Archive pour septembre, 2015

Dans le dédale de Varanasi

 

 trouvé sur FB

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Bonjour à tous.

Voici un cliché réalisé dans le dédale de ruelles de Varanasi (Bénares).

J’espère que vous prendrez le temps de lire ce récit et le partagerez autant que faire se peut. Cette image me tient particulièrement à coeur, bien qu’elle soit sombre et assez dure à regarder.

Il y’a ici une sorte de message que je voudrais passer,en ces temps ou le débat fait rage, quant à montrer, ou pas, certaines choses en image. Mais c’est surtout l’histoire de cet homme qu’il faut retenir, et je m’en vais vous la conter par ces quelques lignes..

RÉCIT DE VOYAGE :

Cet homme, que nous appellerons Raju, je l’ai vu, pendant près de trois semaines, posé,ou plutôt échoué là, à cet endroit même, allongé sur sa paillasse, crachant et toussant sans cesse, dans l’indifférence la plus totale des quelques touristes passants dans ce quartier.

Tous les matins, je m’arrêtais dans une échoppe à quelques mètres de lui pour boire un tchaï et acheter mes provisions d’eau pour la journée. Il me saluait et je le saluais en retour avec les quelques bribes d’Hindi que je baragouinais.

J’avais remarqué dans son regard, cette détresse si pesante mais aussi, cette dignité, propre aux gens qui ont vécu d’une vie pleine et qui s’approchent lentement de leur dernier soupir.

Je lui donnais l’aumône, comme les gens du quartier, qui lui apportaient chaque jour, un peu d’eau et de nourriture.

Un matin, alors que je tirais le portrait d’une voisine et de son fils, le vendeur de l’échoppe me dit que Raju aussi voudrait son portrait. J’y avais pensé, bien entendu mais je n’avais pas osé, de peur de le blesser,d’une part et d’autre part, car ce sont des êtres humains que nous prenons en photo et pas des animaux, que nous ne sommes pas au zoo, lorsque nous sommes en reportage, à photographier la misère du monde pour notre propre plaisir.

Simplement montrer aux gens qui n’ont pas la chance de pouvoir se rendre compte par eux mêmes, et qui peut être ne se doutent pas que cela arrive aussi en bas de chez eux, partout dans le monde.

Grace à Sunny mon ami et traducteur sur place, j’ai pu me faire conter son histoire.

« Raju vit dans cette rue depuis plus de deux ans, il n’a plus aucun contact avec sa famille. Pourtant, il a bien deux enfants qui ont fondé chacun une famille, un fils commercial, et une fille médecin.

Ceux-ci vivent en dehors de Varanasi et ont donc une vie de famille correcte grâce à l’amour et l’éducation que Raju leur a offert des années auparavant.

Sa femme, partie trop tôt en raison d’une maladie infectieuse, il s’est retrouvé seul, malade, et a donc pris le Chemin de Varanasi afin d’y finir ses jours et d’achever le cycle des réincarnations, en étant inhumé au bord du Gange. »

Ce fut donc le coeur chargé d’émotions, et les larmes aux yeux, que j’ai immortalisé Raju, sur sa paillasse, redressé pour l’occasion.

Après avoir partagé un tchaï avec mon ami Sunny et Raju évidemment, j’ai pris la direction du Labo Photo ou je développais mes tirages, et ai donc imprimé et plastifié une série de 3 portraits.

Quel bonheur ce fut lorsque le lendemain midi, accompagné d’un sac de fruits et de tabac, j’ai pu lui offrir ces images… Cette fois, c’est Raju qui avait les larmes aux yeux, et c’était contagieux..

J’ai attendu un long moment avant de publier cette image car je ne trouvais pas encore les mots pour vous conter cette rencontre, et c’est le coeur empli de compassion et de nostalgie que je le fais aujourd’hui.

J’espère que Raju va bien, que l’hiver ne sera pas trop rude pour lui, mais qui sait, peut être ne verra t’il pas l’hiver….

C’est pour des moments comme celui-ci que je suis devenu Photographe  et je ne regrette strictement rien, je veux juste vous montrer qu’il y a aussi de la beauté dans la misère et c’est ce que j’ai voulu communiquer par ce cliché.

