Archive pour août, 2014

la pensée du jour : spiritualité et vérité

 

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« La vérité est un problème philosophique, mais c’est aussi un problème pratique. Car une vérité n’est pas complète tant qu’on s’en tient au plan de l’intellect, de la pensée. Pour qu’elle soit complète, il faut la faire descendre dans le plan du sentiment, et plus bas encore dans celui de l’action. Théoriquement, intellectuellement, chacun peut être prêt à admettre une vérité : tant qu’il s’agit de théorie, cela n’engage pas à grand-chose. Mais il faut qu’il accepte ensuite cette vérité dans son cœur, et qu’il arrive enfin à la concrétiser par des actes. Et alors là, quelles difficultés !

Prenons un exemple très simple. Théoriquement, il est assez facile d’admettre comme vérité que tous les hommes sont frères. Mais avoir pour eux tous des sentiments fraternels, c’est déjà beaucoup plus difficile. Quant à agir fraternellement quelles que soient les personnes et les circonstances, alors là, c’est la chose la plus difficile au monde et, il faut le reconnaître, la moins bien réalisée.

Quand on leur explique ce qui est juste et bon, combien de gens disent : « J’ai compris, j’ai compris… » mais ils agissent ensuite contrairement à toutes les lois de la justice et de la bonté, parce qu’ils n’ont pas conscience que le cœur doit aussi dire son mot et la volonté se mobiliser pour réaliser. Or, toute idée qui n’est pas réalisée est presque inutile.

Lorsqu’on nourrit une pensée juste, on doit arriver à l’aimer suffisamment pour vouloir agir en conformité avec elle. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 21 août, 2014 |1 Commentaire »

expression : « (Ne pas) être aux pièces »

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« (Ne pas) être aux pièces  »

(Ne pas) être pressé, (avoir) ne pas avoir tout son temps.

« pièce » est un mot qui a des quantités de sens, de la pièce d’un logement, la pièce de monnaie, le morceau (de tissu, de puzzle…) ou encore la pièce d’artillerie, celle de théâtre ou celle à conviction (cette liste est loin d’être exhaustive).

Autrefois, on désignait aussi la « dame de compagnie », celle qui faisait payer l’utilisation de ses charmes, par « la pièce de campagne »‘ ou, pour signifier « longtemps », on disait plutôt « bonne pièce ».

Le tout, maintenant, est de savoir laquelle de ces pièces est à l’origine de notre expression.

Eh bien cela vient du XIXe siècle, à une époque où, dans certains métiers, les employés étaient payés non pas à l’heure ou au mois, mais à la pièce produite (pratique qui existe encore de nos jours, même si elle n’est pas très répandue).
Celui qui était aux pièces était celui qui pouvait travailler suffisamment vite pour produire beaucoup de pièces et, ainsi, s’assurer un salaire décent.

Par extension, hors du contexte d’emploi et de salaire, celui qui est aux pièces est celui qui est pressé.

Extrait de Expression

Pour mon amie Marie-Thérèse

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Jean Anglade, né le 18 mars 1915 à Escoutoux dans le Puy-de-Dôme, est un écrivain français.

C’est un auteur discret, apparaissant très rarement à la télévision mais malgré cela, son succès est bien réel et il est une référence dans la culture littéraire d’Auvergne.

Prix du roman populiste en 1957 pour « l’immeuble » il reçoit le prix des libraires en 1962 pour « la foi et la Montagne ».

Publié dans:Non classé |on 19 août, 2014 |Pas de commentaires »

Ne rien jeter, tout garder ça vous tente ?

 

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La syllogomanie ou accumulation compulsive, est le fait d’accumuler de manière excessive des objets (sans les utiliser), indépendamment de leur utilité, de leur valeur ; parfois sans tenir compte de leur dangerosité ou de leur insalubrité.

L’accumulation excessive peut aller jusqu’à affecter la mobilité et interférer avec des activités de base, comme faire la cuisine ou le ménage, voire se laver ou dormir.

On ignore s’il s’agit d’un trouble isolé ou, plutôt, du symptôme d’une autre affection, comme un trouble obsessionnel compulsif.

