nous sommes solitaires, et fiers. Nous sommes environ trois millions en majorité nomades mais la population diminue :

« Est-il besoin qu’un peuple disparaisse pour qu’on  sache qu’il a existé ? »

Dans le désert, il existe peu de choses et chacune d’elle a une immense valeur. A l’âge de 7 ans on laisse l’enfant s’éloigner du  campement pour qu’il apprenne à flairer l’air, écouter, développer son acuité visuelle, s’orienter avec les étoiles et se laisser guider par le dromadaire qui ira toujours là où il y a un point d’eau.

En France j’ai eu peur face à ces gens qui courent dans les aéroports à la recherche de leurs bagages, chez nous, nous ne courons que lorsqu’une tempête de sable arrive.

J’ai vu aussi des images de femmes nues et je me suis demandé pourquoi ce manque de respect envers elles ?

Ensuite j’ai vu un robinet, l’eau coulait facilement et j’ai eu envie de pleurer devant tout ce gâchis d’une eau qui coule et se perd par mille fontaines.

J’avais 12 ans, il y a eu une très forte sécheresse, nos bêtes sont mortes, nous avons été malades, ma mère est morte. Elle était tout pour moi car en plus de me raconter des histoires qui m’apprenaient comment raconter , elle m’a enseigné à être moi-même.

Un  jour le Paris-Dakar est passé par notre campement ; une journaliste avait laissé tomber un livre et je l’ai ramassé pour le lui rendre ; elle m’en a fait cadeau ; c’était « le petit prince » et je me suis promis qu’un jour je serais capable de le lire.

Puis, j’ai obtenu une bourse et je suis venu étudier en France – Quel choc ! quelle différence !

Chez moi on regarde les étoiles qui sont toutes différentes les unes des autres, ici on regarde la télé

Ce qui est triste c’est que vous avez tout mais que cela ne vous suffit pas. Dans le désert il n’ya pas d’embouteillages car …. Personne ne veut dépasser personne.

Ici vous avez des montres, Là-bas nous avons le temps.

Le temps est comme une rivière,

Vous ne pouvez pas toucher deux fois la même eau,

Parce que l’eau qui est passée ne reviendra pas,

Profitez de chaque moment de cette vie,

Trouvez le temps de vivre,

Si vous vivez en racontant que vous êtes occupés,

Vous ne serez jamais libres,

Si vous dites tout le temps que vous n‘avez pas le temps,

Vous ne l’aurez jamais,

Si vous laissez des choses à faire pour demain,

Sachez que demain peut vous faire faux bond……..

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 16 août, 2014 |4 Commentaires »

La conscience de Victor Hugo

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La conscience

Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l’ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l’espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »

Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornes
L’oeil à la même place au fond de l’horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l’on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l’eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l’aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d’elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu’il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d’Enos et les enfants de Seth ;
Et l’on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d’enfer ;
L’ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d’entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l’aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L’oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit :  » Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C’est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre

Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre
Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain,
L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn.

Victor HUGO (1802-1885)
(Recueil : La légende des siècles)

Le temps pour aider autrui, cela se trouve.

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En toile de fond je suis une grande rêveuse

mais en surface je suis une grande douteuse

et je n’ai qu’une confiance relative en mon prochain

Et plus particulièrement ceux et celles qui se disent mes amis.

Aujourd’hui, j’ai quelque chose à demander

Et comme vous le voyez, je ne vous caresse pas dans le sens du poil,

Un service, pas pour moi, pour autrui

Un jeune homme qui à grand peine à créé son propre site sur fb

Et l’alimente à coups d’articles sur le monde animal.

Il a besoin de rédacteurs, de personnes qui écriraient des articles

En partant d’un lien qu’il donne mais il ne veut pas de copier- coller

Il demande que chacun y aille de sa prose

Le tout bien écrit et si possible sans faute.

Y a-t-il parmi vous qui me lisez, quelques bonnes personnes

Qui trouveraient dans leurs fonds de tiroirs

Quelques minutes de leur temps précieux pour aider Kévin ?

