danse endiablée
Été 1518 à Strasbourg. Une femme nommée Dame Troffea se met à danser frénétiquement dans une rue de la ville. Prise de convulsions, rien ne peut l’apaiser. Cette hystérie durera six jours.
En une semaine, trente-quatre autres personnes l’avaient rejointe. À la fin du mois d’août, quatre cent personnes dansaient à leur tout de manière incontrôlable dans la ville. Certains décédèrent de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral ou d’épuisement. On ne sait pas si Dame Troffea fait partie des victimes.
Les médecins locaux sont consultés. D’après eux, il s’agirait d’une “maladie naturelle” causée par le “mauvais sang”. Le traitement préconisé : maintenir les malades dans cette état de transe. Soigner le mal par le mal.
On décide donc de faire de la place dans la ville pour laisser danser librement et sans interruption, les malades. Des musiciens sont même engagés à cet effet.
Mais quand les danseurs commencent à mourir, le conseil municipal de la ville se rend compte qu’il doit revoir sa stratégie. Un nouveau diagnostic est donc établi : la danse est désormais attribuée à une malédiction envoyée par un saint en colère, Saint Guy, personnage capable de soigner, mais aussi de causer des troubles nerveux (d’où le terme de « danse de Saint Guy »).
La suite ici : https://etrepresent.wordpress.com/2014/04/19/lepidemie-dansante-de-1518/
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