Une affaire d’accent
Robert Estienne
Accents sur la lettre e
et abandon de l’écriture gothique
Avant le règne de François Ier, qui débuta en 1515, on ne trouve aucun eaccentué dans les manuscrits ni dans les livres imprimés, et cependant les différentes valeurs de l’e étaient déjà tellement distinctes, que, pour certains noms terminés en é, on écrivait ai. Si la distinction entre le u et le v, de même que celle entre le i et le j, est bien établie dès le XVIIe siècle, l’e accentué s’imposa en revanche plus tardivement, notre langue n’accouchant de l’accent circonflexe qu’au début du XVIIIe siècle. Et en 1814, la lettre e hérita par ailleurs temporairement d’un accent dit moyen sous l’impulsion de la célèbre imprimerie Didot.
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