Bien à vous, d’ici ou d’ailleurs.

Maxime Nourry Photographe

Publié dans:émotion |on 11 septembre, 2015 |Pas de commentaires »

La sagesse du Petit Prince

 

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De nombreuses personnes du monde entier ont été marquées par l’histoire du Petit Prince. Et avant de lire le livre, beaucoup de lecteurs pensaient qu’il s’agissait d’un conte de fées, de princes, de princesses et de sorcières.

La grande surprise est d’y trouver une magnifique métaphore de l’amour, de l’amitié et de la vie. 

La suite ci-dessous :

http://nospensees.com/sagesse-petit-prince/?utm_medium=post&utm_source=facebook&utm_campaign=anuncio

Publié dans:Non classé |on 10 septembre, 2015 |Pas de commentaires »

les « nouveaux arrivants »

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J’avoue ne pas voir de mots pour décrire ce que je ressens lorsque je vois ce qui se passe en Europe et en France.

Il aura donc fallu le corps d’une petit enfant de 3 ans,  échoué sur une plage et un photographe qui passait  à ce moment là pour que les consciences se réveillent (les langues, c’était déjà fait) et voila que ce qui était impossible hier le devient aujourd’hui, on ouvre grand les portes des pays pour que s’engouffrent les « arrivants » venus d’ailleurs.

Mais si aujourd’hui c’est possible, pourquoi ne l’était-ce pas hier ?  pourquoi  a-t-il fallu un événement somme toute banal car des enfants morts, cela n’a pas manqué ces derniers temps pour que se produise le « miracle » ?

Parmi ces gens qui affluent par centaines de milliers, combien de VRAIES victimes de ces conflits fratricides ? combien de djihadistes se sont glissés parmi eux ? combien d’hommes qui ont choisi cette opportunité alors qu’ils n’étaient pas menacés dans leur pays ?

Un autre journaliste qui, lui aussi, se trouvait là au bon moment nous a montré les bouteilles d’eau minérale  encore à moitié pleines éventrées, , les habits déchirés , les chaussures, la nourriture donnés à ces pauvres malheureux jetés à même le sol, dédaignés par ceux qui, nous dit-on, n’ont rien et vivent un vrai calvaire.

Et maintenant que l’Europe  s’est mis sur le dos ce fardeau dont elle ne semble pas mesurer l’ampleur, que va-t-on faire d’eux ? vont-ils revendiquer, comme l’ont fait leurs frères avant eux, le droit à des cantines halal, à des mosquées,  au port du niqab pour leurs femmes, et à tout ce qui s’apparente à leurs traditions qu’ils n’ont  pas oublié de mettre dans leur baluchon ?

Français, vous êtes absents de la scène qui se joue sous vos yeux , non seulement parce que vous n’êtes pas invités à donner votre avis mais aussi  parce que vous ne savez pas dire haut et fort aux dirigeants que vous avez mis en place que vous n’êtes pas d’accord avec leur politique  et qu’avant de payer pour toutes ces « nouveautés » vous voudriez être consultés

 

Les beaux jours sont terminés et vous allez être confrontés  à des situations que vous ne connaissez pas encore mais pourtant que vous avez provoquées par votre mutisme, votre incapacité à prendre part sérieusement aux événements qui vont, si vous n’y prenez garde, tuer votre pays.

Regardez l’histoire, regardez comment de grandes civilisations se sont effondrées à cause de l’incurie de leurs dirigeants et du désintérêt  des citoyens.

Encore un petit effort,  vous y êtes presque.

 

http://observatoiredumensonge.com/2015/09/07/les-migrants-une-folie-ordinaire/

Publié dans:coup de gueule |on 7 septembre, 2015 |2 Commentaires »

Jean Prieur, un grand érudit

 

Jean Prieur, né le 10 novembre 1914 à Lille,  est surement inconnu de beaucoup.

Il est professeur français auteur de nombreuses études sur l’Histoire, l’au-delà, la vie après la mort et le paranormal, quand ces sujets côtoient le mysticisme.

Cet homme, grand érudit, attire notre attention sur une notion à la portée de tous et qui pourrait changer le comportement de beaucoup.