Elle apparaît vers la pré-adolescence, devient chronique et tend à s’aggraver avec les années2, avec des exacerbations souvent en rapport avec des chocs émotionnels4.

Caractéristiques générales

Le trouble est défini par :

  • une accumulation volontaire ou incapacité à jeter un grand nombre de possessions qui semblent à toute autre personne inutiles ou d’un intérêt très limité ;
  • un lieu de vie encombré au point de limiter les mouvements ;
  • un inconfort et souffrance causés par l’amoncellement des objets.
  • Les frères Langley et Homer Lusk Collyer, dits « les ermites de Harlem », qui avaient accumulé 136 tonnes de bric-à-brac dans leur immeuble de trois étages à New York, moururent en 1947 victimes des traquenards qu’ils avaient installés dans leur demeure pour décourager les pillards lorsque l’aîné fut écrasé par une valise et trois énormes liasses de journaux alors qu’il rampait dans un tunnel de journaux pour apporter à manger à son frère paralytique aveugle, qui mourut alors à son tour de faim quelques jours plus tard.
Publié dans:sante |on 18 août, 2014 |Pas de commentaires »

Léon le camé, (ou peut-être l’inverse) ?

 

 

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 eh bien, j’en apprends de belles !

-Il a deux yeux comme nous mais il peut regarder dans deux directions différentes à la fois.(et ne lui dites pas qu’il louche sinon, vous allez le vexer)

-sa langue s’allonge à tel point qu’en cas de bisou amoureux, il peut ramener en surface votre repas de la veille.

-la queue très longue chez certaines espèces sert  à s’accrocher solidement là où il a élu domicile (chez nous l’utilisation est différente)

-les doigts sont dits : zygodactyles (et là vous irez chercher la définition dans le dictionnaire car je suis fatiguée de tout faire pour vous)

Et comme ces Messieurs-dames ne font rien comme tout le monde  voici encore quelques anomalies :

-Certaines femelles sont vivipares et d’autres ovipares

-la reproduction à lieu selon les cas, une fois par saison ou encore de multiples fois.

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-Ces dames peuvent retenir le sperme des mâles durant plus d’un mois et s’auto-féconder (ça dépend de leur carnet de rendez-vous)( espèces de Furcifer et de Bradypodion)

-le temps d’incubation lui aussi est variable : entre cinquante et cent jours chez certaines espèces mais peut atteindre une année voire même deux chez d’autres.

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-et comme si cela ne suffisait pas, on a aussi noté des espèces dites « intermédiaires » techniquement ovipares mais donnant naissance à des œufs contenant  des embryons quasi-viables qui éclosent au bout d’un mois environ. (Rhampholeon marshalli)

Je vous ferai grâce de longues explications sur leurs changements de couleur dûs à des chromatophores (ça aussi vous chercherez dans le dico.) et activés grâce à des hormones. Mais sachez que contrairement aux idées reçues indiquant que ces changements de couleur permettent le camouflage, il s’agit en fait, dans la plupart, des cas de communication sociale :

-les couleurs sombres marquent la colère, l’agressivité, avec des variations des rayures sur les flancs et des signaux visuels changeants qui se concentrent sur la face des combattants ;

-les mâles utilisent des couleurs claires et variées pour courtiser les femelles (voyez- vous nos hommes en costume rose bonbon pour nous faire la cour ?)

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Y a-t-il quelque chose à ajouter ?

Publié dans:animaux, humour |on 17 août, 2014 |Pas de commentaires »

LA LEGENDE DU CERF-VOLANT

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par Chen Jiang Hong.

En Chine, au printemps, chaque année, le ciel au-dessus des toits s’emplit soudain de couleurs vives : c’est la fête du cerf-volant. Très tôt, ce dimanche matin, le jeune Dong-Dong et son grand père arrivent place de la Cité interdite, munis de leur cerfvolant à eux. Ils l’ont fabriqué de leurs mains, avec amour. Et ils l’ont baptisé Grand Dragon.

