Archive pour avril, 2015

conte et légendes du monde entier

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La vieille femme et l’araignée (conte amérindien)

La vieille femme cousait dans la lumière magique qui pénétrait son wigwam.
Elle travaillait avec art et précision des vêtements chauds.
C’était l’été des Indiens et bientôt l’hiver serait là, aussi aigu que les pointes
acérées du porc-épic.

Elle aimait son travail. Et du plus lointain de ses souvenirs, Bouquet de
Perles Etincelantes se voyait s’activant de son mieux, avec toujours le
même plaisir, comme sa mère et ses tantes le lui avaient appris.
Elle s’occupait du bois et de l’eau, en hiver. Elle savait tanner les peaux
de bison, en préparer la viande afin de régaler toute la famille.
A six ans, elle aidait les femmes dans les travaux du ménage.
A dix ans, elle montait à cheval comme le meilleur des guerriers et
sillonnait la plaine avec fougue.
Puis à quatorze ans, elle est devenue une vraie femme : son père l’a
mariée à Feu du Tonnerre et le temps a passé vite, très vite.
A présent, elle était une vieille femme mais les années avaient glissé
sur elle, sans entamer sa force, ni sa joie de vivre.
Quand elle riait des facéties du dernier de ses petits-fils, sa bouche
révélait l’absence de quelques dents.
Mais elle était toujours belle.

Sa peau, aussi tannée que la peau du bison, avait la couleur du soleil
couchant. La prunelle de ses yeux rayonnait du même éclat juvénile
d’autrefois et quand elle marchait, c’était d’un pas majestueux, que le
poids des ans n’entravait pas.
La tribu aimait à raconter que c’était une sage qui avait la force de l’ours
et qui avait reçu la protection du loup blanc, à son berceau.
Bouquet de Perles cousait dans le cocon que formait le cercle du wigwam.
Et tout en travaillant, elle songeait à son rêve de la nuit dernière…

Elle avait rêvé d’un bébé rieur qui gigotait sur une immense fourrure,
moelleuse et parfumée, au milieu des herbes jaunes. Ses petits pieds et
ses minuscules mains dorées s’agitaient, se balançaient pour suivre les
frémissements légers du vent.
Il était seul, sans inquiétude. Ses yeux suivaient le vol d’un oiseau puis il
éclatait de rire à chaque bruissement de feuilles des blancs bouleaux.
L’enfant comprenait le langage des arbres et du monde végétal qui l’entourait.
La terre était sa mère, le ciel son père.
Puis, le paysage s’assombrit en un instant. Une ombre grise recouvrit
l’enfant qui cessa de rire. Le vent se fit violent et la neige recouvrit aussitôt
plaines et bois.

Bouquet de Perles ne voyait plus le bébé à présent mais elle l’entendit
crier et ce sont ses pleurs qui l’ont réveillée, toute suffocante.
Quel message son rêve voulait-il lui adresser ? La vieille indienne l’ignorait.

Bouquet de Perles Etincelantes cousait, respectueuse des traditions
ancestrales dans le wigwam à l’odeur d’armoise. Les femmes avaient
récemment allumé des feux de bois pour imprégner la couverture qui
servait à la fabrication de la tente afin qu’elle garde sa souplesse, après
les pluies.
Bouquet de Perles songeait.
C’est alors qu’elle entendit des lamentations, dans un coin de son logis.
La vieille indienne interrompit son ouvrage et demanda :
- Qui pleure ? …
- C’est moi, grand-mère, dit une petite voix.
La femme leva les yeux et aperçut une minuscule araignée, au creux de
sa toile.
- Pourquoi pleures-tu ? demanda-t-elle avec inquiétude.
- Je pleure parce que personne ne m’aime. Les hommes ont peur de me
voir et disent que je suis inutile, sur cette terre. Chacun a son rôle à tenir,
et pas moi !

