Archive pour août, 2014

expression : « Tomber / rester en carafe »

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« Tomber / rester en carafe  » Être frustré, abandonné, oublié. Rester en plan. Ne plus trouver ses mots (pour un orateur).

Notre langue imagée aime bien les récipients divers. La preuve ?
« Dans un groupe, il est fréquent que la gourde ou la cruche reste en carafe, surtout si, en plus, elle traîne des casseroles. »
Mais pourquoi une carafe, ici ?

Cette expression est née à la fin du XIXe siècle.
On peut penser que celui qui reste en carafe, abandonné, se retrouve comme une cruche, comme un imbécile, le sens ayant alors glissé d’un récipient ventru à un autre.

Mais il faut aussi savoir qu’en argot, apparu un peu avant notre locution, le mot ‘carafe’ a désigné la bouche (« fouetter de la carafe », c’était avoir mauvaise haleine), celle-ci étant un récipient également destiné à contenir -même si c’est très temporairement- des liquides divers.
Or, le premier sens de l’expression s’appliquait à l’orateur, qui ne trouvant plus ses mots, restait bouche bée. Et c’est ensuite, par extension, qu’on serait passé de l’orateur qui reste en plan, à une personne quelconque dans le même état, puis à celle qui est abandonnée, oubliée.

extrait de Expressio

expression :Payer rubis sur l’ongle

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« Payer rubis sur l’ongle » Payer comptant (et totalement).

D’où peut bien venir cette expression ?
Pour ce qui est de la date, cela vient du XVIIe siècle.

A cette époque, on disait « faire rubis sur l’ongle ».
Dans son « Dictionnaire comique » publié en 1718, Philibert-Joseph Le Roux indique qu’au cours des beuveries, lors d’une tournée dédiée à un absent estimé, il était coutumier de garder au fond du verre une toute petite goutte, de la verser sur l’ongle du pouce, puis de la lécher pour marquer l’attachement porté à la personne.
Et si le verre était rempli de vin, une telle mini-goutte pouvait passer pour un rubis ().

A la même époque, c’est aussi devenu une métaphore pour dire « payer jusqu’au dernier sou ». Mais cette fois, c’étaient les poches qui étaient complètement vidées.

Le ‘rubis‘ liquide ayant été progressivement oublié, c’est le deuxième sens qui a d’abord été maintenu (le verbe payer ayant pris le dessus sur ‘faire’) avant qu’on n’associe plus l’expression qu’à un paiement comptant (mais pas forcément content) et intégral.

Extrait de Expressio

expression : il y a belle lurette

 

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« Il y a (depuis) belle lurette  » Il y a (depuis) bien longtemps.

Si on vous demande un jour ce que signifie ‘lurette’, n’hésitez surtout pas à répondre sans aucune crainte de paraître ridicule que vous ne savez pas.
En effet, personne ne le sait, puisque ce mot n’existe pas.
Et pourtant on l’utilise dans notre locution. Etonnant, non ?

L’expression telle que nous la connaissons aujourd’hui est attestée dès 1877.

Le pseudo-mot ‘lurette’ vient de la contraction de la fin de ‘belle’ avec le mot ‘heurette’ ou ‘hurette’, dans une expression qui est utilisée avec des petites variantes dans les dialectes de plusieurs régions : « il y a belle heurette ».

Dans cette dernière, on trouve le diminutif ‘-ette’ accolé à l’heure qui voudrait normalement dire « une petite heure »

sauf qu’elle est précédée de l’intensif « belle » qui donne au tout une échelle autrement plus vaste (comme dans « un sacré bout de temps », par exemple, où le « bout de temps » se trouve d’un coup sacrément démultiplié).

Extrait d’Expressio

Ne juge pas si tu ne veux pas être jugé.

 

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Un pays qui veut donner des leçons à un autre se doit d’être irréprochable pour avoir un certain crédit et être écouté.