Il ne demande rien, c’est moi qui le fais à sa place car je suis sa rédactrice

Mais étant âgée, s’il m’arrivait quelque chose,

Il n’aurait plus personne pour lui fournir la matière première dont il a besoin.

Donc un ou deux écrivains en herbe feraient l’affaire

Nous serions plusieurs pour concocter des textes bien à nous,

Ce qui permettrait à chacun, en cas de petite faiblesse, de l’un d’entre nous

De s’absenter quelques temps, la relève étant assurée.

S’il y a des amateurs, dites le moi et je me ferai un plaisir

De vous faire connaître ce jeune homme bien sous tous rapports

Du temps cela se trouve, de la bonne volonté aussi mais il faut gratter un peu plus profond.

Etes-vous partant ?

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Savoir vieillir

 

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« Au fur et à mesure que l’être humain avance en âge, un principe destructeur s’insinue fatalement dans son corps. Il lui est impossible de le vaincre, mais il peut tout de même ralentir son action et surtout se demander comment il va utiliser cette période de la vieillesse qui approche. Quelles que soient les conditions, il y a toujours quelque chose à faire. Alors, au lieu de ressentir amèrement la perte de sa beauté et de ses énergies physiques, il se dira que c’est le moment de se tourner vers d’autres activités, d’autres sources de joie. En cherchant à s’intérioriser, à creuser en lui-même, il fera jaillir les énergies spirituelles qui, elles, sont inépuisables.

Et qu’il continue aussi à exercer son cerveau, qui est le meilleur des instruments. Le cerveau ne s’affaiblit pas avec l’âge en même temps que les autres organes, car les hiérarchies divines y ont déposé leurs pouvoirs… Il ne s’affaiblit pas, mais à condition de l’avoir nourri longtemps par l’exercice de la pensée. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

FEMMES BELLES

Vieillir est une chose inéluctable  et nous avons toute la vie pour nous y préparer.

Chaque âge a ses plaisirs mais pour découvrir ceux du troisième âge, il faut avoir vécu ceux des périodes précédentes et en être conscient.

En un mot comme en cent, nous aurons la vieillesse que nous méritons ;  à nous de préparer sa venue et une fois arrivée, de la meubler  avec ce que nous n’avons pas eu le temps de faire, de faire ce qui se marie avec nos goûts et nos possibilités physiques du moment.

Prenons le temps de revisiter notre passé, sans amertume et sans regret, d’y retrouver les bons moments, de méditer sur nos actions passées, bonnes ou mauvaises,  de mesurer le chemin parcouru depuis notre arrivée dans ce  monde sans oublier ceux qui ont sillonné notre chemin et de dire merci  à ceux qui nous ont aidés  mais surtout  à ceux qui ont posé des pièges sur notre route car  ils nous ont appris à surmonter les difficultés et à les vaincre.

Le vie est belle  et digne d’être vécue quand on veut qu’elle le soit.

Yaël

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 15 juin, 2014 |1 Commentaire »

malhonnêteté intellectuelle pour ne pas dire plus

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Il y a quelques jours, j’ai été contactée sur un de mes blogs par une personne « Pelosse » qui  me demandait si on pouvait essayer de dialoguer dans un intérêt commun.

Certaines parties de son message étaient un peu bizarres mais je n’y ai pas  prêté  attention et j’ai répondu oui.

Il faut croire quand même que quelque chose me gênait car je suis allée jeter un coup d’œil sur son blog « réalités de France » et à travers des articles de tous genres j’ai vu qu’on y parlait aussi des juifs et quand j’ai lu……………………………………………

Je mets ici et le lien conduisant à ce blog et les renseignements concernant  « Justin Bonaventure Pranaitis » qui fait figure de référence pour etayer les thèses avancées dans ce blog. Comme on peut s’en  rendre compte, cet homme, promoteur de l’antijudaïsme, est aussi un faussaire en écritures.

J’ai bien sûr annulé tout contact avec cette personne

 

http://realitesdefrance.unblog.fr/2014/05/08/ismael-israel-sont-bien-tres-proches/

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Justin Bonaventure Pranaitis ou Pronaitis (27 juillet 1861 - 28 janvier 19172) est un prêtre séculier catholique lituanien, qui fut professeur d’hébreu à l’académie impériale de théologie de Saint-Pétersbourg. Ce fut également l’un des promoteurs de l’antijudaïsme à la fin du xixe siècle.

