Archive pour novembre, 2015

foi et croyance

 

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La croyance et la foi sont deux concepts bien distincts, mais assez proches. Cette proximité est à l’origine de beaucoup de confusions et d’incompréhensions. Par abus de langage, certains utilisent l’un pour l’autre laissant croire qu’ils sont synonymes !

La croyance se rapporte à une conviction personnelle irréfléchie résultant d’un conditionnement psychologique et culturel dont découleront toutes sortes de préjugés. Dans la croyance, l’esprit adhère à un dogme ou à des pratiques religieuses sans en comprendre le sens, seulement parce que c’est une habitude ou une coutume. La croyance peut aussi être le résultat d’une réflexion quant à l’existence d’un principe supérieur qu’on arrive pas à saisir, mais dont est obligé de reconnaitre la possibilité, faute de mieux.

Tandis que la foi, au sens où la tradition la définit, est une énergie qui nous met dans un état de certitude intérieure quant à la réalité d’une présence divine dans nos vies et dans la création. Cette énergie pénètre dans le coeur sous forme de lumière et instaure une relation de confiance entre l’être et son principe divin. Dans la foi, l’être fait librement et personnellement l’expérience de cette présence divine qui bouleverse intérieurement tout son être.
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Aussi, l’homme peut il avoir toutes sortes de croyances sans jamais faire l’expérience d’une foi authentique. La croyance et la foi ne peuvent donc pas être mises sur le même plan.

Publié dans:mystique sagesse |on 30 novembre, 2015 |4 Commentaires »

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs

 

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Les bons conseils :

Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.

Un Cartésien se pencha et lui dit : « Vous n’êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou ».

Un spiritualiste le vit et dit :« Vous avez dû commettre quelque péché».

Un bouddhiste le vit et dit :« C’est votre karma, je compatis».

Un scientifique calcula la profondeur du trou.

Un journaliste l’interviewa sur ses douleurs.

Un yogi lui dit: « Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur ».

Un médecin lui lança deux comprimés d’aspirine.

Une infirmière s’assit sur le bord et pleura avec lui.

Un thérapeute l’incita à trouver les raisons 
pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.

Une pratiquante de la pensée positive l’exhorta :« Quand on veut, on peut ! »

Un optimiste lui dit :« Vous avez de la chance : vous auriez pu vous casser une jambe ».

Un pessimiste ajouta : « Et ça risque d’empirer ».

Puis un enfant passa ……..
et lui tendit la main…

(Christelle Heurtault)

Publié dans:jouer avec les mots - expressions |on 30 novembre, 2015 |Pas de commentaires »

Trouvé sur facebook

Et c’est une musulmane qui parle ! bravo à elle

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Publié dans:coup de gueule |on 29 novembre, 2015 |Pas de commentaires »

Un peu d’histoire de France avant qu’elle ne disparaisse de nos manuels

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Quel est le point commun entre Eve, la première femme, celle d’Adam, Isabeau de Bavière, Mahaut d’Artois, Madame de Montespan, Lola Montès, la Goulue, Colette, Liane de Pougy, Mata Hari, Brigitte Bardot et Christine Keeler?

 

Au fil des siècles, elles ont défrayé la chronique et ont été jugées scandaleuses.

Pour les besoins d’un livre, Daniel-Charles Luytens les a rassemblées (elles et quelques autres).

 

Mahaut d’Artois naquit en 1268. Veuve jeune, elle se consacra à l’éducation de ses trois filles et de son fils.

Assoiffée de pouvoir, c’est surtout sur les demoiselles qu’elle comptait. Mahaut imaginait très bien en marier une au roi de France dont elle deviendrait donc la belle-mère. Mais rien ne se déroula comme elle l’avait prévu.

Après avoir convolé en justes noces, les ravissantes enfants se dévergondèrent tellement peu discrètement qu’elles furent jugées et emprisonnées. La cause de deux d’entre elles semblant désespérée aux yeux de Mahaut d’Artois qui misa tout sur Jeanne. Celle-ci, réconciliée avec son mari, Philippe le Long, pouvait encore prétendre à un grand destin.

Mahaut s’employait à la bonne santé des affaires de son gendre et de son épouse quand elle fut soupçonnée de pratiques de sorcellerie. On racontait le plus sérieusement du monde que Mahaut aurait mélangé du sang de Jeanne et de sa sœur Blanche avec des herbes afin de mitonner un philtre qui permettrait à Jeanne de vivre un nouveau bonheur au côté de Philippe…

Par la suite, Louis X mourut alors que son épouse, Clémence de Hongrie, était enceinte de quatre mois. Et c’est un fils qui finit par montrer le bout de son nez!

