La bible, le livre des Hébreux
La Bible est le Livre de Dieu, mais aussi celui d’un peuple : Israël. A l’aube du XXIe siècle, on peut affirmer que l’archéologie et la génétique valident définitivement cette saga, des Patriarches jusqu’au Deuxième Temple.
La Bible reste le livre le plus lu, le plus traduit et le plus vendu au monde. Elle a été publiée dans quelque 2500 langues différentes, et souvent plusieurs fois dans la même langue. 95 % de la population mondiale pourraient y avoir accès, à condition de savoir lire et d’avoir le droit de le lire (ce qui n’est pas toujours le cas).
Et pourtant ce livre – ou cet ensemble de livres étroitement liés les uns aux autres – est consacré pour l’essentiel à un seul peuple, les Hébreux. C’est le sujet quasi exclusif de l’Ancien Testament, qui constitue les trois quarts du corpus, et un sujet important du Nouveau Testament, qui lui fait suite. Si la Bible commence « par le commencement », c’est à dire la création du monde et du genre humain, elle se resserre rapidement sur l’histoire du Sémite Abraham et de sa descendance, Israël : famille, puis clan, puis nation. De même, les événements clés du Nouveau Testament, relatés dans les Evangiles, concernent-ils principalement des Israélites : Jésus au premier chef.