En 1894, Pranaitis fut poursuivi pour extorsion de fonds et se retrouva banni quelque temps à Tver.

Justin Bonaventure Pranaitis est connu pour son livre sur le Talmud, publié en latin (1892) avec l’imprimatur de Mgr Kozlowski, archevêque métropolite de Moguilev. Cet ouvrage se présente comme une enquête sur les enseignements juifs sur le christianisme. Le texte, intitulé Christianus in Talmude Iudaeorum (Le Talmud démasqué), est en réalité un faux, contenant de fausses citations du Talmud avec une pagination imaginaire. Il s’agit d’un ouvrage de propagande antisémite, comparable aux Protocoles des sages de Sion et antérieur de quelques années. Ce texte est régulièrement traduit et réédité dans les milieux antisémites.

 

Tout le monde l’appelait le chef de la direction

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Il était assis sur  un banc, dans un parc.

Mais maintenant il ne  savait pas quoi faire, les dettes sont énormes, les créanciers ne cessent de sonner à sa porte pour réclamer leur dû.

Comment sortir de ce pétrin? Si seulement il avait l’argent nécessaire pour que tout marche comme il le veut !!

Soudain, un vieil homme s’assoit sur le banc à côté de lui :

« Vous avez un problème, jeune homme? »

se sentant à l’aise, il commence à raconter ses ennuis.

Le vieil homme écouta attentivement et lui dit alors :

«Je pense que je peux vous aider » .

Et le voila qu’il sort son chéquier et écrit quelque chose .

« On se rencontrera ici,dans ce parc, dans un an, et vous me rembourserez.

Le PDG regarda le chèque et s’étonne en lisant le nom de l’homme qui a déjà disparu :

- Warren Buffett  » , un des hommes les  plus riches du monde et le montant était de 5 millions de dollars.

Soudain, il se sent rassuré, respire un grand coup et rentre à  son bureau puis met le chèque dans le coffre, et il se dit :

« Maintenant que j’ai cette garantie de 5 millions de dollars,  je peux faire ce que je crois être bien.

Il  commence à négocier la restructuration de ses  dettes avec les fournisseurs, l’augmentation du crédit auprès des banques, créer de nouveaux partenariats et lancer un nouveau service de valeur ajoutée .

il décide de ne pas déposer le chèque car, un peu comme un fétiche,  celui-ci  lui a donné la confiance nécessaire pour agir.

Un an après, comme prévu, il se rend au parc, Warren Buffett s’avance vers lui et sourit.

Il s’assoit sur le banc.

 Avec lui, une femme dans un uniforme blanc, s’approche de lui,  le saisit par la main et lui dit:

« C’est la dernière fois que vous fuyez comme ça ! , Et arrêtez de déranger les gens dans la rue , « 

Puis elle se tourna vers le chef de la direction :

 » J’espère qu’il ne vous dérange pas, c’est juste un vieil homme qui souffre d’une maladie mentale, il se présente toujours comme Warren Buffett . J’espère que vous pourrez lui pardonner  » .

Le Chef de la direction est  hébété, dans sa main, le chèque mais il réalise alors que c’est un faux alors qu’il a crut avoir 5 millions de dollars et être un des meilleurs investisseurs au monde.

C’était un bluff .

Mais ce faux chèque lui a donné la confiance nécessaire pour aller de avant.IL se sourit à lui-même, et se paye une glace avant de rentrer au bureau .

Moralité :

-Tout d’abord , croire en soi puis,
-Avoir le courage et le pouvoir de faire face à tout ce que la vie vous envoie.

Reçu de Claudine (Natanya).

Merci Monsieur Clarétie

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-Tout homme qui dirige,

- qui fait quelque chose,

a contre lui

-ceux qui voudraient faire la même chose,

-ceux qui font précisément le contraire et surtout

- la grande armée des gens, d’autant plus sévères, qui ne font rien.

 

Jules Claretie

 

 

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