Personne n’est forcé d’adhérer à ses idées mais : et s’il avait raison ?

 

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Les Contes Angeliques

 

ET SI CROIRE EN NOTRE ÉTERNITÉ ÉTAIT LA CLÉ ?…

Aujourd’hui, je souhaite me faire l’écho du « coup de gueule » d’un grand monsieur, Jean Prieur, qui fêtera ses 101 ans le 10 novembre prochain ! Je partage à 100 % le fond de sa pensée qui est on ne peut plus d’actualité… Et vous ?

« Si les hommes croyaient en la survie, beaucoup moins nombreux seraient ceux qui pensent : « Tout est permis, tout est possible, il suffit de ne pas se faire prendre ; et même si l’on se fait prendre, qu’est-ce qu’on risque ? La justice humaine est si arrangeante, si laxiste (…). »

La face du monde serait changée : le mal serait moins arrogant, moins sûr de lui, à l’idée de rencontrer un jour cette justice aux balances exactes qui a pour nom : loi de cause à effet. Messieurs les assassins, poseurs de bombes, preneurs d’otages, bourreaux et violeurs d’enfants, seraient au moins retenus par la peur de se retrouver, de l’Autre Côté, dans les angoisses infligées à leurs victimes. Les bourreaux d’animaux sauraient, eux aussi, qu’ils auront des comptes à rendre.

La face du monde serait changée : le crime de sang serait plus rare. Plus rare aussi le crime mental, qui consiste à détruire psychiquement un être par la critique incessante, l’humiliation, la calomnie. Le crime mental, qui échappe entièrement à la justice humaine, est encore plus révoltant que l’autre, parce qu’il ne prend aucun risque, s’étale sur des années et parfois sur toute une existence. C’est le crime parfait, seulement parfait sur la Terre.

La face du monde serait changée : ceux qui ont opté et œuvré pour le mal seraient en partie freinés. En revanche, ceux que le malheur accable se diraient : « Je suis dans le creux de la vague, bientôt j’émergerai et, si les beaux jours ne surviennent pas ici, ils surviendront dans l’autre vie, infiniment plus longue que celle-ci. »

Les aveugles, les sourds, les handicapés, les paralysés, supporteraient mieux leur épreuve en sachant qu’elle est provisoire et que, dans un corps spirituel délivré de toute infirmité, ils verront, ils entendront, ils marcheront. Et là-bas, les aliénés recouvrent la raison.

La tentation du suicide disparaîtrait, puisque ce geste ne débouche pas sur le néant, puisque l’on retrouve Là-bas les problèmes auxquels on croyait échapper. La drogue, ce suicide partiel, ferait moins de ravages, car il faut savoir que la souffrance du manque est terrible de l’Autre Côté.

L’Au-delà, quoi qu’en pense certaine littérature qui fait dans le bleu et le rose, ce n’est pas Alice au pays des merveilles, ce n’est pas davantage Disneyland. Tout le monde n’est pas beau là-bas, et tout le monde n’est pas gentil.

Si les hommes croyaient en la survie, les prophètes de l’absurde et l’existentialisme athée auraient eu dans les années 50 moins de zélateurs. Les fanatiques, les fondamentalistes, les barbus de tout poil mettraient en ce moment une sourdine à leurs clameurs et ne feraient plus haïr le nom sacré de Dieu.

La vieillesse ne serait plus une période de stagnation et d’anxiété, mais le temps précurseur de la nouvelle naissance, l’attente du renouveau et du recommencement. « Il y a tant de choses à faire, dirait la personne âgée, avant que je m’en aille et que je disparaisse. »

Ceux qui ont perdu un être aimé, principalement un être jeune, continueraient, certes, à être déchirés sur le moment : un enfant qui meurt c’est la fin du monde. Mais l’apaisement viendrait plus vite (…).

Si les hommes croyaient en la survie immédiate et concrète, ils comprendraient le sens intime des Écritures, elles ne leur apparaîtraient plus comme des récits mythologiques, comme des recueils de dogmes incompréhensibles ; elles auraient enfin à leurs yeux un contenu objectif. Les religions, qui se présentent la plupart du temps comme des écrans entre Dieu et ses créatures, seraient enfin fidèles à leur vocation, qui est d’apporter au monde les paroles de la Vie éternelle et universelle.