Tout l’hiver, Dong-Dong n’a vécu que pour cette minute exaltante, où son cerf-volant s’envolerait enfin. A présent, sa fierté est immense. Tout le monde, autour de lui, s’extasie sur le Grand Dragon, qui évolue là-haut avec maestria, dans toute sa splendeur.

Hélas ! Le fil ne résiste pas à la force du vent. Il casse et voilà le grand Cerf-Volant livré à lui-même, et qui s’en va en tournoyant dans les rafales, pour terminer sa course folle en se déchirant au toit du temple. Dong-Dong fond en larmes. « Quel malheur ! Nous avions mis si longtemps à fabriquer notre cerf-volant ! » Son grand-père le console : « Ne pleure pas, Dong-Dong, nous en ferons un autre et, cette fois, nous l’attacherons à un fil solide. »

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Dong-Dong voudrait au moins récupérer l’épave du Grand Dragon. Son grand-père l’en dissuade : « Comme tu sais, la Cité interdite était un lieu réservé à l’empereur. Aujourd’hui on n’a toujours pas accés au temple. » L’enfant ravale ses pleurs. Le vieillard lui caresse le front : « Sais-tu au moins pourquoi nous voyons aujourd’hui tant de cerf-volants audessus de nos têtes ? C’est une belle histoire, je peux te la raconter. »

Dong-Dong oublie son chagrin. Ses yeux s’allument : « Oh ! Oui, grand-père. S’il te plait ! »

Hé bien voila  dit le grand-père. Il y a très longtemps, dans une ville ancienne, vivait une famille dont le père était peintre et dont le fils s’appelait Ming-Ming. Le petit Ming-Ming aimait regarder son père au travail. A l’occasion, il l’aidait à préparer son encre ou à calligraphier. Ainsi élevé dans l’habitude du trait de couleur, Ming-Ming devint lui-même, très tôt, un peintre fort habile.

Dans la maison voisine, vivait un médecin dont la fille, nommée Ying-Ying, était une de ces délicieuse petites créatures qui semblent nées pour faire la joie de leurs parents. Ming-Ming et Yin- Ying avaient à peu près le même âge et ne se quittaient jamais. Ils jouaient ensemble, riaient ensemble et grandissaient ensemble, dans un climat de bonheur paisible.

Les année passèrent, Ming-Ming devint un beau jeune homme mais aussi un artiste célèbre, qui gagnait des fortunes avec ses paysages et ses portraits, que lui achetaient les riches notables de la ville.

De son coté, Ying-Ying embellissait de corps et d’âme. Elle secondait son père dans l’exercice de sa médecine, préparant et dosant des remèdes pour soulager les malades. Sa grâce et sa gentillesse lui attiraient l’admiration de tous et lui valaient aussi quantité de prétendants, qu’elle refusait l’un après l’autre, car aimait Ming-Ming d’un amour aussi exclusif que réciproque. Les deux jeunes gens, toujours inséparables, n’attendaient que l’occasion de s’unir. Finalement on fixa la date de leur mariage au printemps prochain.

Sur ces entrefaites, l’Empereur, en promenade, vint à passer devant la maison du médecin. Apercevant la ravissante Ying-Ying, il ordonna à son premier serviteur : « Tu m’amèneras cette jeune fille au palais, je veux l’avoir au nombre de mes concubines. »
A l’annonce du malheur qui la frappait, Ying-Ying crut mourir de désespoir. « Je n’irai pas au palais. Je m’enfuirai. Je ne te quitterai jamais », sanglotait-elle auprés de son bien-aimé, dont le coeur s’était brisé.

Malgré sa tristesse, Ming-Ming cherchait une solution. « Fuir est impossible, nos maisons sont surveillées. Il faut que nous trouvions un autre moyen. » Finalement, un soir, Ming-Ming parut chez Ying-Ying avec un portrait qu’il avait fait d’elle, en pied, grandeur nature, d’une ressemblance à s’y méprendre, et qu’il avait découpé et collé avec soin.