Bouquet de Perles se leva et regarda attentivement le minuscule et fragile
animal. Elle ressentit une immense peine pour la malheureuse.
- Je ne sais comment t’aider, ni te consoler.

Et tout en lui parlant, la réconfortant par la musique de ses paroles, la
vieille indienne laissa son regard se promener sur la toile arachnéenne.
L’araignée avait tissé un ouvrage d’une grande perfection ! Beaucoup de
squaws auraient aimé pouvoir s’enorgueillir d’un tel chef-d’œuvre. Un vrai
bijou que la lumière du soleil faisait étinceler.
Elle en admira la finesse et la légèreté aérienne. La grâce du travail était
digne des broderies et décorations de toutes les femmes du village
rassemblées.

C’est alors que Bouquet de Perles se souvint de son rêve de la nuit
précédente, aux pleurs du bébé.
- Je crois que je peux faire quelque chose pour toi, si le Grand Esprit y
consent. Dorénavant, quand tu tisseras ta toile au-dessus de l’endroit où
les enfants dorment, les mauvais rêves seront capturés à l’intérieur. Au
petit matin, ils seront détruits par le soleil. Seuls les bons rêves peupleront
les songes de nos petits.

Et comme la vieille indienne était une sage, à partir de ce jour, les
araignées eurent leur place sur cette terre, comme tous les animaux.

Elles furent les gardiennes du sommeil des enfants attirant leur proie
sans aucune pitié pour les livrer au soleil, aux premières lueurs de l’aube.

Bouquet de Perles Etincelantes cousait paisiblement dans la chaleur de
son wigwam, près du feu.

L’été des Indiens était terminé à présent. Les grands froids gelaient les
lacs qui miroitaient au soleil. Parfois, elle pensait au bébé de son rêve
qui ne pleurait plus et jouait avec le vent. Alors elle posait son ouvrage
et souriait.

http://www.lirecreer.org/biblio/contes/contes_indiens/vieille_femme_et_l_araignee/index.html

Publié dans:mythes et légendes |on 30 avril, 2015 |Pas de commentaires »

contes et légendes du monde entier

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Garder une âme d’enfant, c’est ce qui permet de voir le beau, là où il y a trop de noirceur, d’espérer, là où il n’y a plus rien à attendre et de continuer à croire aux lendemains meilleurs

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La légende de Baba Yaga

En général elle est décrite comme une vieille sorcière mais dans quelques récits elle apparait aussi comme une jeune et belle femme.

En fait elle vieillirait d’un an à chaque fois qu’on lui pose une question mais elle a la possibilité de rajeunir en buvant une décoction de roses bleues parfois apportées par les voyageurs. Mal coiffée, elle ne porte pas le traditionnel foulard sur la tête. Elle a une jambe constituée uniquement d’un os sans chair.

C’est une ogresse qui dévore les voyageurs et en particuliers les jeunes enfants, grâce à sa bouche qui s’étire du sol jusqu’aux portes de l’enfer et garnie de dents d’acier. Toutefois en dépit de son appétit vorace elle est maigre comme un squelette.

Elle se déplace en volant accroupie dans un mortier (bouilloire, buche…) magique tout en s’aidant d’un pilon comme d’un gouvernail et elle efface soigneusement ses traces avec un balai taillé dans du bouleau argenté.

Chaque fois qu’elle apparaît, un vent sauvage commence à souffler, les arbres gémissent et les feuilles tourbillonnent dans les airs. Hurlante et gémissante, une foule d’esprits l’accompagnent.

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Mais c’est sans doute sa maison qui est la plus étonnante. C’est une petite cabane en bois juchée sur deux (ou une) pattes de poulet qui peut éventuellement se déplacer. Dans certaines légendes elle n’a pas ni porte ni fenêtre mais on peut les faire apparaitre en prononçant une phrase magique. La barrière de l’enclos est constitué d’os humains surmontés de cranes dont les orbites brillent dans la nuit. Le portail est fait lui aussi d’os humains et la serrure ressemble à une bouche garnie de dents pointues et acérées. Quand un visiteur entre dans sa cabane, Baba Yaga lui demande s’il est venu de son plein gré ou s’il a été envoyé.

