Elles sont si belles !
Les plus belles églises du monde , Richar Silver les a photographiées pour le plaisir des yeux.

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Que ressent-on juste avant de mourir ? Qu’y a-t-il après la mort ? Ces questions qui taraudent le monde entier depuis des millénaires viennent de faire l’objet d’une étude très sérieuse menée par une équipe de chercheurs anglo-américaine. Ces derniers ont rassemblé des témoignages de personnes des quatre coins du monde qui ont connu une expérience de mort imminente. Ainsi, ils ont utilisé des données scientifiques et des raisons logiques pour interpréter et comprendre les visions quelques fois troublantes de ces patients. SooCurious vous en dit plus sur cette étude fascinante.
De nombreux rapports font état de cas où des individus cliniquement morts et qui avaient ensuite pu être réanimés, se souvenaient de choses étranges réelles ou non. Pour les chercheurs, lorsque le coeur s’arrête de battre, il cesse d’envoyer du sang jusqu’au cerveau et donc le patient peut être considéré comme mort. Pourtant certains prétendent que dans certains cas, il est possible que les conditions soient réversibles. Un patient mort qui se souvient de ce qui se passe dans sa salle d’opération, semble être encore conscient. Mais jusque-là ces expériences n’étaient pas réellement prises au sérieux par les chercheurs, réticents à donner du crédit à des anecdotes invraisemblables. Les scientifiques ne se sont donc que très peu penchés sur ce sujet, considéré comme en dehors du domaine scientifique.
Un patient à l’hôpital via Shutterstock
Aujourd’hui pourtant, Sam Parnia, médecin en soins intensifs et directeur de la recherche sur la réanimation à l’Université de médecine de New York, a voulu lever le voile sur ce qui se passe vraiment après la mort. Ainsi avec une équipe des 17 chercheurs venus des Etats-Unis et du Royaume-Uni, Sam a analysé des cas, recueilli des données scientifiques et ce pendant 4 ans. Au final, parmi les cas d’arrêt cardiaque, où le coeur cessait de battre et où les patients étaient considérés comme morts, seulement 16 % des patients avaient pu être réanimés. L’équipe a pu s’entretenir avec 101 d’entre eux dans le cadre de leur étude, ce qui ne correspond qu’à 1/3 des personnes revenues d’entre les morts. Le médecin explique qu’ils ont « voulu comprendre, tout d’abord ce qu’était l’expérience mentale et cognitive de la mort », puis dans un second temps déterminer si les patients qui « prétendaient avoir perçu les éléments auditifs et visuels au moment de la mort, étaient vraiment conscients ».
Ainsi l’équipe de chercheurs a pu constater que près de 50 % des participants à l’étude affirmaient se souvenir de quelque chose alors qu’ils étaient techniquement morts. L’un des exemples les plus troublants se trouve être l’histoire de Monsieur A. En 2011, Monsieur A, un travailleur de 57 ans est admis à l’hôpital général de Southampton (Angleterre) après s’être effondré au travail. Le personnel médical tentait d’insérer un cathéter lorsque ce dernier a fait une crise cardiaque. Son cerveau n’étant plus irrigué, il ne recevait plus d’oxygène. L’encéphalogramme était à plat. Monsieur A était mort. Pourtant, il se souvient de ce qu’il s’est passé ensuite. Il se rappelle dans les moindres détails des quelques minutes après sa mort.
Une femme dans un tunnel via Shutterstock
Le personnel a saisi un défibrillateur (DAE), qui est utilisé pour délivrer des impulsions afin de faire redémarrer le coeur. Il se souvient d’une voix dire à deux reprises « choc du patient ». Entre ces deux exclamations, il a levé les yeux pour voir une femme étrange lui faire des signes de l’autre bout de la pièce, vers le plafond. « J’ai senti qu’elle me connaissait, j’avais la sensation que je pouvais lui faire confiance, j’ai senti qu’elle était là pour une raison [mais] j’ignorais laquelle », explique Monsieur A. Il se rappelle que la seconde d’après, il était de nouveau dans la chambre d’hôpital, fixé par une infirmière et un autre homme chauve. Ce témoignage pourrait être simplement un parmi d’autres, mais l’histoire troublante de cet homme est corroboré par le rapport d’hospitalisation. Ainsi l’équipe médicale confirme les deux commandes verbales pour choquer le patient. La description des gens dans la salle collait aussi parfaitement avec la réalité, pourtant il ne les avait jamais vus avant sa perte de connaissance. Les actions détaillées par Monsieur A étaient exactement celles que le médecin et les infirmiers avaient réalisées pendant qu’il était mort. Pourtant, Monsieur A n’aurait biologiquement pas dû pouvoir connaitre ces détails.
