Archive pour août, 2014

Gardez-votre fourchette !

 

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Gardez votre fourchette !

C’est l’histoire d’une dame qui souffrait d’un cancer. Elle était en phase terminale et savait qu’il ne lui restait plus que trois mois à vivre.

Voulant mettre de l’ordre dans ses affaires, elle demanda à son pasteur de venir chez elle pour discuter certaines de ses dernières volontés. Elle lui dit quels cantiques on devait chanter, quels passages de l’Écriture devaient être lus à ses funérailles et dans quelle toilette elle voulait être enterrée. La dame demandait également qu’on l’enterre avec sa Bible préférée.

Tout était en ordre et le prêtre se préparait à partir lorsque la dame se rappela soudain une chose très importante.  » Il y a encore quelque chose « , s’exclama-t-elle.  » C’est très sérieux : je veux qu’on m’enterre avec une fourchette à la main droite.  »

Le pasteur, interloqué, la regardait sans savoir très bien quoi lui répondre.  » Cela vous surprend, n’est-ce pas « , dit la dame.

 » Eh bien, pour être honnête, j’avoue que cette dernière demande m’étonne un peu « , répondit-il.

La dame s’expliqua.  » J’ai participé bien des fois, dans notre paroisse, à des fêtes et à des banquets, et je me souviens qu’après avoir fini le plat principal il y avait toujours quelqu’un qui lançait : ‘Et gardez votre fourchette, le meilleur est encore à venir’, comme un gâteau au chocolat velouté ou une succulente tarte aux pommes. En tout cas quelque chose de merveilleux et de substantiel! Alors je veux simplement que lorsque les gens me verront dans mon cercueil avec une fourchette à la main, ils s’interrogent et vous posent la question :  » Mais qu’est-ce que c’est que cette fourchette?  » Et je veux que vous leur disiez alors :  » Gardez votre fourchette… le meilleur est encore à venir.  »

Les larmes aux yeux, le prêtre embrassa la dame et prit congé. Il savait qu’il ne la reverrait plus avant sa mort. Mais il savait aussi que cette femme avait compris mieux que lui ce qu’était le Ciel. Elle SAVAIT que quelque chose de meilleur l’attendait.

Aux funérailles, les gens qui s’approchaient de son cercueil la voyaient qui reposait dans sa plus belle robe avec sa Bible préférée et une fourchette à la main droite. Et le pasteur entendit maintes fois la question :  » Mais qu’est-ce que c’est que cette fourchette?  » Et toujours il racontait en souriant la conversation qu’il avait eue avec cette dame peu de temps avant sa mort. Il leur dit aussi que depuis ce jour, il ne pouvait s’empêcher de penser à cette fourchette et que ce sera probablement leur cas à eux aussi. Il avait raison.

Alors la prochaine fois que vous déposerez votre fourchette, rappelez-vous, oh très gentiment, que le meilleur est encore à venir.

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Auteur inconnu

Publié dans:mystique sagesse |on 31 août, 2014 |Pas de commentaires »

expression : « De France et de Navarre »

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« De France et de Navarre  » De partout.

Pour ceux qui, comme les oeufs, sont un peu brouillés avec l’histoire de France ou pour ceux qui ne sont pas Français, il est important de savoir que les frontières de la France d’aujourd’hui sont relativement récentes.
La morphologie de notre pays a subi de nombreuses modifications au cours des siècles.

Entre autres régions qui n’en faisaient pas partie, la Basse-Navarre était un petit royaume situé au nord des Pyrénées, sur la côte Atlantique (une partie de l’actuel département des Pyrénées Atlantiques). Cette région était issue d’un découpage de la Navarre, la partie au sud des Pyrénées ayant été rattachée de force à la Castille par les Espagnols.

Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, c’est le roi Henri III, de la lignée des Bourbon, qui dirige ce royaume alors qu’en France, c’est également un Henri III, mais de la dynastie des Valois-Orléans, qui a en mains la destinée du pays.

À la mort d’Henri III, qui laisse la couronne sans héritiers (il aimait pourtant aussi les femmes, contrairement à la légende), c’est à Henri de Navarre qu’elle échoit : sa grand-mère était en effet la soeur de François Ier ; d’autre part, sa mère étant l’épouse d’Antoine de Bourbon, c’est ainsi que les Bourbon accèdent au trône et que commence leur dynastie.