Baba Yaga règne sur les éléments. Ses serviteurs fidèles sont le Cavalier Blanc, le Cavalier Rouge et le Cavalier Noir.

Lorsque Vassilissa lui demande qui sont ces mystérieux cavaliers, elle répond: «Crépuscule brillant, Soleil rouge et Sombre nuit». Parmi ses autres serviteurs, il y a trois êtres sans corps et des paires de mains menaçantes, qui tombent du ciel à sa demande. Elle les appelle « mes âme amies» ou «les amis de mon cœur», mais elle est plus que réticente pour en discuter avec Vassilissa. Un autre personnage étrange lui sert de berger c’est le sorcier immortel Koshchey.

Dans certaines histoires qu’elle a deux sœurs plus âgées, qui sont également appelés Baba Yaga, juste pour vous embrouiller l’esprit!

Si elle est surtout représentée comme une vieille femme terrifiante, Baba Yaga peut également jouer le rôle d’une femme sage et serviable. Le héros ou l’héroïne de l’histoire entre souvent dans son domaine à la recherche de la Sagesse, du Savoir ou de la Vérité. Comme elle est omnisciente, elle peut tout voir et révéler les secrets à ceux qui oseront poser les bonnes questions. Parfois elle propose des cadeaux magiques aux héros et aux cœurs purs.

Elle se dit aussi l’esprit gardien de la fontaine de l’eau de la Vie et de la Mort.

- See more at: http://mythologica.fr/slave/baba.htm#sthash.OWRyEEHP.dpuf

Publié dans:mythes et légendes |on 30 avril, 2015 |Pas de commentaires »

Question

 

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Pourquoi les Juifs sont-ils si apparents sur la scène mondiale ?

http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/2928629/jewish/Pourquoi-remarque-t-on-toujours-les-Juifs.htm

Publié dans:le savez-vous ? |on 30 avril, 2015 |Pas de commentaires »

le musée du vatican

Une visite extraordinaire

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https://docs.google.com/presentation/d/1Q31Q3Ci0wdl1mu4K8ZTXwBczKE3qOiPDJBw_IDqs3Ho/edit#slide=id.p4

Publié dans:le savez-vous ? |on 28 avril, 2015 |Pas de commentaires »

la pensée du jour : appartenance

 

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« Si vous avez tendance à considérer que les êtres que vous aimez vous appartiennent, vous vous trouverez bientôt dans des situations sans issue. Un jour, vous serez obligé d’admettre que ces êtres vous échappent, et si vous ne l’acceptez pas, vous souffrirez, et vous les ferez souffrir aussi.

Plutôt que de s’obstiner dans l’idée que sa femme lui appartient, un mari devrait réfléchir: est-ce qu’elle n’existait pas déjà bien avant qu’il la connaisse? Est-ce qu’elle n’existera pas encore bien après lui? Avant lui, dans d’autres incarnations, elle a eu d’autres maris, tout comme lui a eu d’autres femmes. S’il avait toujours été avec elle, il n’aurait pas peur de la perdre. Et elle non plus, d’ailleurs. La crainte que l’un ou l’autre peut avoir d’être abandonné ou trahi prouve qu’il n’existe pas encore de lien vraiment solide entre eux; peut-être même se rencontrent-ils pour la première fois.

Il est donc inutile de se tourmenter. Les hommes et les femmes doivent se dire qu’ils sont pour cette vie des associés et faire de leur mieux pour travailler ensemble honnêtement, c’est tout. Et s’ils arrivent à créer entre eux les meilleures relations, de nouveau ils pourront se retrouver dans une prochaine vie. »

• Omraam Mikhaël Aïvanhov •

« Pensées Quotidiennes 2015″, 27 avril – Éditions Prosveta -www.prosveta.frwww.prosveta.com | Illustration de Benny H.V. Andersson - www.artofandersson53.wordpress.com

Publié dans:mystique sagesse |on 27 avril, 2015 |Pas de commentaires »

La cause littéraire : Eustache Deschamps

 

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La Cause Littéraire

Passons un peu en notre XIVème siècle, se doulz y faiz ! Voici ce soir l’ami Eustache Deschamps qui nous dict la misère de vieillir. Bele noyt dulz amis !

