Une naissance dans la douleur
Il y a cent ans naissait le mouvement Dada, en réaction aux horreurs de la Grande Guerre. À la suite de Dada, les surréalistes allaient ouvrir de nouveaux horizons et souffler un vent frais sur les « Années folles ». Isabelle Grégor raconte en images leur aventure chaotique…
« Dada » : c’est ce mot enfantin qui, choisi en ouvrant au hasard un dictionnaire, va bouleverser le paysage artistique de l’époque.
Nous sommes le 8 février 1916, au cabaret Voltaire de Zurich, en Suisse, où s’est réfugié un groupe d’intellectuels cosmopolites autour de l’écrivain allemand Hugo Ball.
Contestataires ou simplement désespérés, ils ont fui la Grande Guerre qui brûle l’Europe. Pour crier leur désespoir face à l’horreur, ils choisissent les armes de la dérision et du nihilisme.
Il s’agit de faire table rase du passé et, si possible, de terroriser cette bourgeoisie qu’ils tiennent pour responsable des combats.
Parmi eux se fait remarquer un jeune Roumain affublé d’un éternel monocle et d’un surnom sonore : Tristan Tzara (« terre » en roumain).
La suite ici :http://www.herodote.net/Dada_et_le_surrealisme-synthese-2065.php

Vous pouvez laisser une réponse.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.