Archive pour juillet, 2014

la pensée du jour : les instants de joie

 

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« Le moindre événement que nous vivons dans notre existence s’enregistre en nous : les rencontres, les expériences, tout est là enregistré et cela nous donne des possibilités inouïes, car il ne dépend que de nous de les revivre aussi souvent que nous le souhaitons. Même la créature la plus déshéritée a eu dans sa vie quelques instants de joie, et elle peut s’en souvenir pour neutraliser les pensées et les sentiments qui l’accablent. Pourquoi devrait-elle seulement ressasser ses déceptions, ses chagrins ?

Vous avez certainement vécu ces états de conscience merveilleux où, pendant quelques secondes au moins, vous avez compris que l’existence peut être lumière, paix, beauté, amour, plénitude… Même si, maintenant, vous êtes plongé dans le désespoir, ces moments ne se sont pas effacés, vous pouvez les retrouver et vous sentir traversé par leurs vibrations bénéfiques. Revenez-y souvent… rappelez-vous le lieu, les circonstances, cherchez à retrouver les mêmes pensées, les mêmes sentiments, les mêmes sensations.

Peu à peu vous aurez l’impression de vivre à nouveau ces états avec la même intensité que s’ils vous étaient donnés, là, maintenant, par une cause réelle. La réalité objective, ce n’est pas cela l’essentiel : l’essentiel, c’est ce que vous parvenez à créer en vous. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

 

Publié dans:mystique sagesse |on 25 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

expression : épée de Damoclès

 

« Epée de Damoclès  » Péril imminent et constant.- Danger qui plane sur quelqu’un.

Bien que l’histoire qui en est à l’origine ait été racontée par Horace  et Cicéron, ce qui commence à pas mal dater, cette expression n’est employée qu’à partir du début du XIXe siècle.

A la fin du Ve siècle avant J.C., Damoclès était un courtisan de Denys l’Ancien, tyran de Syracuse.
Au cours d’un banquet, alors que Damoclès lui disait combien il enviait son pouvoir et sa richesse, Denys chercha à le convaincre que la vie d’un tyran n’était pas aussi agréable qu’il le croyait.

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Il faut bien reconnaître qu’entre les comploteurs et empoisonneuses prêts à l’envoyer ad patres à tout bout de champ, les épouses, concubines et maîtresses qu’il fallait satisfaire, l’argent volé aux pauvres qu’il fallait dépenser, l’absence de télé et de jeux vidéo…, la vie d’un tyran n’était finalement pas bien rose.

Bien entendu Damoclès n’en crut pas un mot.

Denys le fit alors s’asseoir sur son trône, prit son épée, arracha un crin de la queue de son cheval (qui hennit de désapprobation), y attacha l’épée et la suspendit la pointe en bas au-dessus de la tête de Damoclès en lui disant : « Profite bien maintenant de ce banquet et amuse-toi ! Tu vas rester à ma place jusqu’à sa fin et je te garantis que tu ne verras plus les choses de la même manière ».

Effectivement, Damoclès, dont la vie ne tenait plus qu’à un crin, eut un peu de mal à bien profiter de la suite du banquet. Un petit quelque chose l’empêchait d’être suffisamment serein pour apprécier pleinement sa nouvelle situation.

Extrait de Expressio

connaissez-vous cette recette ?

 

 

 

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Soupe à l’ail à la méridionale

- Faites bouillir dans un litre et demi d’eau pendant vingt minutes, trois cuillères à soupe d’huile d’olive, quatre gousses d’ail écrasées, du thym, du laurier, de la sauge, du sel et du poivre

- Retirez thym, laurier et sauge, et enfournez, à thermostat 6 et pendant dix minutes, quatre tranches de pain de campagne grillé dans un plat à gratin, avec le bouillon.
- Retirez et cassez immédiatement quatre oeufs dans le bouillon.

- Remettez le tout dans le four pendant cinq minutes. Une fois sorti, saupoudrez de paprika.

Cette recette est tirée du Guide intitulé «L’espérance de vie est dans l’assiette»

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Michel et Yannick

Echo Sante – Espérance de vie

Publié dans:remède de grand-mère |on 24 juillet, 2014 |1 Commentaire »

le pourquoi du comment

 

 

Pourquoi dit-on  »passer du coq à l’âne » ?