Mahaut enrageait. Une fille aurait permis à son gendre de monter sur le trône. Ses ennemis prétendirent que Mahaut avait assassiné le bébé en lui plantant une aiguille en or dans le crâne… Mais la reine se serait méfiée sachant que Mahaut allait tenir dans ses bras son enfant et aurait ordonné qu’on y place un autre bambin.

Pourtant, le 9 janvier 1317, au côté de Jeanne, Philippe fut sacré roi de France à Reims. Mahaut, qui n’avait alors que 40 ans, jubilait du haut de sa splendeur. Son bonheur fut néanmoins de courte durée. Accusée d’avoir empoisonné Louis X dans le but de servir les intérêts de Jeanne, elle fut sérieusement inquiétée avant qu’une enquête ne puisse l’innocenter.

Mahaut ne pourra pas pour autant profiter longtemps de sa situation. Son gendre, Philippe V, mourut de dysenterie et de fièvre à l’âge de 28 ans, et Jeanne perdit son titre de reine de France. Blanche, son autre fille qui avait survécut à l’infamie, passa peu de temps sur le trône de France avant d’être répudiée par son mari, Charles IV, qui réussit à faire annuler leur mariage.

C’en était sans doute trop pour Mahaut qui tomba subitement malade et mourut durant l’automne 1329, toujours poursuivie de sa réputation d’empoisonneuse…

 

http://www.lesoir.be/1054912/article/soirmag/soirmag-histoire/2015-11-27/mahaut-d-artois-obsedee-par-trone-france

Expression : avoir l’esprit d’escalier

 

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Avoir l’esprit de l’escalier ou d’escalier

Manquer de répartie.
Ne pas pouvoir ou savoir répliquer sur le moment, mais après coup.

Sauf si vous avez un sens fulgurant de la répartie, il vous est certainement arrivé de vous dire, après coup et en vous donnant tout un tas de noms d’oiseaux, que c’est telle ou telle chose que vous auriez dû rétorquer au malotru ou au brillant esprit qui vous a adressé la parole quelques minutes auparavant.

Et si c’est le genre de réflexion que vous vous faites beaucoup plus souvent que vous n’aimeriez, alors c’est que vous avez l’esprit de l’escalier.

Cela ne veut pas dire que votre esprit ne ‘marche’ pas, mais simplement que vous avez le cerveau lent

D’où vient donc cette appellation ?
Dans son ouvrage « Paradoxe sur le comédien » écrit entre 1773 et 1778, Diderot disait : « …l’homme sensible comme moi, tout entier à ce qu’on lui objecte, perd la tête et ne se retrouve qu’au bas de l’escalier ».

Il voulait dire par là que si, au cours d’une conversation, on lui avait objecté quelque chose, il en perdait ses moyens et ce n’était qu’une fois sorti, arrivé en bas de l’escalier de son hôte (donc trop tard), que la réponse qu’il aurait dû faire lui venait à l’esprit.

L’escalier est ici le symbole de la déception de n’avoir pas dégainé à temps la réplique qui tue et qui met les rieurs de son côté, celle qui permet de briller en société.

Certains attribuent la paternité de cette expression à Jean-Jacques Rousseau dans ses ‘Confessions’. La période est la même, mais si Rousseau déplore bien ce qu’on appelle maintenant son esprit de l’escalier, je n’ai pas trouvé d’extrait où il utilise l’expression telle quelle.

Bien sûr, on pourra objecter qu’on aurait pu aussi l’appeler « l’esprit du couloir » ou « l’esprit du portail », par exemple.

Mais il est probable que c’est la répétition de la même syllabe au début des deux substantifs qui est la cause du choix du lieu.

Extrait de Expressio

Publié dans:jouer avec les mots - expressions |on 28 novembre, 2015 |2 Commentaires »

Vierge…………… de la serviette

 

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Séville, 1666. A l’église des Capucins où il est employé, un peintre nommé Murillo se lie d’amitié avec un des frères chargé du réfectoire du couvent.

Un jour, les deux amis se retrouvent et le religieux fait une requête au peintre. Il souhaiterait obtenir de Murillo un souvenir : un dessin, quelque chose qui lui rappelle avoir croisé la route de cet artiste de talent.

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Murillo n’y voit pas d’objection, seulement, il a épuisé son stock de toiles. Le frère a alors une idée. Il retourne dans le réfectoire, et revient avec… une serviette pour le peintre ! En quelques heures, ce dernier transforme le vulgaire bout de tissu en une véritable œuvre d’art.

On peut reconnaître sur celle-ci le style caractéristique du peintre sévillan. Murillo, l’un des peintres les plus célèbres du Siècle d’Or espagnol, se fit connaître grâce aux tableaux réalisés pour divers ordres religieux andalous.