Henri de Navarre devient alors Henri IV, roi de France et de Navarre  mais seulement après quelques batailles victorieuses et une conversion au catholicisme.

Plus tard, bien que Louis XIII, fils d’Henri IV, ait tenté en 1620 un édit rattachant la Basse-Navarre à la France, ce n’est finalement qu’en 1790, juste après la révolution, que cette portion de territoire est réellement annexée et devient un département français.

Autrement dit, depuis Henri IV, chaque roi de France était roi de France et de Navarre.

Il n’en a pas fallu plus pour que l’expression de France et de Navarre devienne synonyme de « de partout », car, à l’époque, ne parler que de la France, c’était oublier ce bout de terre pourtant placé sous la même couronne.

Extrait de Expressio

expression : le ventre mou

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« Le ventre mou  » Le point faible, de moindre résistance de quelqu’un, d’une organisation, de quelque chose.

Depuis le milieu du XVe siècle, le ‘ventre’ désigne aussi le courage, l’énergie, la volonté (« avoir quelque chose dans le ventre »).
Par extension, le ‘mou’ de ce ventre, image de quelque chose de flasque, fait au contraire penser à une chose sans énergie, sans résistance (« il n’a rien dans le ventre »).

La date exacte de naissance de cette expression ne semble pas connue, mais elle a été utilisée au moment de la seconde guerre mondiale lorsque les alliés ont discuté de l’opportunité, après avoir envahi l’Italie, de s’attaquer aux Balkans, ventre mou de l’Europe, où l’ennemi était en difficulté, en commençant par la Slovénie.
Mais suite à l’opposition ferme de Staline et au ralliement de Roosevelt à cette position, cette zone a finalement été ‘libérée’ par les soviétiques.

Extrait de Expressio

la pensée du jour : choisir un idéal

 

 

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« Avant de décider de servir un idéal, vous êtes libre, mais une fois la décision prise, vous ne l’êtes plus : vous avez déclenché un mouvement et vous êtes tenu de rester fidèle à votre engagement. Sachant cela, certains penseront qu’il est préférable pour eux de ne pas s’engager afin de préserver leur indépendance… Ils en ont le droit. Mais qu’ils sachent que l’indépendance telle qu’ils la comprennent ne fera que leur apporter des déceptions et des épreuves. C’est là qu’ils se sentiront vraiment ligotés.

D’autres diront que l’idée de servir un idéal les remplit d’enthousiasme, mais ils se savent faibles et craignent de trébucher en chemin. Je leur répondrai que les chutes ne sont pas si graves. Ils se relèveront et chercheront pourquoi ils sont tombés, puis, forts de cette expérience ils sauront mieux la prochaine fois triompher de leurs faiblesses. Tant qu’on reste sur le bon chemin, même en trébuchant, on atteint toujours le but. Imaginez que vous deviez traverser une forêt inextricable pour rejoindre des amis : vous allez certainement trébucher de temps à autre, mais si vous avez une boussole pour garder la direction, vous finirez par arriver au but. Et il est préférable de trébucher pour arriver au but que de ne rien entreprendre par peur des efforts. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 27 août, 2014 |Pas de commentaires »

expression : « Prendre ses jambes à son cou »

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« Prendre ses jambes à son cou  » Courir très vite, s’enfuir.

Drôle d’image que celle-ci ! On peut imaginer au moins trois choses :

  • Quelqu’un de très souple qui ramène ses jambes au niveau de son cou (et fait un noeud autour ?). Mais le côté pratique pour courir n’est pas flagrant, les pieds ayant alors du mal à toucher le sol ;
  • Quelqu’un qui démonte son tronc et le pose à côté, de manière à être réduit à une tête et deux jambes avant de commencer à courir. Mais cela ne devrait pas avoir une influence sur la vitesse, les jambes ayant toujours la même longueur, sauf si on tient compte de la diminution du poids total à déplacer ;
  • Quelqu’un qui diminue la hauteur de son tronc et, en compensation, allonge celle des jambes jusqu’à les amener sous le cou, ce qui effectivement permet d’augmenter la vitesse de déplacement.