Parmi les participants, seuls Monsieur A et une autre femme dont l’expérience n’a pu être vérifiée font état d’évènements qui ont eu lieu dans une situation réelle. Pour les autres, il semble que leurs histoires soient plus oniriques ou hallucinatoires. Les auteurs de l’étude ont donc pu classer ces expériences dans sept grands thèmes.
Pour Sam Parnia, « la plupart des expériences n’étaient pas conformes à ce qu’on appelle « mort imminente ». Il semble que les expériences mentales soient beaucoup plus larges que ce que l’on a recueilli dans le passé ».
Les 7 nuances de la mort que les patients ont pu décrire aux médecins :
- la peur
- la vision d’animaux ou de plantes
- une lumière vive
- la violence et la persécution
- l’impression de déjà-vu
- la vision d’un membre de sa famille
- le souvenir des événements qui ont suivi l’arrêt cardiaque
Des chirurgiens au bloc via Shutterstock
Allant d’un état de terreur à un état de béatitude, les patients ont offert leurs témoignages, certaines fois troublants, à l’équipe. Parmi ceux qui ont vécu une mauvaise expérience, un patient explique, par exemple avoir dû passer à travers une cérémonie… dans laquelle il devait être brûlé. Un autre se rappelle de quatre hommes avec lui, quoi qu’ils disent il savait qu’il allait mourir… Puis il a vu des hommes dans des cercueils enterrés tout droit. Un revenant se souvient de s’être retrouvé au fond d’une étendue d’eau. D’un autre côté, ceux qui se sont retrouvés dans un état plus que réjouissant, c’est-à-dire près de 22 % des participants, déclarent avoir connu « un sentiment de paix ou de plaisir ». Certains ont ainsi pu voir des lions ou des tigres, des éléments apaisants tels que des plantes. Tandis que d’autres ont perçu des choses plus abstraites telles que cette fameuse « lumière blanche ». Les autres voient en général des membres de leur famille. L’un des participants déclare même avoir eu un très fort sentiment de déjà-vu : « Je me sentais comme si je savais ce que les gens allaient faire avant qu’ils ne le fassent. » Des sens en éveil, une perception déformée du temps et un sentiment de déconnexion du corps étaient des sensations que partageaient beaucoup de revenants.
Pour les chercheurs il est donc « définitivement clair que les gens ont de véritables expériences au moment de leur mort », explique Sam. La façon dont ils interprètent leur expérience est par contre complètement dépendante de leurs croyances, de leurs souvenirs propres, de leur passé… Quelqu’un qui vit en Inde pourrait revenir d’entre les morts en ayant vu Krishna alors qu’un Américain vivant dans le Midwest pourrait avoir vu exactement la même chose et l’interpréter comme étant son Dieu. D’après les chercheurs, il s’agit d’un conditionnement qui nous pousse à penser, interpréter comme on nous l’a appris (même indirectement). Le co-auteur de l’étude explique que l’interprétation de ce que l’on voit après la mort est différente selon chacun car nous avons tous une manière d’interpréter des éléments peut-être similaires. Mais en réalité, aucun d’entre nous n’est capable de savoir à quoi ressemble Dieu, certains auront une image de lui avec une longue barbe blanche, d’autres le verront comme une lumière étincelante… Il est donc de même pour l’interprétation d’autres éléments, nous nous basons sur des notions trop abstraites que nous tentons de décoder.