 

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L’expression  »passer du coq à l’âne » veut dire qu’une personne passe facilement d’un sujet à un autre.

 L’origine de la locution remonte au XIIIème siècle où le mot  »asne » était une cane. Au XVIème siècle, on se mit à dire  »saillir du coq à l’asne ».

Saillir voulait déjà dire s’accoupler et le coq essayait aussi de se reproduire avec des canes.

L’asne devint âne par déformation pour arriver à l’expression que nous connaissons et utilisons aujourd’hui.

http://www.pourquois.com/expressions_langage/pourquoi-passer-coq-ane-.html

 

la pensée du jour : chasser les habitudes

 

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« Toutes les habitudes préjudiciables à notre santé physique et psychique peuvent être comparées à des intrus qui ont forcé la porte d’une demeure pour s’y installer. Innombrables sont donc les occupants auxquels chacun doit faire face, c’est-à-dire toutes les impulsions instinctives par lesquelles il est assailli : la jalousie, la colère, la rancune, la cupidité, la gourmandise, la sensualité, l’orgueil, la vanité, etc.

Parmi tous les occupants possibles, le plus dangereux est certainement la paresse. Pourquoi ? Parce qu’elle s’agrippe à la volonté. On comprend ce qu’il faut faire, on sent qu’il faudrait le faire, mais la volonté n’est pas là ; et comme la volonté est le point de départ de toute décision, ce sont les forces vives qui sont atteintes. Mais le jour où l’intellect a vraiment compris ce qui est beau et bon, et où le cœur le souhaite avec force, ensemble ils finissent par emporter l’adhésion de la volonté. La paresse est alors vaincue et voilà la libération ! »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 24 juillet, 2014 |3 Commentaires »

Les grands leaders et fondateurs d’Israël « s’expriment » sur notre actualité

 

 

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Les fondateurs d’Israël et de grandes personnalités juives se sont souvent exprimés sur le peuple juif, les palestiniens, le monde et Israël, la paix et la guerre…. Voici quelques extraits de leurs écrits ou déclarations qui prennent aujourd’hui toute leur dimension et qu’il serait intéressant de mettre en perspective par rapport à notre actualité. Des pensées édifiantes et souvent réconfortantes…

Golda Meïr
- Nous pouvons tout pardonner aux Arabes, sauf de nous avoir obligés à tuer leurs fils. La paix sera possible avec les Arabes le jour où ceux-ci aimeront plus leurs enfants qu’ils nous haïssent….
- Le pessimisme est un luxe qu’un juif ne peut pas se permettre. Depuis quelques années, et fort heureusement, Israël est devenu maître du temps, plus son esclave.

Yitzhak Rabin
-Nous sommes un pays fort et possédons une armée remarquable. Je reste persuadé que nous sommes capables d’atteindre nos objectifs, à savoir la paix, la sécurité, la construction et le développement. Nous vivons certes des heures difficiles, mais nous saurons les surmonter. Nous voulons accomplir le rêve du retour à Sion en construisant un pays fort où nous vivrons en paix et en sécurité. Ne voyez-vous pas déjà mûrir les premiers fruits de nos efforts, en dépit des difficultés qui s’accumulent ? Notre situation politique, économique et notre sécurité sont une source d’optimisme et d’espoir pour chacun d’entre nous.

-Il faut combattre le terrorisme comme s’il n’y avait pas de négociations, et négocier comme s’il n’y avait pas de terrorisme.

- Nous avons souvent réussi des choses impossibles. Nous avons moins bien réussi les choses possibles.

David Ben Gourion
-Quand vous considérez la jeune histoire de notre pays, vous devez toujours savoir distinguer l’essentiel de la futilité. A partir de là, croyez-moi, l’essentiel est extrêmement positif. Quant aux condamnations du monde, il vaut mieux recevoir ses reproches que ses condoléances. La force que le pays a toujours montrée et déployée est la seule politique possible. Vous savez qu’on me qualifiait de « Lion ». Le pays a toujours été à mon image : Un Lion. Et j’ai tendance à penser qu’il vaut mieux vivre un jour comme un Lion que cent jours comme un mouton.