Mais tout ceci ne sont que billevesées car personne ne serait capable de l’une ou l’autre.

Il faut donc chercher ailleurs.

Heureusement, il suffit de remonter à la fin du XVIIe siècle pour trouver l’explication de l’origine, à défaut de comprendre le lien avec le sens actuel.
A cette époque, en effet, Furetière écrivait que prendre ses jambes à son cou se disait, au début de son siècle, « prendre ses jambes sur son col » (notez le ‘sur’) et signifiait « se résoudre à partir pour quelque message ou quelque voyage ».

Il s’agissait donc simplement des préparatifs à un déplacement qui outre quelques menus objets nécessaires au voyage, nécessitait, bien sûr, d’emporter aussi ses jambes.
Et comme le sac des bagages était souvent porté en bandoulière ou à l’aide d’une sangle passant derrière le cou, il fallait aussi « prendre ses jambes sur son col ».

Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que le sens

Extrait de Expressio

la ponctuation

 

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Il y a fort longtemps et alors que l’on savait déjà écrire, la ponctuation n’existait pas et même, les mots étaient collés les uns aux autres sans espaces.  Puis vont apparaître 3 sortes de points : le point d’en haut (notre point final) le point médian (notre point virgule ) et le point  d’en bas (la virgule).

Au moyen-âge, des moines irlandais puis plus tard, des ecclésiastiques carolingiens  mettront en place le point d’interrogation.

C’est à partir du XVIIIe siècle que l’on considère non seulement que la ponctuation facilite la lecture des textes à haute voix mais aussi permet de distinguer les sens divers d’un discours.

Il existe 12 signes de ponctuation, saurez vous les trouver ?

expression : en voiture Simone !

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« En voiture, Simone !  » Allons-y ! Il est temps de commencer une action !

En 1929, une demoiselle de 19 ans qui s’appelait Simone Louise de Pinet de Borde des Forest (je ne crois pas en avoir oublié !) a passé son permis de conduire, ce qui était déjà plutôt rare pour une femme, et, dès l’année suivante, s’est mise à participer avec un certain succès et sans accident à des courses automobiles et des rallyes jusqu’en 1957.

A cette époque, elle a provoqué l’étonnement et l’admiration de très nombreuses personnes, Fangio y compris, paraît-il.
Son nom et son prénom étaient donc très connus et gravés dans de nombreux esprits.

Et v’là t’y pas qu’en 1962, Guy Lux crée pour l’ORTF l’émission Intervilles () dans laquelle deux villes s’affrontent amicalement.

Il animait cette émission avec son compère Léon Zitrone. Tous les deux rivalisaient de plaisanteries plus ou moins élaborées et débordaient de mauvaise foi, chaque animateur cherchant en douce à favoriser la ville dont il commentait les exploits.

L’indispensable touche féminine était incarnée par une troisième personne, Simone Garnier.

Guy Lux n’a donc pu s’empêcher, par allusion à la pilote célèbre et pour démarrer certaines actions du jeu, de lancer le fameux cri de guerre « En voiture Simone ! ».

En réalité, l’expression complète et de haute tenue était « En voiture Simone, c’est moi qui conduis, c’est toi qui klaxonnes ! » reprise ensuite par les deux compères dans une chanson inoubliable -mais oubliée- « Le tango d’Intervilles »

Extrait d’expressio

Les Bishnoïs : l’union parfaite entre l’Homme, l’Animal et la Nature

 

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C’est une secte religieuse et non une ethnie ou une caste, dont la cohésion culturelle et l’identité se forgent autour du respect stricte de 29 règles ou niyam.

 

Comme le nombre 29 peut se traduire BIS (vingt) NAU (neuf) dans une forme dialectale du Hindi, on ne tarda pas à donner aux nouveaux adeptes le nom de Bishnoïs…

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« Aimez les animaux, n’abattez pas les arbres verts et vous ne connaitrez pas l’adversité dans la vie » : tel est le précepte fondamental qui dicte la vie des Bishnoïs. Communauté fondée par le gourou Jambheshwar pour contrer les castes indiennes, cette peuplade de la province du Rajasthan (Inde) vit en totale harmonie avec la nature et les animaux. S’ils sont moins d’un million en Inde, leur ferveur environnementale a participé à leur rayonnement international

le lien ici:  

http://www.franckvogel.com/fr/photo/portfolio/reportage/bishnoi/bishnoi.htm

 

Publié dans:animaux |on 23 août, 2014 |Pas de commentaires »

La corde invisible !