« Crois-tu que j’ai le coeur à plaisanter ? » lui reprocha la jeune fille en le voyant arriver le sourire aux lèvres.
Ming-Ming répondit : « Je ne plaisante pas. Jamais je n’ai été plus sérieux. J’ai trouvé le moyen que tu ne partes pas pour la palais : je t’apporte celle qui va s’en aller à ta place. »

Le triste jour arriva néanmoins où les gens de l’Empereur se présentèrent chez Yin-Ying pour l’emmener au palais. A peine leur palaquin s’était-il arrêté devant la porte de la jeune fille, Ming-Ming lança en l’air de toutes ses forces le portrait de sa bien-aimée, qui s’éleva comme un oiseau, à la stupeur générale.

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« Regardez ! Ying-Ying s’envole ! Elle monte au ciel ! »
Les officiers de l’Empereur n’en coyaient pas leurs yeux.
« Rattrapez-la ! Rattrapez-la ! » criaient-ils à leurs hommes.

Mais Ming-Ming manoeuvrait adroitement et le portrait gagnait de la hauteur. L’escorte s’en retourna bredouille, très impressionnée.

Finalement les deux jeunes gens quittèrent le ville et s’enfuirent aussi loin qu’ils le purent vers le sud. Là, ils se marièrent, furent heureux et eurent un enfant, un fils qu’ils éduquèrent dans le respect de tout ce qui vole.

Fort du succès de son stratagème, Ming-Ming se consacra désormais à la décoration des cerf-volants, art dont il transmit les finesses à de nombreux disciples, pour le plus grand charme des fêtes aériennes dont l’habitude s’est perpétuée jusqu’à nos jours.

C’est ainsi qu’aujourd’hui encore, la tradition chinoise veut que le ciel s’anime de cerf-volant dans toutes les grandes occasions : pour le plaisir de l’oeil, pour la joie de l’esprit et aussi pour le jeu d’adresse : s’en servir demande beaucoup de savoir faire. Et de nos jours, les cerf-volants sont partout, dans tous les cieux du monde…

Pour finir, le grand-père dit à Dong-Dong : « Si tu fais bien attention, tu remarqueras qu’il y a toujours un cerf-volant, parmi les autres, qui représente un belle jeune fille. En voyant celui-là, pense à Ying-Ying et à son envol fabuleux. »

Dong-Dong a beaucoup aimé l’histoire : « Merci, grand-père. Demain, à l’école, je la raconterai à tous mes amis. Mais maintenant rentrons. Il faut que nous fabriquions un nouveau cerf-volant. »

Ici une version (pdf) à télécharger

http://www.manubambou.com/?nav=manubambou&pag=lalegendeducerfvolant

Publié dans:mythes et légendes |on 17 août, 2014 |Pas de commentaires »

voyage au bout du monde

 

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Chachapoyas est l’actuelle capitale du département péruvien d’Amazonas.

Il y a mille ans,  c’était le centre d’une région où se développa une civilisation pré-incaïque fort mal connue. Cette tribu indienne particulièrement belliqueuse, fût la seule  à vouloir vivre sur les sommets andins, autrement dit « dans les nuages ».

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Les Chachapoyas sont à l’origine d’une énigme historique. En effet, on les nommait aussi les « Indiens blancs ». Certains les imaginent  comme les descendants de voyageurs européens.

Ce fût la tribu qui s’opposa le plus férocement et le plus longtemps aux tentatives de conquête des Incas.

D’où leur nom : les Chachapoyas (ce qui signifie  »Guerriers des nuages »)

Publié dans:terre des hommes |on 17 août, 2014 |Pas de commentaires »

de « A » jusqu’à « Z »

écrire

Au début tout se passait bien, il n’y avait ni ordre ni méthode, chacune était, allait, se mettait où bon lui semblait et puis voilà que les humains étaient arrivés. 

Pendant quelques temps, ils s’étaient tenus tranquilles, occupés surtout à trouver de quoi manger et puis, petit à petit, quand ils avaient su allumer le feu, cuire leurs aliments s’habiller de peaux de bêtes, ils s’étaient dit qu’il serait temps de se parler, non pas par borborygmes comme ils l’avaient fait jusque là mais par mots,des grands, des petits, des gentils, d’autres moins, peu leur importait, ils voulaient du vocabulaire alors, les plus intelligents s’étaient assis en rond dans la grotte, avaient fait des gestes et émis mille grognements  pour en arriver à la conclusion, non sans mal, que les lettres dont ils connaissaient l’existence mais pas l’utilisation leur serviraient de base pour fabriquer ce qui s’appellerait plus tard, des mots, des phrases, des meetings , des dictionnaires et des académiciens. 