Un homme au bout d’une route via Shutterstock
Pour l’instant, les chercheurs ne peuvent expliquer pourquoi certaines personnes peuvent se rappeler d’éléments pendant leur mort, ou que d’autres vivent des expériences plus terrifiantes que d’autres. Ils soulignent tout de même le fait qu’il semble que bien plus de personnes vivent des expériences de mort imminente que ce que l’étude reflète. Pour de nombreuses personnes, les souvenirs sont probablement et tout simplement effacés lors du gonflement du cerveau qui suit un arrêt cardiaque ou à cause de sédatifs trop puissants administrés par les médecins. Les gens ne se souviennent alors pas de leur expérience mais pour autant, elle peut les avoir affectés à un niveau subconscient. En effet certains, même sans souvenirs de ce qui s’est passé pendant leur mort, peuvent développer un trouble de stress post-traumatique tandis que d’autres deviennent étrangement plus sereins et adoptent une approche plus altruiste de la vie.
Les scientifiques qui se sont consacrés à l’étude veulent déjà pousser leurs recherches pour répondre à d’autres questions concernant cette vie après la mort. Ils espèrent également que leurs travaux aideront à aller plus loin dans le dialogue souvent trop tabou concernant ces expériences hors normes. Pour eux, la mort devrait être un sujet scientifique comme n’importe quel autre. « Toute personne avec un esprit relativement objectif sera d’accord pour dire que c’est quelque chose qui devrait être étudié un peu plus loin. Nous avons les moyens technologiques de le faire, alors il est grand temps de le faire. »
Une vision étrange via Shutterstock
Toutes ces histoires sont étonnantes. On félicite l’équipe de Sam Parnia d’avoir pris au sérieux un phénomène qui était jusque-là considéré comme relevant du domaine du paranormal. Les chercheurs devraient, selon nous, davantage s’intéresser à ce sujet qui mérite de plus amples explications. Que pensez-vous qu’il y ait après la mort ?
(suite de l’article : Le Bouddhisme : des pédagogies, enseignements et méditations différentes pour atteindre le même but : le bonheur durable)
Les enseignements du Bouddhisme, ou Dharma, s’appuient sur la culture orientale pour expliquer le fonctionnement de l’esprit de l’être humain. Nous rappelons que le Bouddhisme est uneexplication scientifique du fonctionnement de notre esprit-conscience.
Les bases du Bouddhisme et les fondamentaux du Dharma, ou enseignement du Bouddha, dont toutes les pédagogies nommées dans l’article précédent sont issues, sont basées sur la même connaissance du fonctionnement de l’esprit-conscience de l’être humain.
Quelle que soit la culture dans laquelle nous avons grandi, que ce soit au Tibet, au Japon, en France, aux Etats-Unis, notre esprit-conscience à tous fonctionne exactement de la même façon. Les connaissances bouddhistes sont valables pour tous les êtres humains, et l’application des outils permettant d’y accéder aussi, à condition de comprendre le sens du Bouddhisme, et ses bases, pour savoir le travail qui est effectué.
Nous allons les traduire ci-dessous en les reliant à notre culture occidentale contemporaine, comme nous le faisons en Reikiologie®, thérapie du toucher méditatif à l’approche bouddhiste laïque du bien-être durable. Notre démarche est de laïciser l’enseignement sur le fonctionnement de notre esprit, pour en rendre sa compréhension et surtout la possibilité de faire un travail sur soi, accessibles à tous.
La suite sous le lien ci-après :
http://www.institut-reiki.com/blog/2015/03/01/bases-principes-bouddhisme/
« Le moment est venu pour que les croyants de toutes les religions cessent de s’affronter en brandissant leurs livres sacrés comme seuls et uniques dépositaires de la parole de Dieu. Car c’est faux, oui, faux et ridicule, et la véritable foi ne gagne rien à ces querelles. Pourquoi continuer à raconter aux croyants de toutes les religions que c’est Dieu Lui-même qui a parlé aux prophètes et que les textes dits sacrés ne contiennent que des vérités éternelles ? Tous les livres sacrés sont respectables, mais ils ne sont encore que des fragments, des copies incomplètes et imparfaites du seul grand Livre véritablement écrit par Dieu : l’univers, mais aussi l’être humain que Dieu a créé à l’image de l’univers.
