Aux frontières du réel
On connaît tous des cas de deuil où surgit l’impression de « présence » du défunt. Pour beaucoup, consulter un médium est un moyen de nouer un contact intelligible avec le disparu. Les exemples
sont si nombreux qu’un journaliste a cherché à en savoir plus. Son livre* bouscule de nombreuses certitudes.
Paris Match. Avec votre “Test”, vous nous entraînez aux frontières du réel. Quelle est la genèse de cette aventure ?
Stéphane Allix. La mort de mon frère, en 2001, dans un accident de voiture en Afghanistan, a bouleversé ma famille et imposé le sujet de la mort au cœur de notre existence. Depuis, je n’ai cessé de me poser des questions et j’ai complètement réorienté mon travail de journaliste : du reportage sur la guerre, le trafic de drogue, le terrorisme, j’ai basculé vers les phénomènes inexpliqués.
Pour entrer en contact avec votre frère ?
Pour comprendre. Pour moi, avant sa mort, les sujets qualifiés de « surnaturels » n’étaient pas sérieux. Puis j’ai découvert des témoignages troublants, des livres, et surtout des travaux de chercheurs sur les expériences de mort imminente (EMI), notamment. En enquêtant, j’ai commencé à mesurer ce que nous prenons pour une certitude scientifique “il n’y a rien après la mort”, ne repose sur aucune preuve.
La suite ici : http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Une-enquete-qui-bouleverse-les-certitudes-Vie-apres-la-mort-890751
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mais faut il vraiment vivre les événements pour y croire ? Je pense que toute personne qui se pose la question de savoir ce qu’elle fait sur terre, ce qu’elle devient après la mort, est intéressée par une réponse et ceux qui ont la chance de croire que la vie ne s’arrête pas là, sont les mêmes qui donneront à leur passage sur terre une signification qui les aidera à mieux comprendre comment se comporter afin de percevoir ce qui arrivera ensuite. C’est un peu comme s’ils préparaient leur valise pour leur futur voyage.