Comme elles avaient ri lorsqu’elles avaient entendu les primitifs essayer de prononcer les mots les plus simples, et quand les lettres s’étaient rendue compte qu’on allait leur donner un accent, des qualifications propres, qu’on allait les associer à de la grammaire, elles ne s’étaient pas trop inquiété car de tout cela, elles se foutaient un peu  mais quand il avait été question de les aligner par ordre d’importance, là, l’émoi était arrivé à son comble. 

Heureusement, les bipèdes avaient mis beaucoup de temps pour s’entendre ce qui leur avait permis de s’habituer à l’idée et de continuer d’exister comme si de rien n’était. Mais lorsque la liste, bien des fois remaniée, avait pris corps définitivement, les 26 copines avaient fait la gueule, surtout celles qui étaient en bout de liste ou encore parce qu’on avait introduit à n’importe quelle place, celles dont on n’avait pas souvent besoin. 

Bien sur, on avait fait quelques faveurs à certaines, une cédille par ci un tréma par là, les accents aussi changeaient parfois les choses, mais il ne s’agissait que de broutilles destinées à noyer le poisson 

C’est alors que la ponctuation avait fait son apparition et donné à chaque phrase  le sens qui lui revenait. 
Et puis, au cours des siècles, les langues avaient pris forme. Celle du charretier, de l’Hobereau,  du prince, chacun à son niveau apportant une pierre à l’édifice.  

Les expressions aussi étaient arrivées: de terroir, populaires, militaires, aristocratiques, chaque classe de la société avait les siennes et se moquait de celles des autres. 

Lorsque la poésie étaient née, chaque lettre s’était enrichie d’une majuscule en début de ligne, d’une rime à la fin, et de jolies exclamations les plus belles étant : Ô ! et Las ! 

La prose, elle aussi, avait mis en valeur les tournures de phrases simples ou grandiloquentes, et l’académie française avait entériné le tout.

 Les 26 lettres de l’alphabet avaient compris bien avant les hommes, qu’aucune d’elles n’était indispensable mais que toutes ensembles, elles étaient primordiales, que les guerres entre elles ne pouvaient que les affaiblir alors que l’entente ne pouvait que les grandir, que la ponctuation était leur forme de politesse, celle qui arrondie les angles comme celle qui met les choses au point.  

Toutes ces lettres, voyelles ou consonnes, muettes ou aspirées, sont fières maintenant de nous servir au mieux et elles n’ont qu’une seule prière : être nos amies pour que dans le monde entier les gens, petits ou grands, de toutes races, de toutes couleurs, et de toutes religions, comprennent que c’est avec elles qu’on forme des mots, que c’est avec les mots que l’on forme des phrases et c’est avec les phrases que l’on propage les idées, et quand celles-ci parlent 

-de paix et d’amour ,

-de peace and love,

-de salam wa houb,

-de shalom et Ahava, l’espoir est en route.

C’est pour cela qu’il faut veiller sur elles car sans elles, c’est notre instinct qui parle et lui, il  n’a pas besoin de mots, seulement de force aveugle, d’orgueil et de fanatisme, pour anéantir ce que nous avons tant de mal à construire. (Yaêl)

Parole de Touareg

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PAROLES DE TOUAREG

Je ne sais pas mon âge, je suis né dans le désert, sans papier. J’ai été gardien de chèvres, de moutons et de vaches dans un campement de nomades Touaregs entre Tombouctou et Gao et aujourd’hui, j’étudie la gestion à l’Université de Montpellier.

Mon turban est fait d’une fine toile de coton qui, dans le désert, me couvre le visage afin de me permettre de continuer à voir et respirer.

Pour nous les Touaregs, le bleu est la couleur du monde car c’est la couleur dominante, celle du ciel.