Certains vont crier au sacrilège, à l’hérésie. Eh bien, qu’ils crient autant qu’ils veulent ! Il n’y a que les ignorants qui seront indignés, car ils ne savent pas comment le Créateur a pensé l’univers et l’homme. Même inspirés par le Ciel – et il est certain qu’ils ont été inspirés par le Ciel – les livres sacrés ne contiennent pas uniquement et exclusivement des vérités absolues ou définitives. »
Quand le terrible décret contre les Juifs fut connu de Mardochée, ce dernier parcourut toutes les rues de Chouchane et rassembla tous les enfants juifs. Ils étaient vingt-deux mille.
Il leur parla du plan du méchant Haman et leur demanda de se joindre à lui pour les prières. Suivant l’exemple de Mardochée, les enfants se vêtirent de toile de sac et couvrirent de cendres leurs têtes juvéniles. Dans cet état ils se mirent à étudier la Torah et à prier D.ieu de toute la pureté et la sincérité de leurs jeunes cœurs.
Sitôt que le perfide Haman apprit ce que Mardochée avait fait, il dépêcha ses gardes armés afin que tous les enfants juifs fussent immédiatement enchaînés et jetés en prison.
« Demain, je les ferai tous égorger, » décida ce bourreau sans cœur.
La clameur des lamentations s’éleva parmi les Juifs de Chouchane. Toutes les mères juives se précipitèrent en larmes vers les prisons où étaient enfermés leurs enfants à qui elles apportèrent à boire et à manger, afin qu’ils eussent la force de supporter leur sort tragique.
Mais le moral des enfants était intact. Ils étaient résolus à poursuivre leur jeûne et leurs prières à D.ieu. Ils espéraient ainsi aider à provoquer la miséricorde de D.ieu en faveur du peuple infortuné.
La douleur des mères et des enfants fut si accablante, leurs larmes amères si abondantes, que les portes du Ciel ne purent tenir sous cette poussée irrésistible. Elles s’ouvrirent toutes grandes et les pleurs et les prières atteignirent jusqu’au Siège de Miséricorde du Ciel. Le Tout-Puissant se saisit alors du rouleau sur lequel était écrit l’affreux décret et le déchira. Bientôt le miracle de Pourim était célébré par les Juifs dans une atmosphère de joie et de gratitude sans borne envers D.ieu.
Extrait du Midrache
Chabad.org
www.chabad.org
« Les pessimistes se prennent généralement pour de grands philosophes, de grands sages, et ce qui est extraordinaire, c’est qu’ils arrivent à en persuader les autres. En réalité, ce sont de grands ambitieux qui désirent des choses impossibles et qui, ne pouvant les réaliser, se laissent aller au chagrin et à la misanthropie. De là, ils tirent une conception désabusée de la vie et des humains qu’ils vont exposer partout en s’imaginant faire preuve d’une grande profondeur et d’une grande lucidité. Pas du tout, et c’est même le contraire : leur vue est complètement brouillée par leurs humeurs noires.
Il est permis d’être chagriné, mais seulement à cause des difficultés ou des malheurs des autres, pas à cause de ses désirs et de ses ambitions inassouvis.
Celui qui tombe fréquemment dans cet état n’est pas très évolué, car ce pessimisme lui est généralement inspiré par sa nature inférieure toujours insatisfaite. Alors, qu’il fasse des efforts pour se sortir de là, sinon il ne saura jamais ce qu’est la vraie vie. »
LES TRANSITIONS.
À la tout fin d’un cycle, il arrive très souvent que le nouveau nous appelle mais qu’à l’intérieur de nous, les forces de fermeture de déchaînent alors pour nous empêcher de répondre à l’appel.
Ces forces sont surtout faites de peurs, d’impressions que nous n’y arriverons pas, de sentiments d’appréhension face au futur.
À côté d’elles, les forces d’ouverture nous tirent au contraire en dehors de notre zone de confort, nous appellent à nous dépasser et nous laissent entrevoir une vie magnifique.
Et nous, nous sommes comme tirés entre les deux, souvent incapables de savoir ce qui est bien et ce qui ne l’est pas.