 

La France et les français ont cette propension à se croire au dessus de tous les autres peuples et de ce fait, s’octroient le droit de juger, de condamner, de prendre partie et…………..de refaire l’histoire.

 

Mais cette même France n’a-t-elle pas été un empire colonial du XVIème siècle au XXème? colonisant de nombreux pays pour s’approprier  leurs richesses et  n’a-t-elle pas participé de façon plutôt active à la traite des noirs ?

 

La liste des pays colonisés est longue, en voici quelques noms :

 

Antilles,  Saint Domingue, Martinique, Guadeloupe, Indochine Polynésie française, Nouvelle Calédonie, Nouvelles Hébrides, Algérie, Sénégal, Gabon Guyane, Saint Pierre et Miquelon……………….

 

On découvre aussi que les raisons de la colonisation étaient multiples et évoluaient avec le temps :

 

1)   Rivalité des puissances avec l’empire austro-espagnol

2)   Propagation de la foi chrétienne

3)   Justification physiocratique : les colonies devaient fournir ce que la métropole n’assurait pas : sucre, café etc……et comme il faut beaucoup de main d’œuvre et que les colons étaient en petit nombre, ils firent  venir des esclaves africains.

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Est-il utile de rappeler que tout ceci s’est fait à coup de fouet puisque les blancs avaient droit de vie et de mort sur les esclaves et les habitants des pays conquis ?

 

Ceci explique surement le complexe post colonial qui a donné naissance aux pacifistes et humanistes qui, ne supportant pas cette culpabilité, essaient de la faire disparaître sous des paroles creuses d’amour et de paix qui ne font qu’exacerber les tensions existantes.

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Alors Messieurs les censeurs, avant de prononcer vos verdicts, regardez-vous un peu droit dans les yeux et reconnaissez que vous n’êtes pas mieux que ceux que vous jugez et comprenez aussi que des conseils venant de coupables tels que vous ou vos ancêtres ont pu l’être n’ont aucune valeur aux yeux de ceux que vous condamnez.

 

Yaël

Publié dans:coup de gueule |on 8 août, 2014 |3 Commentaires »

expression : C’est coton

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« C’est coton  » C’est difficile, pénible.

Cette signification argotique de ‘coton’ date de la deuxième moitié du XIXe siècle.

Elle viendrait à la fois du fait que le tissage de ce matériau nécessitait une attention très soutenue pour empêcher l’apparition de bourres de coton néfastes à la qualité de la production, et du fait que les poussières de coton qui flottaient dans l’air provoquaient des problèmes respiratoires et oculaires.

L’expression serait née de ces tâches pénibles dans les filatures avant de s’étendre à toute tâche ou activité difficile.

Extrait de Expressio

Un irrépressible besoin de beauté

Un irrépressible besoin de beauté dans un monde que l’humain ne cesse de détruire.

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Publié dans:nature, talent |on 7 août, 2014 |Pas de commentaires »

quelques gouttes d’imagination et beaucoup de talent.

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Il ne faut pas grand chose…. si ce n’est beaucoup de talent.

http://www.ladepeche.fr/diaporama/il-transforme-les-feuilles-mortes-en-oeuvres-d-art/1617997-sipa-rex40331963-000001.html

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Publié dans:nature, talent |on 7 août, 2014 |Pas de commentaires »

pensée du jour : La spiritualité ne met pas à l’abri des épreuves.

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 Que les choses soient claires : un enseignement spirituel vous donne des connaissances, des méthodes, il vous découvre des horizons insoupçonnés, mais il ne vous met pas à l’abri des épreuves. Dans l’existence, quel que soit le chemin que l’on prend, bon ou mauvais, on rencontre des difficultés. Ces difficultés ne sont peut-être pas de même nature et, surtout, on les vit différemment, mais on n’y échappe pas.

