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les p’tits souvenirs du dimanche soir

 

 

Comme chaque semaine, voilà les questions du dimanche soir. Je serai très heureuse de lire vos réponses dans les commentaires ou sur vos blogs (donnez-moi le lien vers vos blogs dans mes commentaires)!

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  • Racontez-moi un souvenir un peu embarrassant mais rigolo.

 

J’ai 18 ans, engoncée dans mes complexes jusqu’au cou et je réponds à une annonce parue dans la presse pour un poste de sténo-dactylo. Nous sommes plusieurs à attendre notre tour, assises en rang d’oignons, nous regardant en chien de faïence. Le temps parait s’être arrêté.

Mon tour arrive, j’entre dans une immense pièce  au bout de laquelle trône un énorme bureau derrière lequel est assis un homme imposant. Je m’avance en titubant, j’essaye de me rattraper (à rien) et je finis ma course sur les genoux, le menton posé sur le bureau sur lequel trônent des petites  boites contenant des échantillons de peinture que je fais tomber en m’agrippant au chiffon sur lequel elles sont posées. Heureusement, elles étaient bien fermées.

Je n’ai jamais demandé pourquoi je n’avais pas été retenue pour le poste.

 

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  • Qu’est-ce que vous auriez aimé savoir avant d’avoir eu des enfants?

Je pense que si j’avais eu une vue plus juste de ce qu’est le monde, j’aurais choisi de ne pas avoir d’enfants, préférant me consacrer à ce qui existe déjà. Je n’ai aucune confiance en l’avenir du monde.

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  • Si vous pouviez voir dans le futur, qu’est-ce que vous aimeriez y trouver?

Une prise de conscience générale qu’avec les efforts de tous, nous pouvons changer ce qui doit l’être.  Un monde devenu vegan, Un retour aux valeurs que l’humanité n’aurait jamais dû oublier.

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  • Quel est l’un de vos repas préférés, en été?

Je n’ai pas de menu de saison, j’ai quelques plats de bases que je cuisine car je n’achète rien de préparé. Etant gourmande, je mange avec plaisir tout ce que je me prépare.

 

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  • Si vous pouviez revenir à n’importe quel moment de votre vie, non pour changer quelque chose mais pour apprécier le moment, ça serait quand?

 

J’aime mon présent, qui est, me semble-t-il, le résultat de ma vie passée. Même si j’ai, comme chacun de nous, commis de nombreuses erreurs, j’en arrive à la conclusion que j’ai donné un sens à ma vie, celui pour lequel je suis venue sur terre et que le moment arrivé, je pourrais partir tranquille ayant accompli sinon tout, le principal de ce qui m’était demandé.

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  • Est-ce que vous avez déjà eu une coupe de cheveux horrible?

Si cela m’est arrivé, je ne m’en souviens pas. Durant des années, j’ai eu toutes sortes de coiffures : chignon, frange, boucle, le tout de couleurs différentes  ayant été tantôt brune, tantôt blonde, et aussi rousse. J’en déduis que soit un rien me va, soit j’avais de bons coiffeurs.  

https://cestpasmoijeljure.com/2019/03/10/les-ptits-souvenirs-du-dimanche-soir-27/

Il fait beau aujourd’hui

 

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Il fait beau aujourd’hui

Bien sûr que la vie est remplie de misères,
Je n’ai jamais dit le contraire.
Je sais que j’en ai eu ma part à éteindre
Et que j’ai mille raisons de me plaindre.
Contre moi vents et orages se sont unis;
Et combien de fois le ciel a été gris !
Les épines et les ronces m’ont piqué,
À gauche, à droite, et ailleurs aussi.
Mais, pour dire toute la vérité,
Fait-il assez beau aujourd’hui !

À quoi sert de toujours brailler
Et de rabâcher les soucis d’hier ?
À quoi sert de ressasser le passé
Et, au printemps, de parler de l’hiver ?
Un chacun doit avoir ses tribulations
Et mettre de l’eau dans son vin.
La vie n’est certes constante célébration.
Des soucis ? Bien sûr, j’ai eu les miens.
Mais il faut bien le voir aussi :
Il fait diablement beau aujourd’hui !

C’est aujourd’hui que je vis,
Et non pas il y a un mois.
T’en as, t’en as pas, tu donnes et tu prends
Selon qu’en décide le moment.
Hier, un nuage de chagrin
A bien assombri mon chemin.
Demain, il pleuvra peut-être
À casser les carreaux de fenêtres,
Mais faut le dire, puisque c’est ainsi :
Fait-il assez beau aujourd’hui !

Douglas Malloch

Le passeur de messages

 

Illustration de Vladimir Kush

Illustration de Vladimir Kush

Je passe dans la vie des gens,

J’y reste un certain temps,

Et un jour je comprends,

que je dois en  partir.

 

 

Les laisser pour aller ailleurs,

Là où mon destin m’attend,

Pour y délivrer un message,

Qui sera entendu ou pas.

 

 

Je suis un passeur,

Qui ne doit pas s’attacher,

Mais semer ici et là,

Des idées pour avancer.