Je deviens courbes et bossu,
J’ois très dur, ma vie décline,
Je perds mes cheveux par dessus,
Je flue en chacune narine,
J’ai grand douleur en la poitrine,
Mes membres sens jà tous trembler,
Je suis très hâtif à parler,
Impatient ; Dédain me mord ;
Sans conduit ne sais mais aller :
Ce sont les signes de la mort.

Convoiteux suis, blanc et chenu,
Échard, courrouceux ; j’adevine
Ce qui n’est pas, et loue plus
Le temps passé que la doctrine
Du temps présent ; mon corps se mine ;
Je vois envis rire et jouer,
J’ai grand plaisir à grommeler,
Car le temps passé me remord ;
Toujours veuil jeunesse blâmer :
Ce sont les signes de la mort.

Mes dents sont longs, faibles, aigus,
Jaunes, flairant comme sentine ;
Tous mes corps est froids devenus,
Maigres et secs ; par médecine
Vivre me faut ; chair ni cuisine
Ne puis qu’à grand peine avaler ;
Des jeünes me faut baller,
Mon corps toudis sommeille ou dort,
Et ne veuil que boire et humer :
Ce sont les signes de la mort.

Prince, encor je veuil ci ajouter
Soixante ans, pour mieux conforter
Ma vieillesse qui me nuit fort,
Quand ceux qui me doivent aimer
Me souhaitent jà outre mer :
Ce sont les signes de la mort.

Eustache Deschamps (1340-1405)

Eustache Deschamps (né vers 1340 à Vertus en Champagne1 - mort entre le 21 juin 1404 et le début de l’année 1405), de son vrai nom Eustache Morel, est un poète français, qui a notamment contribué à fixer le genre de la ballade et a écrit le premier art poétique en français.

la pensée du jour : vivre dans l’harmonie

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« Vivre la vie spirituelle, c’est d’abord faire l’expérience du pouvoir de la pensée. Si vous n’obtenez pas de grands résultats, c’est que vous n’êtes pas fidèle à la tâche entreprise : ce que vous avez construit d’un côté, vous le détruisez de l’autre. Supposons que vous ayez décidé de vous concentrer sur l’harmonie : harmonie des gestes, des paroles, de tout votre être… Si vous n’avez pas appris à vous dominer, des pensées, des sentiments, des désirs chaotiques continuent à s’emparer de vous et ils détruisent au fur et à mesure ce que vous avez réussi à construire.

Pour obtenir quelque chose de solide et de durable, vous devez travailler d’une façon intelligente, organisée, continue. Et ne vous découragez jamais. Si vous n’obtenez pas de grands résultats dans cette vie, vous les obtiendrez dans la suivante.

Vous vous demandez : pourquoi pas dans celle-ci ? Parce que vous n’avez pas déjà fait suffisamment d’efforts au cours de vos précédentes incarnations.

 Ce n’est pas en quelques mois, en quelques années, qu’on arrive à de véritables réalisations spirituelles. Il faut poursuivre ses efforts sur plusieurs incarnations. Alors, comprenez que vous devez vous mettre sérieusement au travail dans cette incarnation afin de semer quelques bonnes graines pour la prochaine. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 25 avril, 2015 |Pas de commentaires »

Pour comprendre la torah – le nom du Machia’h

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Le nom du Machia’h

« Le lépreux de la maison de Rabbi »

Adapté des enseignements du Rabbi de Loubavitch par Eli Touger
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Perfection totale et failles superficielles

Nos Sages demandent1 : « Quel est le nom de Machia’h ? » et répondent : « le lépreux de la Maison de Rabbi. »2 Cela est très difficile à comprendre. En effet, Machia’h va initier le processus de la Rédemption et est associé au summum de la vie et de la vitalité. Comment son nom peut-il être lié à la lèpre (Tsaarat) qui est identifiée à la mort3 et à l’exil4 ?