La faiblesse, la vulnérabilité sont des dangers qui guettent les adeptes d’un enseignement spirituel. Parce qu’ils ont choisi le chemin de la lumière, ils s’imaginent qu’ils vont avancer sous la protection de puissantes entités, à l’abri des accidents, des maladies, des attaques de gens malveillants. Alors, quand ils ont à affronter des épreuves auxquelles ils ne s’attendaient pas, ils ne savent pas comment faire face et ils s’effondrent.

Désormais, chacun doit savoir par avance qu’un enseignement spirituel ne lui prépare pas un refuge où il sera à l’abri des accidents de la vie ; mais en donnant une lumière, des méthodes, il fait tellement plus ! Alors, éclairez-vous à cette lumière, pratiquez ces méthodes : quoi qu’il arrive, non seulement vous resterez ferme, inébranlable, mais vous deviendrez aussi capable d’aider ceux qui sont dans la tourmente.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 7 août, 2014 |Pas de commentaires »

Je sais que tu m’entends

 

 

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C’est à toi que je veux parler, Hadar!

Oui, car je sais que tu m’entends.

Nous t’avons cru capturé et avons redouté de revivre ces terribles mois d’attente et d’angoisse qui ont précédé le retour de Gilad.

Toi, tu ne reviendras pas, comme ne reviendront pas la soixantaine de nos valeureux frères morts au combat.
Alors, tu es devenu comme un symbole.
Le symbole du sacrifice.
Le sacrifice de nos sœurs et frères qui se battent pour leur terre, leur patrie et une certaine idée de la liberté, de la paix et de la démocratie.

C’est pourquoi, tant que le légitime combat d’Israël ne sera pas achevé, tu seras toujours là, comme un fil rouge, qui nous rappellera notre devoir de soutien à Israël, notre devoir de combat face au terrorisme, à l’intégrisme, au radicalisme et à l’antisémitisme.

Alors, je te parle, comme je parle à mes fils, et je te dis que je suis bouleversée par toutes ces jeunes vies anéanties par la faute d’ennemis qui ne respectent rien, pas même leur propre population, dont ils se servent comme bouclier humain.

Nous avons tant de choses en commun Hadar, et c’est ce qui fait notre force.
Le respect de la vie, l’éducation, la culture, le progrès, une certaine idée de l’humain, la foi en l’humanité et la combativité.
Ton sacrifice ne sera pas vain.
Nous te devons, comme à tes sœurs et frères, de ne rien lâcher et d’être dignes de toi.

Et tu sais quoi Hadar ?
Ta photo va rester sur mon réfrigérateur et elle ne me quittera pas.
Elle représente tout le sacrifice des tiens, les nôtres.

Pascale Davidovicz

Expression : faire la cour à quelqu’un

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« Faire la cour (à quelqu’un)  » Chercher à séduire une autre personne.
Anciennement, chercher à gagner la faveur, les bonnes grâces de quelqu’un.

Les méthodes d’approche ont évolué au cours des siècles, même si le but final reste toujours le même : former un couple, qu’il soit de courte ou de longue durée.

Mais avant d’être restreint à un usage galant (plus ou moins, parce qu’on ne peut pas vraiment dire que la version moderne est un parangon de galanterie), faire la cour avait une utilisation plus générale dès le XVIe siècle.

En effet, il faut penser à ce qu’étaient la ‘cour’, le domaine et l’entourage du roi, et les courtisans de cette époque, ceux qui s’affairaient autour du souverain à lui faire la cour, non pas dans le but de partager le même lit, mais simplement pour s’attirer ses bonnes grâces, être bien vu de lui et, autant que possible, en obtenir diverses faveurs.

Et, même si elle en était originaire, cette expression ne s’utilisait pas uniquement à la cour, mais partout où une personne cherchait à se faire bien voir d’une autre.

Puis, lorsqu’elle a été limitée à l’usage en galanterie et utilisée telle quelle depuis le milieu du XVIIe siècle, son but est resté le même : se faire bien voir, obtenir des faveurs de la part de la personne ‘courtisée’.

Extrait d’Expressio

Publié dans:jouer avec les mots - expressions |on 6 août, 2014 |1 Commentaire »
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