 

 

Vous que j’ai quittés sans explication,

ne m’en veuillez  pas, j’avais mes raisons

qu’il n’est pas utile  d’expliquer ici,

continuez sur le chemin que vous avez choisi.

 

 

Yaël

Ou l’amour va-t-il se nicher ?

 

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Monsieur crapaud sur un nénuphar perché,

Jouait du violon un beau  jour de printemps,

Miss grenouille écoutait enchantée,

La mélodie qui s’échappait de l’instrument.

 

Le temps était-il venu de convoler en justes noces ?

Ou bien n’était-ce qu’un rêve apporté par le vent ?

Nul ne pouvait répondre  en ce printemps précoce,

Le cours d’eau emportant les mots en dérivant.

 

Qu’auriez vous fait à la place de la belle ?

Passé votre chemin ou répondu à l’appel ?

L’histoire ne dit pas ce qui s’est passé,

Espérons seulement qu’ils se sont aimés.

Yaël

Les fins heureuses

 

 

 J’ai trouvé cette histoire sur FB. Facebook est tout ce que l’on veut mais surtout FB est ce que l’on en fait.

 

 

Matin Magique a partagé l’article de Renée Charron.

22 h · 

Ma soeur Renée a écrit cette nouvelle, une fiction inspirée de son histoire. C’est beau à en donner des frissons… Un véritable délice pour le coeur et l’âme.

J’avais envie de la partager avec vous.

Bonne lecture!

 

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L’espoir est comme un félin qui se glisse par une chatière dans l’antre d’une maison, un soir d’automne. Il a besoin d’être nourri, entretenu et réchauffé. Sinon il repartira, laissant pantois l’habitant du lieu.

Hélène avait un chat, et c’était l’automne dans son petit trois et demi de Montréal. Le jour, elle observait le soleil qui jouait sur les feuilles roussies, les illuminant comme des joyaux qui se détachaient un à un sous le vent. Et le soir, elle allumait une chandelle en écoutant la musique de Fred Pellerin.

Le courage ce n’est pas de frapper dans le vent, c’est parfois de se rouler dans une chaude couverture avec son chat et d’entretenir la vision d’une lumière qui viendra.

C’était la tempête, il y a peu, dans le corps entier d’Hélène. Elle a vu et entendu le seigneur et ses anges, mais le diable aussi. Et quand le médecin lui a dit que rien n’était vrai, qu’elle avait vécu une psychose, elle ne l’a pas cru.

Aujourd’hui, elle sait, mais la psychose ne lui a rien laissé. Rien à part un petit bout de chat, et peu de moyens pour le nourrir. Un petit bout de chat et un rêve…

La suite ici : https://www.facebook.com/notes/ren%C3%A9e-charron/les-fins-heureuses/1019726244772208

et si pour une fois on disait : MERCI

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Je ne sais pas si c’est  un trait de caractère, mais dans cette belle France que j’aime, les habitants sont toujours entrain de se plaindre de tout et de tous.

-C’est toujours de la faute des autres,

-les coupables sont toujours ailleurs,

- jamais ils ne se demandent s’ils n’ont pas une part de responsabilité dans ce qui arrive  pourtant :

S’ils étaient patron, seraient-ils meilleurs que le leur ?

S’ils étaient au gouvernement, seraient ils plus efficaces que ceux qui sont en place ?

Et puis, ce gouvernement qui les déçoit tant, n’est ce pas eux qui l’ont mis en place ?

Et si pour une fois  on regardait les choses par l’autre bout de la lorgnette

Et si on remerciait, plutôt que de critiquer :

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Je suis reconnaissante

À l’adolescent qui se plaint de la vaisselle à faire,

puisque ça veut dire qu’il est à la maison et non dans la rue…

Aux impôts que je paie, puisque ça veut dire que j’ai un emploi…

Au ménage à faire après une soirée puisque ça veut dire que j’étais entourée d’amis…

À mes vêtements qui sont justes et un peu trop serrés,

puisque ça veut dire que je mange à ma faim…

À mon ombre qui veille sur moi au travail, puisque ça veut dire que je suis en pleine lumière…

À la pelouse qui a besoin d’être tondue, aux fenêtres à nettoyer et aux planchers à laver, puisque ça veut dire que j’ai un toit…

Aux plaintes faites à nos gouvernements, puisque ça veut dire que nous avons la liberté d’expression…

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Comment vous dire cela ?

 

FEMMES BELLES

Je suis une femme, je l’ai toujours été et je n’en ressens ni honte ni gloire car c’est tout simplement ainsi que je suis née, je n’ai rien fait, ni contre ni pour cela donc, je n’ai pas à m’en excuser ni à m’en prévaloir.

Mais lorsque je me suis posée la question de savoir si j’aurais préféré être un homme,  la réponse a fusé et c’était un  « NON » sans équivoque.

Je sais aussi qu’il y a un sujet qui n’a toujours pas trouvé de solution souhaitée à savoir : égalité  entre les deux sexes et parité.

Ces questions m’étonneront toujours car je n’ai jamais éprouvé le besoin de me les poser,  partant du principe que femmes et hommes ne sont pas semblables mais complémentaires et c’est en cela que le rôle de chacun est intéressant.