Cette difficulté peut être résolue en s’appuyant sur ce qu’énonce le Likoutei Torah qui explique ce que sera une personne atteinte de lèpre :

la suite ci-dessous :

http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/1483208/jewish/Le-nom-du-Machiah.htm

 

Publié dans:mystique sagesse |on 24 avril, 2015 |Pas de commentaires »

Un simple merci

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Tous les jours, lorsque j’ouvre mon ordi et me connecte à facebook, je trouve sur mon fil d’actualité, des articles divers et variés :

-Il y a les faits du jour ( politiques, culturels, littéraires etc…)

-Blagues, humour et tout ce qui amène un sourire sur ma face ridée,

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- des citations toujours bonnes à méditer,

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-de magnifiques tableaux, illustrations, photos,

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- article sur la faune et la flore dont je me délecte,

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-les pétitions que je signe et transmets,

-certains posts auxquels je réponds,

Et je me rends compte que je passe de plus en plus de temps à décortiquer tout cela et à en faire quelque chose c’est-à-dire, les transmettre à mon tour.

Aussi je me dois de remercier tous ceux qui, un jour, m’ont demandé en ami, grâce à quoi  m’est transmis ce qu’ils ont reçu eux-mêmes ou écrits.

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Quand on a la curiosité de s’intéresser à ce qui se passe dans le monde, on a de quoi être triste et parfois même désespéré mais heureusement, il y a toutes ces citations qui remettent les choses à leur place, tous ces commentaires qui prouvent que l’on n’est pas tout seul, toutes ces créations artistiques sur bois, sur verre, sur papier, sur métal, qui sont un délice pour les yeux et un baume pour le cœur.

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Et puis aussi, il y a toute cette souffrance animale, cette cruauté infligée aux « sans voix » et également ceux qui essaient de toutes leurs forces de réparer, panser, soulager cette misère.

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A vous tous qui avez la gentillesse de vous pencher sur ce qui fait l’humanité dans ce qu’elle a de mauvais mais aussi de bon, je vous remercie d’être un jour passé sur mon chemin et d’y laisser votre emprunte par de simples « j’aime » qui en disent bien plus long qu’ils ne le laissent supposer. Yaël

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Publié dans:émotion |on 23 avril, 2015 |2 Commentaires »

la pensée du jour : la vérité

 

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« Combien de gens prétendent posséder la vérité ! Ils ignorent qu’il y a pour en juger des critères objectifs. Celui qui est dans le vrai se distingue par différentes qualités, et particulièrement par sa bonté, sa noblesse, son désintéressement.

C’est pourquoi, quand je vois quelqu’un prétendre qu’il possède la vérité alors qu’il est haineux, hargneux, vindicatif, j’ai envie de lui dire : « Eh bien, si c’est ça la vérité, ce n’est pas la peine de faire le moindre effort pour s’en approcher. »

Mais les humains ont rarement ces critères. Ils voient des énergumènes prêcher la haine et la violence au nom de la vérité, et ils sont prêts non seulement à les suivre, mais à les imiter jusqu’au crime.

Ne croyez jamais celui qui prétend avoir la vérité s’il ne vous montre pas son diplôme. Et ce diplôme n’est pas un morceau de papier, c’est un diplôme vivant que les sages et les esprits de la nature même peuvent lire de loin, car il brille, il lance des rayons. Quand on rencontre un tel être, on a la sensation d’être éclairé, réchauffé, fortifié. C’est comme si on assistait à un lever de soleil. »

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 22 avril, 2015 |Pas de commentaires »
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