Archive pour août, 2014

REHABILITATION

 

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La chauve-souris est à la base d’une abondante littérature fantastique mais surtout elle est très méconnue.

Elle vole avec ses mains, elle voit avec ses oreilles, elle regarde le monde à l’envers.

Il est donc grand temps de la mieux connaître afin de participer en connaisseur à la « nuit de la chauve-souris » qui a lieu le 24 Aout

http://www.nuitdelachauvesouris.com/quest-ce-quune-chauve-souris.html

Publié dans:animaux |on 15 août, 2014 |Pas de commentaires »

expression : Donner du fil à retordre

expression donner du fil a retordre

illustration de Michel Duguay

« Donner du fil à retordre  »  Causer des difficultés, des ennuis, des embarras (à quelqu’un).

Le sens actuel de cette expression date de 1680 et son origine la plus courante, une fois qu’on la connaît, paraît très claire.

Autrefois, « retordre du fil », c’était assembler en les torsadant deux ou trois brins d’un fil plus fin pour constituer un fil épais et plus résistant.
Or, il semble que, contrairement au simple filage qui pouvait se faire presque sans y penser, obtenir un fil retors uniforme et à l’épaisseur à peu près régulière était un travail extrêmement difficile, entre autres en raison de l’inégalité des fils constituants.
Et cette difficulté aurait été suffisamment importante pour donner naissance à notre expression.

Cependant, on doit quand même noter que, avant son sens actuel, vers 1630, cette expression a d’abord signifié « se prostituer » sans qu’on sache réellement expliquer pourquoi.
De là à imaginer que l’origine la plus répandue n’a été imaginée qu’a posteriori…

Extrait de Expressio

On se détend maintenant : le test de la girafe

fichier zip Test de la Girafe

 

fichier pps Test_de_la_Girafe (1)

Publié dans:astuces |on 14 août, 2014 |Pas de commentaires »

les aventure de « Zizi le chanceux »

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http://www.koreus.com/video/aides-graffitis.html

Publié dans:humour |on 14 août, 2014 |Pas de commentaires »

expression : bon an mal an

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« Bon an, mal an  »

En moyenne (avec une notion de durée).
Selon les années (ou d’autres périodes de temps, maintenant).

Employée au moins depuis le XVIIe siècle, cette expression se comprend aisément.

Elle a d’abord été associée à des activités répétitives sur une longue durée ; la ‘moyenne’ tient compte des bonnes et des mauvaises années qui se succèdent.
Ainsi en est-il dans un vignoble, par exemple, de la production de vin dont la qualité et le volume varient au fil des ans mais qui, bon an, mal an, restent sans grandes surprises, si les techniques n’évoluent pas, ni les surfaces cultivées.

Elle s’utilise maintenant beaucoup plus largement, même si la durée n’est plus un multiple d’années.

Il ne faut pas oublier que ‘an’ vient du latin ‘annus’ qui désignait l’année mais aussi la récolte. La variabilité de la qualité et du volume des récoltes dans le temps, a un très probable lien avec la naissance de l’expression.

extrait de Expressio

la Mamé

La mamé

 

http://www.dailymotion.com/video/xsyexf
Publié dans:Non classé |on 13 août, 2014 |Pas de commentaires »

La conscience de Victor Hugo

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La conscience

Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l’ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l’espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »

Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornes
L’oeil à la même place au fond de l’horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l’on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l’eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l’aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d’elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu’il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d’Enos et les enfants de Seth ;
Et l’on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d’enfer ;
L’ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d’entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l’aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L’oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit :  » Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C’est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre

Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre
Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain,
L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn.

Victor HUGO (1802-1885)
(Recueil : La légende des siècles)

expression : Prendre le large / mettre les voiles

 expression  prendre le large

« Prendre le large / mettre les voiles  »  S’éloigner, s’éclipser, s’enfuir.

Voilà deux expressions de même sens dont personne ne pourra nier l’origine maritime.

 Prendre le large, c’est aller vers le large, donc s’éloigner de la côte et des gens qui y sont en train d’agiter leur mouchoir pour dire adieu à celui qui a pris la mer et s’en va vers l’aventure  avec une possibilité de non retour, tellement la mer peut être capable de faire disparaître qui elle veut.

Et, lorsque c’est à bord d’un voilier qu’on quitte le plancher des vaches, pour prendre le large, il faut d’abord hisser (ou mettre) les voiles.

Nous avons donc ici affaire à deux métaphores maritimes qui illustrent un départ, un éloignement et, par extension, une fuite.

La première des deux date du XVe siècle.

La seconde, dans sa forme actuelle, est beaucoup plus récente puisque attestée vers 1900, mais elle existait déjà sous la forme « bander ses voiles » au XVIIe.

Extrait de Expressio

expression : Faire devenir chèvre

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« Faire devenir chèvre  »  Faire enrager.

Savez-vous que la chèvre est un bovidé ? De la sous-famille des caprins, certes, mais un bovidé quand même, comme la vache.
Animal très tôt apprivoisé (8000 avant J.C.) car capable de fournir du lait, de la viande, du cuir et des outils en corne, il s’est aussi rendu célèbre en tant qu’instrument d’une torture très particulière : le pédilingus

Mais quel peut être son lien avec ce qui habite un bonhomme en rage ?

Au XVIIe siècle, « devenir chèvre » voulait dire « se mettre en colère », l’expression succédant à « prendre la chèvre » utilisée auparavant.

Cette expression vient simplement du comportement de l’animal qui est réputé être brusque et avoir des accès de violence soudainecomme s’il était en colère, comme notre bonhomme devenu chèvre.

[1] Le mot chèvre est d’ailleurs issu du latin ‘capra’ duquel nous arrivent aussi les mots ‘cabriole’ et ‘caprice’.

Extrait de Expressio

citations sur les étoiles

 

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« Le génie est le phareD-ieu est l’étoile.  »    de Victor Hugo

 

 

« Notre étoile est en nous et, de nous, il dépend qu’elle soit bonne ou mauvaise.  »

de Charles Beaudoin

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