J’ai été une « travailleuse » et la seule chose qui m’intéressait était, non pas de savoir si je gagnais autant que mon collègue masculin mais si ce que je recevais me permettait de faire face à mes obligations.

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J’ai toujours aimé la galanterie, le savoir-vivre, la douceur et protection qu’un  homme pouvait me manifester, autant de choses auxquelles j’aurais dû renoncer si j’avais voulu le « fifty-fifty ».

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Aujourd’hui, journée mondiale de la femme mais de quelle femme parle-t-on ? Je me pose la question.

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De belles images pour illustrer ce propos, les seules qui, à mes yeux, prouvent que la femme est belle  quand elle est vraie et se montre  telle qu’elle est.

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Yaël

Prends ma main, ne la lâche pas.

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Prends ma main. Ne la lâche pas. 
J’écouterai ce que tu as à me dire. Si tu préfères te taire, j’écouterai ton silence. 
Si tu ris, je rirai avec toi, mais jamais de toi. 
Si tu es triste, j’essaierai de te consoler. Je ferai pour toi des bouquets de soleil. 
J’allumerai des feux de joie là où chacun ne voyait plus que des cendres. 
Si je n’ai qu’une rose, je te la donnerai. Si je n’ai qu’un chardon, je le garderai pour moi. 
Je te donnerai ce qui te plaît, ce qui te rassure le plus, ce que je possède. Si je ne le possède pas, j’essaierai de l’acquérir.
Donne-moi la main. Nous irons où tu voudras. Je te ferai entendre la musique que j’aime. Si tu ne l’aimes pas, j’écouterai la tienne. J’essaierai de l’aimer.

Je t’apprendrai ce que je sais, c’est peu. Tu m’apprendras ce que tu sais. C’est beaucoup. 
Prends ma main. Cinq doigts refermés autour des nôtres, c’est le plus beau cadeau du monde. Cela nous préserve de la peur, de l’abandon, du doute. 

Une main offerte, c’est un nouveau monde. Deux bras ouverts, c’est le miracle. 
Je te prêterai un peu de ma folie. Enseigne-moi un peu de ta sagesse. Un peu, mais pas trop. 
Quand tu me verras raisonnable, si je le deviens jamais, rends-moi, s’il te plaît, un peu de ma folie. 
Efface de ma vie les gestes inutiles, les gestes sans amour. Il n’y a plus de gestes inutiles quand ils servent à la joie. 
Tu es toi. Je suis ce que je suis. 

Je ne troublerai pas ta musique intérieure. Ne dis pas que je fais des fausses notes si je ne pense pas comme toi. Mettons notre orgueil sur la paille. Tâchons d’apprendre l’humilité. Qu’importe les mots ! L’essentiel est bien au-delà des formules. 
Ce que je t’offre aujourd’hui, c’est quelque chose que ni le temps, ni les rides, ni les infirmités ne pourront abîmer. C’est mon cadeau à moi, le seul que je puisse t’offrir, le seul que tu attends peut-être. C’est le don de ceux qui ne peuvent vivre sans aimer.

Prends ma main. Apprenons en ce jour le chemin qui mène à la tendresse.

.Simone Conduché

Publié dans:mes écrits et ceux des autres, talent |on 14 février, 2016 |2 Commentaires »

Merci la vie

 

 

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Merci la vie

Merci la vie de m’avoir fait naître 
dans une famille au mal-être; 
non désirée, non surveillée 
et plutôt mal aimée; 
j’ai ainsi appris: 
qu’importe ma vie, 
aimer n’est pas obligatoire 
à chacun son histoire; 
j’ai appris à l’accepter, pour me libérer 
de cet immense besoin d’être aimée…

Merci ma mère de m’avoir laissé faire 
seule, sans vrais repères 
juste libre, et me voir naître 
à la vraie vie, celle des maîtres 
qui n’ont pas besoin de se soumettre.

Merci mon amie de m’avoir dit merci, 
d’avoir préservé ta vie, que j’avais trop envahie; 
j’ai ainsi appris; qu’en amitié aussi 
tout n’est pas permis.

Merci à mon mari de m’avoir dit :  » C’est fini ! «  
je ne t’aime plus, j’ai plus envie «  
j’ai ainsi appris 
que l’amour n’est jamais acquis, 
qu’il faut le conquérir, ou le laisser partir.

Merci la vie de m’avoir faite fragile 
avec une santé peu docile; 
je peux ainsi apprécier pleinement 
chaque minute, chaque instant.

Merci la vie pour tous ces combats; 
j’ai appris à ne pas baisser les bras, 
on peut tout perdre d’un coup 
mais l’accepter, quels que soient les coups.

Aujourd’hui je me sens sereine, 
posée, souveraine, 
sans ressentiment ni haine 
juste vivante…. et j’aime !

Auteur : Thérèse Chenevière

Demain, dès l’aube, je partirai

 

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Demain, dès l’aube…

 

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations»

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 16 janvier, 2016 |Pas de commentaires »
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