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Ici, sur un fond sombre, la Vierge et son enfant brillent d’un éclat doré. La première croise le regard du spectateur avec des yeux emplis d’innocence. Le second semble vouloir s’extirper des mains de sa mère et se projeter hors du tableau vers nous.
L’atmosphère de cette composition est intimiste, avec des accents familiers et sentimentaux

Aujourd’hui, lorsque l’on visite le Musée des Beaux-Arts de Séville, le tableau est bien là mais il est… sur une véritable toile !

L’histoire serait-elle seulement une belle légende ? C’est encore un mystère. Pour autant, cette toile de Murillo a toujours conservé son nom de … « Vierge de la serviette » !

Extrait d’artips

 

Publié dans:talent |on 27 novembre, 2015 |Pas de commentaires »

La pensée du jour : le rythme

 

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« Le cosmos obéit à la loi du rythme. Tout est rythme dans l’univers, et l’être humain lui-même appartient à ce grand rythme cosmique. De manière évidente ou imperceptible, chacune de ses fonctions biologiques comme de ses fonctions psychiques est régie par les lois du rythme. Et selon sa façon de vivre, selon ses pensées, ses sentiments, ses actes, il entre plus ou moins en harmonie avec le rythme universel.

Depuis l’aube des temps, la musique, la danse sont des tentatives faites par des humains pour retrouver ce rythme universel et pour s’y maintenir. C’est pourquoi à un certain moment de leur histoire, toutes les cultures ont attribué à la musique et à la danse une origine divine. »

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 27 novembre, 2015 |Pas de commentaires »

Ici et maintenant

Trouvé sur FB sur le mur de :  Empatia_

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On m’a souvent demandé à quelle époque j’aurais aimé vivre et après avoir cherché et remonté le temps,  j’ai très vite répondu  qu’aujourd’hui me convenait, non pas parce que cette période de l’histoire de l’humanité est plaisante mais tout simplement parce qu’à chaqu’un de  ses épisodes, il y a eu, le progrès, les guerres, les injustices etc…. alors pourquoi choisir une époque inconnue qui n’est pas mieux que la nôtre ?

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Grâce à internet,on a accès maintenant en un clic à de merveilleuses histoires, de belles illustrations, des dessins naïfs qui, je l’avoue, font mes délices alors, je vous les offre pour terminer cette semaine en beauté.

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Publié dans:talent |on 27 novembre, 2015 |Pas de commentaires »

Patois de France

 

 

Patois de France : de l’importance de préserver variété et richesse des langues régionales

(D’après « L’Idéal du foyer », paru en 1903)

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De même qu’il y a eu jadis dans chaque pro­vince de France des coutumes, des usages, des costumes particuliers, de même il y eut aussi une grande variété de langages. Frères aînés de la langue française et liés, tels des fruits se nourrissant du sol et du climat, aux contrées au sein desquelles ils prirent racine, constituèrent longtemps autant d’idiomes locaux façonnant les intelligences enfantines : une richesse littéraire et ethnique que l’unicité de notre langue moderne ne doit point éclipser.

Au Moyen Age, le système féodal, essentiel­lement particulariste, ne contribua pas peu à maintenir les différences provinciales dans la langue, aidé en cela par la diversité des intérêts et surtout par les difficultés des communications. Peu à peu cependant, et sous l’influence de causes principalement politiques, ce fut le dia­lecte de l’Ile-de-France qui commença à prédo­miner.

La suite ici : http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article12557

Mutilation de l’Histoire de France :

 

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Mutilation de l’Histoire de France : détruire le passé pour glorifier le monde nouveau

(D’après « Histoire partiale, Histoire vraie » (Tome 1), paru en 1911)

Voici un siècle, dans son oeuvre en 4 volumes intitulée Histoire partiale, histoire vraie, l’historien Jean Guiraud, spécialiste de l’histoire de l’Église et professeur d’histoire et de géographie de l’Antiquité et du Moyen Âge à l’université de Besançon, dénonce les erreurs et mensonges historiques que renferment les manuels scolaires : l’Histoire la plus généralement admise enseigne selon lui ce qui est faux, et induit un désamour de notre passé doublé d’une haine de l’Ancien Régime, afin de mieux glorifier une République « donnant au monde la paix et la liberté ». Aperçu des méthodes visant à mutiler le Moyen Age et la féodalité…

Pour Jean Guiraud, la plupart des faiseurs de manuels d’histoire pèchent par une instruction superficielle qui leur a dispensé « quelques clartés de tout » sans leur permettre de rien approfondir et étudier par eux-mêmes, leur donnant à la fois un simple vernis de culture et une foi imperturbable en leur modeste bagage scientifique, fait uniquement d’emprunts et de connaissances livresques.

La suite ici : http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article12686

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