Trouvé sur facebook :Le Jardin d’Athéna
Le Jardin d’Athéna
Tous les jours, ce pauvre homme mendiait, toujours au même endroit… Et malgré tout, il gardait le sourire et restait poli y compris devant les gens moins généreux.
Cet homme avait un chien. Un chien aussi gentil que lui qui n’aboyait que rarement et ne montrait jamais les dents. J’entendais les médisants dire que cet homme était fou d’avoir un chien auprès de lui alors qu’il parvenait à peine à se nourrir lui-même.
Un jour, je marchais dans la rue où ce SDF et son chien se trouvaient comme à leur habitude, je les trouvais là en train de se réchauffer l’un contre l’autre. Il faisait un temps glacial et les voir ainsi m’a donné l’effet d’un coup de poignard.
Loin d’être riche, j’ai tout de même décidé de faire quelque chose…
Le lendemain, j’ai dit à mon patron que je prenais ma demi-journée. Muni d’une couverture et d’une grande boîte remplie de nourriture pour l’homme et son chien, j’ai décidé d’acheter deux cafés et je me suis approché de l’homme :
« peut-on parler quelques instants ? », lui ai-je demandé.
C’est avec plaisir qu’il acquiesça même s’il restait suspicieux : « pourquoi me parlez-vous ? »
Donc je lui ai dit : « tous les jours, je vais au travail. Chaque jour, je vois des gens qui ont l’air si tristes. Tous, sauf vous. Vous avez toujours l’air souriant. Vous avez toujours l’air heureux malgré vos conditions de vie et chaque jour, vous me réchauffez le coeur. Je me dis que même si je passe une mauvaise journée, ou que je ne suis pas aussi heureux que je voudrais l’être, il y a cet homme qui vit dans la rue et qui a l’air beaucoup plus épanoui que moi même s’il n’a rien. »
A ce moment-là, il m’arrêta et me dit : « J’ai quelque chose, quelque chose qui n’a pas de prix : ce petit gars dans mes bras (le chien). »
Je lui ai demandé où est-ce qu’il l’avait trouvé. Il m’a donc répondu : « un jour, je me demandais à quoi bon être en vie si c’est juste pour mendier et survivre. J’avais personne à qui penser et personne ne m’aurait regretté si j’étais mort.
C’était il y a deux ans, j’étais sur ce pont, prêt à me suicider… Et là, ce petit gars est arrivé, m’a aboyé dessus et a mordu mes vêtements m’empêchant ainsi de sauter dans le vide. Alors je lui ai donné le dernier cookie que j’avais dans la poche. Il était tellement heureux que j’en ai pleuré et j’ai décidé de ne plus sauter. Depuis ce moment, il est tout ce que j’ai et est comme mon enfant. Parfois, il va se promener et revient avec quelque chose à manger pour nous deux : un bout de gâteau, une moitié de sandwich… Il veut toujours dormir avec moi. »
Je lui ai demandé s’il avait déjà trouvé une place dans un centre d’accueil ou une maison pour vivre, ce à quoi il m’a répondu une chose qui m’a bouleversé : « Il y a huit mois, j’aurais pu avoir une place où dormir, quelque chose à manger et un endroit chaud pour me reposer. Le problème : les chiens n’étaient pas acceptés. J’ai donc refusé. Ce petit gars est tout ce qui me reste. Je préfère mourir plutôt que de l’abandonner. Quand je me suis rendu compte que je n’avais plus rien, il m’a appris l’amour, m’a donné une raison de vivre et je le remercierai jamais assez pour ça.
Quand les passants me donnent de l’argent, j’achète toujours de la nourriture pour lui. Je ne m’achète à manger que lorsque je suis sûr qu’il ne manque de rien. Parfois, j’entends les gens qui disent que je suis bête d’avoir un chien, à ces gens-là, je réponds : peut-être que ce n’est qu’un animal mais il m’a donné beaucoup plus d’amour que tous les êtres humains que j’ai rencontrés et il ne me fera jamais de mal. »
Quand il a dit ça, je lui ai donné la couverture et la fameuse boîte de nourriture. Il m’a remercié comme personne ne l’a jamais fait. Tout simplement parce que grâce à moi, Bobby (le chien) allait bien manger et n’aurait plus jamais froid
A ce moment, je ne sais toujours pas pourquoi, je lui ai donné un morceau de papier avec mon adresse dessus, je l’ai attaché au collier du chien en disant « tu n’as plus à te faire de soucis, s’il devait t’arriver malheur, je prendrais soin de Bobby et il ne sera plus jamais seul. »
Il a pleuré.
Ce jour-là, j’ai vu l’homme le plus heureux au monde. Et je vous souhaite la même aventure.