 

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Un paysan avec 3 de ses ânes se rendait au marché pour vendre sa récolte. La ville était loin et il lui faudrait plusieurs jours pour l’atteindre.

Le premier soir, il s’arrête pour bivouaquer non loin de la maison d’un vieil ermite. Au moment d’attacher son dernier âne, il s’aperçoit qu’il lui manque une corde. Si je n’attache pas mon âne se dit-il, demain, il se sera sauvé dans la montagne! Il monte sur son âne après avoir solidement attaché les 2 autres et prend la direction de la maison du vieil ermite.

Arrivé, il demande au vieil homme s’il n’aurait pas une corde à lui donner. Le vieillard avait depuis longtemps fait voeux de pauvreté et n’avait pas la moindre corde, cependant, il s’adressa au paysan et lui dit:

« Retourne à ton campement et comme chaque jour fait le geste de passer une corde autour du cou de ton âne et n’oublie pas de feindre de l’attacher à un arbre. »

Perdu pour perdu, le paysan fit exactement ce que lui avait conseillé le vieil homme. Le lendemain dès qu’il fût réveillé, le premier regard du paysan fût pour son âne. Il était toujours là! Après avoir chargé les 3 baudets, il décide de se mettre en route, mais là, il eut beau faire, tirer sur son âne, le pousser, rien n’y fit. L’âne refusait de bouger. Désespéré, il retourne voir l’ermite et lui raconte sa mésaventure.

« As-tu pensé à enlever la corde? » lui demanda-t-il.
« Mais il n’y a pas de corde! » répondit le paysan.
« Pour toi oui mais pour l’âne… »

Le paysan retourne au campement et d’un ample mouvement, il mime le geste de retirer la corde. L’âne le suit sans aucune résistance.


Ne nous moquons pas de cet âne.

Ne sommes-nous pas, nous aussi, esclave de nos persuasions (imaginer qu’on « se doit » de faire ceci, ou qu’on  » doit être » comme cela, ou la crainte le regard des autres, etc) et pire encore : esclave de nos habitudes mentales (peurs, jalousies, orgueil, envie, etc) ?

Tout ceci n’est pourtant qu’imagination de notre part… car rien ni personne ne nous oblige à quoi que ce soit en réalité, c’est nous qui nous obligeons à certains actes… Dans tous nos actes, nous avons toujours le choix, il ne s’agit que de le vouloir vraiment…

Demandez-vous donc quelle corde invisible vous empêche de vous exprimer, de vivre, de vous épanouir et de progresser…

Auteur inconnu

Publié dans:mystique sagesse |on 23 août, 2014 |Pas de commentaires »

expression : « Manger / bouffer des briques (à la sauce cailloux) »

 

« Manger / bouffer des briques (à la sauce cailloux)  »

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Ne rien avoir / avoir très peu à manger.

On comprend bien que la ‘sauce cailloux’, qui a été rajoutée ensuite à l’expression originale, n’est qu’un enrobage ‘plaisant’ qui rajoute une dose de désespoir à celui qui n’a que quelques briques à se mettre sous la dent.

Mais cet ajout a probablement été fait par des gens qui avaient oublié le sens initial du mot ‘brique’ et qui n’ont vu que le parallélépipède fait de terre ou d’argile cuite qui sert à bâtir des choses diverses.

Car le sens premier de ‘brique’, qui date de 1204, qui a perduré jusqu’au XVIe siècle, et qu’on trouve encore dans certains dialectes du Nord et de l’Est, c’est le ‘morceau’ ou la ‘miette’.

Et n’avoir que des miettes dans son assiette, c’est effectivement n’avoir que très peu de choses à manger.

L’expression elle-même date de la deuxième moitié du XIXe siècle, la sauce n’ayant été préparée et ajoutée qu’au début du XXe (il est vrai que des briques seules, c’est un peu sec à avaler…).

Extrait de Expressio

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