Tant que nous sommes tirés de l’extérieur, il est impossible de faire un vrai discernement. Il faut regarder en nous.
Quels sont mes besoins? À quoi n’ai-je jamais dit oui et qui réclame d’exister?
Les plus grands changements ne sont pas extérieurs. Ils sont intérieurs. Et c’est à partir de cet intérieur que se produiront les changements extérieurs.
Être attiré par un nouveau boulot ne veut rien dire en soi tant que je n’ai pas trouvé pourquoi.
Si, par exemple, ce nouveau boulot représente un besoin d’autonomie plus grand, il convient de me demander si mon boulot actuel peut m’apporter cette autonomie désirée. Si c’est impossible, alors un changement est peut-être nécessaire.
On ne change pas l’extérieur simplement pour le changer. Il faut connaître les raisons intérieures pour lesquelles on veut ce changement.
Les forces de fermetures sont grandes, mais elles sont extérieures. Il faut ramener en soi son désir d’ouverture. Trouver ce dont on a profondément besoin.
Alors, plus aucune force ne nous dirigera.
Seulement le mouvement naturel de la vie.
Et ça sera beau.
Une veille légende hindoue raconte qu’il fut un temps où tous les hommes étaient des dieux mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fût donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci :
- « Enterrons la divinité de l’homme dans la terre. »
Mais Brahma répondit :
- « Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera. »
Alors les dieux répliquèrent :
- « Jetons la divinité dans le plus profond des océans. »
Mais Brahma répondit à nouveau :
- « Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un jour il la trouvera et la remontera à la surface. »
Alors les dieux mineurs conclurent :
- « Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour. »
Alors Brahma dit :
- « Voici ce que nous nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher. »
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose … qui se trouve en lui.
Auteur inconnu
HUMOUR
Voici une lettre écrite par une grand-maman à ses enfants et petits enfants.
Mes chers petits,
Mes mains tremblent et j’ai demandé à Louis, un infirmier très gentil d’écrire cette lettre pour moi. Ce sera mon troisième Noël à la maison Bon Repos. Je ne vous ai pas vu souvent, mais j’ai une très belle vue sur l’autoroute. Il y a un peu de bruit, de poussière, mais ça roule. Souvent, les fenêtres tremblent, mais l’infirmière m’assure que ce sont mes mains. Elle a sans doute raison. Elle est tellement gentille.
Albert,
Je sais que tu travailles beaucoup et que tu dois t’occuper de ton condo en Floride. Ta femme m’a dit un jour que vous êtes obligés de passer trois mois par année là-bas, pauvres enfants, et qu’elle a même été obligée de suivre des leçons de golf à son âge.
Francine,
Je sais que tes enfants sont obligés de faire du ski tous les week-ends et que ton mari travaille toujours, ce qui fait que tu ne peux pas te libérer pour venir me voir.
Odette,
Tu dois sans doute être en République Dominicaine avec ton nouveau mari Alfonso. J’ai vu un reportage à la télé où on nous montre combien ils sont gentils avec les Québécoises à la recherche d’amour.
Et vous, tous mes petits enfants :
Lise, Simon, Louise-Hélène, Dominique, Lucie et Martin-Paul, je réalise que vos études vous empêchent de venir saluer votre vieille grand-mère. Même pas un petit cinq minutes. Vous travaillez tellement fort pour vos études.
Surtout ne vous dérangez pas. Je vous envoie donc une photo de moi prise par mon ami Louis. Vous la trouverez au bas de la lettre.
Je vous embrasse tous très fort
Grand-maman Lucienne
P.S. J’oubliais, Louis et moi on prend l’avion ce soir pour Hawaii. J’ai gagné 52 millions à la loterie. J’ai attendu avant de vous écrire pour être certaine de ne pas vous obliger à venir nous reconduire à l’aéroport. C’est tellement pénible. Après Hawai, nous avons réservé notre place sur un super paquebot pour une croisière autour du monde. Bien entendu, j’ai annulé ma chambre à la résidence Bon Repos et vous pouvez passer prendre le petit frigo ainsi que le téléviseur noir et blanc que vous m’aviez offert en vous cotisant tout le monde.