Touareg veut dire « abandonné », nous sommes solitaires, et fiers. Nous sommes environ trois millions en majorité nomades mais la population diminue :

« Est-il besoin qu’un peuple disparaisse pour qu’on  sache qu’il a existé ? »

Dans le désert, il existe peu de choses et chacune d’elle a une immense valeur. A l’âge de 7 ans on laisse l’enfant s’éloigner du  campement pour qu’il apprenne à flairer l’air, écouter, développer son acuité visuelle, s’orienter avec les étoiles et se laisser guider par le dromadaire qui ira toujours là où il y a un point d’eau.

En France j’ai eu peur face à ces gens qui courent dans les aéroports à la recherche de leurs bagages, chez nous, nous ne courons que lorsqu’une tempête de sable arrive.

J’ai vu aussi des images de femmes nues et je me suis demandé pourquoi ce manque de respect envers elles ?

Ensuite j’ai vu un robinet, l’eau coulait facilement et j’ai eu envie de pleurer devant tout ce gâchis d’une eau qui coule et se perd par mille fontaines.

J’avais 12 ans, il y a eu une très forte sécheresse, nos bêtes sont mortes, nous avons été malades, ma mère est morte. Elle était tout pour moi car en plus de me raconter des histoires qui m’apprenaient comment raconter , elle m’a enseigné à être moi-même.

Un  jour le Paris-Dakar est passé par notre campement ; une journaliste avait laissé tomber un livre et je l’ai ramassé pour le lui rendre ; elle m’en a fait cadeau ; c’était « le petit prince » et je me suis promis qu’un jour je serais capable de le lire.

Puis, j’ai obtenu une bourse et je suis venu étudier en France – Quel choc ! quelle différence !

Chez moi on regarde les étoiles qui sont toutes différentes les unes des autres, ici on regarde la télé

Ce qui est triste c’est que vous avez tout mais que cela ne vous suffit pas. Dans le désert il n’ya pas d’embouteillages car …. Personne ne veut dépasser personne.

Ici vous avez des montres, Là-bas nous avons le temps.

Le temps est comme une rivière,

Vous ne pouvez pas toucher deux fois la même eau,

Parce que l’eau qui est passée ne reviendra pas,

Profitez de chaque moment de cette vie,

Trouvez le temps de vivre,

Si vous vivez en racontant que vous êtes occupés,

Vous ne serez jamais libres,

Si vous dites tout le temps que vous n‘avez pas le temps,

Vous ne l’aurez jamais,

Si vous laissez des choses à faire pour demain,

Sachez que demain peut vous faire faux bond……..

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 16 août, 2014 |4 Commentaires »

la pensée du jour : les promesses

 

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« Même si ce n’est qu’en parole, toute promesse, tout engagement que vous prenez vis-à-vis d’une personne sur un sujet d’importance, vous lie à elle, car dans le plan éthérique vos paroles se sont enregistrées, et c’est exactement comme si vous aviez fait cette promesse par écrit, comme si vous aviez signé un contrat. Nul ne peut vous en délier, excepté la personne à qui vous l’avez faite.

Si cette personne est bonne, indulgente, compréhensive, elle vous dégagera de votre promesse ; sinon, d’une façon ou d’une autre, vous devrez l’accomplir. Et ne dites pas que vous allez vous adresser au Seigneur pour qu’Il vous délie de cette promesse. C’est inutile, car le Seigneur ne va pas contre les lois qu’Il a Lui-même établies. Dieu est tout-puissant, oui, mais pas à la façon dont la religion le présente. Du moment que le monde qu’Il a créé repose sur des lois et qu’Il a accepté de vivre Lui aussi dans ce monde, Il obéit à ses propres décrets. C’est aussi cela la grandeur de Dieu, Il ne bouleverse pas selon son bon plaisir les règles qu’Il a Lui-même fixées. Ce n’est donc pas Lui qui vous dégagera de vos promesses. Il vous dira : «Puisque tu as promis, je ne peux rien faire. Adresse-toi à la personne auprès de laquelle tu t’es engagé.» »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 16 août, 2014 |Pas de commentaires »
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