Bref, si les hommes croyaient en la survie, la mort ne serait plus synonyme de fin et d’anéantissement, le mal serait moins mauvais, le bonheur moins fragile, les épreuves moins lourdes, la Révélation plus claire et la vie plus vivable (…). »

 

Publié dans:mystique sagesse |on 6 septembre, 2015 |Pas de commentaires »

Les gargarismes de mots et d’images.

 

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Nous vivons une époque très cruelle et grâce ou à cause du progrès, plus aucune information n’est passée sous silence.

C’est ainsi que nous apprenons que des guerres ont éclaté ici et là faisant des milliers de morts dans des conditions abominables, car les belligérants s’entretuent à coups de viols, de têtes coupées, et tout cela au nom d’idéaux sanguinaires.

Et comme cela ne suffit pas, il y a tous ces pauvres gens qui fuient ces horreurs et les passeurs qui les poussent à coups de milliers de dollars ou d’euros vers une mort certaine pour la plupart.

Bien entendu, un bon journaliste se doit d’être à l’affut de ce genre de scoop, avec photo à l’appui si possible et à partir d’une image odieuse il fait le buzz.

Les citoyens que nous sommes se ruent sur l’info car elle leur permet de crier haut et fort leur indignation, leur colère, après les gouvernements, les dictateurs, avec tout ce que cela comporte comme dérive possible vers : les américains, les sionistes etc et selon l’obédience politique de chacun, les communistes, les frontistes, les démocrates, sans oublier de rajouter, les végétariens pour n’oublier personne.

Ensuite, vient le temps des larmes pour lesquelles il n’y a pas vraiment besoin de kleenex puisqu’elles sont « virtuelles » après quoi, chacun retourne à ses occupations, rigole d’une bonne blague trouvée sur le net et se casse la tête pour savoir ce qu’il va bien pouvoir se mitonner le soir même ou encore regarder à la télé, hésitant entre un bon polar, un humoriste ou encore l’émission sur la copulation des libellules.

 

Mais dites moi, vous les humanistes de tous bords, ne pensez vous pas que c’était « avant »

-qu’il fallait s’inquiéter de ce qui ne manquerait pas d’arriver si…..

-qu’il fallait exiger des  gouvernements en place de faire quelque chose pour protéger ces populations,

-qu’il fallait proposer aux organismes dont c’est la mission de mettre en place des moyens de protection pour personnes déplacées,

-votre aide sur place,

-votre aide  financière,

-accueillir quelques unes de ces personnes dans votre petit nid douillet,

-faire du bénévolat afin de mettre à disposition de ceux qui en ont besoin votre savoir (instruction, soins, couture, tricot etc…) et surtout

-mettre en avant votre bonne volonté en offrant quelques heures pour soulager cette marée humaine.

Où étiez-vous lorsqu’il était encore possible de faire quelque chose ?

voici un article qui me donne raison  et qui est  passé après le mien.

instrumentalisation du cadavre d’un enfant

 

’un étranger…

Lire aussi : Mais un enfant est mort…

Cet enfant n’est certainement pas la victime d’une politique de restriction de l’immigration voulue par de plus en plus d’Européens. Il est même victime de l’inverse : d’un laxisme migratoire qui a laissé croire à son père que l’eldorado européen valait cette dangereuse traversée.
Parce que quelques heures après la folie émotionnelle, la sœur du père a parlé : la famille vivait depuis trois ans en Turquie, et envisageait de rejoindre le Canada. C’est finalement l’Europe qui a été choisie, pour une vulgaire question de soins dentaires dont le père avait besoin.
La culpabilisation peut s’arrêter là : l’homme ne fuyait plus un pays en guerre.

 

http://www.bvoltaire.fr/charlottedornellas/limmonde-instrumentalisation-dun-cadavre-denfant,203859?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=45851acc6e-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-45851acc6e-30406625&mc_cid=45851acc6e&mc_eid=22ca67b01e

 

Publié dans:coup de gueule |on 4 septembre, 2015 |Pas de commentaires »
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