-La querelle qui nous sépare des palestiniens leur nuit plus à eux qu’à nous. Ils consacrent beaucoup de moyens à leurs armements au détriment du niveau de vie de leurs populations tandis que nous – malgré le fardeau de la défense – nous construisons un pays…

Menahem Bégin
- Je reste persuadé que les difficultés de la paix valent mieux que les souffrances de la guerre. Mais j’ai trop vu de foules assoiffées de sang…et qui crient leur vision d’un Jérusalem sans Juifs et d’un Proche-Orient sans Israël… Malgré tout, nous croyons en une paix intelligente entre Israël et ses voisins Arabes, notamment les Palestiniens et faisons des rêves peuplés d’enfants israéliens et palestiniens, jouant ensemble, riant ensemble et découvrant leur monde respectif.…

Moché Dayan

-Israël n’a pas de politique étrangère. Il a seulement une politique de défense, et comme je l’ai toujours affirmé : Israël n’est pas un pays doté d’une armée mais une armée dotée d’un pays.

-Il n’est pas vrai que les Arabes détestent les Juifs pour des raisons personnelles, religieuses ou raciales. Ils nous considèrent, et à juste titre de leur point de vue, comme des occidentaux, des étrangers. Dès lors que nous sommes obligés de réaliser nos objectifs, nous devons vivre dans un état de guerre permanent.

-Si vous voulez faire la paix, ce n’est pas à vos amis qu’il faut parler. Il faut parler à vos ennemis, et n’oubliez jamais que notre dessein, en faisant la guerre, doit toujours être de produire la paix à l’Etat et non d’y apporter la désolation.

-Le temps travaille pour Israël, qui maintiendra le statu quo dans la région aussi longtemps qu’il le désirera. D’ailleurs les Arabes n’ont jamais eu et n’auront jamais d’option militaire.

Shimon Peres

-Je ne partage pas les craintes de la plupart de gens qui voient dans le monde d’aujourd’hui un ciel couvert et des terres gorgées de sang. Le monde n’est pas en désordre, en proie à des dangers, mais simplement prêt à accoucher d’une nouvelle civilisation. Le monde ancien disparaît, et l’inquiétude est normale. Ce changement, rien ne peut l’enrayer. Ni les idéologies, ni les armes. L’ancien monde était celui des territoires, des armées et des frontières. Le nouveau monde sera celui des sciences et des technologies, qui ne peuvent pas être conquises par les armées.

Albert Einstein (pas israélien, mais lumière juive)
-Israël est une réalité bien complexe. Avec Israël, rien n’est simple car le pays veut connaître exactement les pensées de Dieu en considérant que tout le reste n’est que détails.

-J’y crois au miracle israélien ! Et je dirais même que le Dieu d’Israël est subtil, mais pas malveillant. Israël répond à une promesse, à un drame historique et à la volonté d’un peuple. Dieu ne joue pas aux dés. Il sait parfaitement ce qu’il fait. Il a l’éternité devant lui alors qu’Israël vit son temps, cette image mobile de l’immobile éternité.

Haïm Weizmann
-J’ai toujours considéré – quelque soit l’époque – que le difficile demande du temps et l’impossible un peu plus.

le lien ici :

http://jssnews.com/2014/07/23/les-grands-leaders-et-fondateurs-disrael-sexpriment-sur-notre-actualite/

expression : un pied noir

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« Un pied-noir  » Un français d’Algérie

Ceci n’est pas vraiment une expression, mais une appellation qui a fait couler beaucoup d’encre quant à son origine.

Les explications sont en effet variées, et en voici quelques-unes :

  • Ce nom aurait été donné par les autochtones aux soldats et colons français qui sont arrivés en Algérie en 1830, portant des bottes noires ;
  • Les pieds des colons qui défrichaient les zones marécageuses ou qui foulaient le raisin devenaient noirs ;
  • La mentalité de cow-boys des premiers colons français les aurait fait comparer à la tribu indienne des Pieds-Noirs ;
  • Le nom viendrait d’un certain Jean-Baptiste Piednoir, soldat venu de la Mayenne et débarqué en Algérie le 14 juin 1830 ;
  • Les soutiers (ceux qui travaillaient dans la soute à charbon) des bateaux qui allaient vers l’Algérie travaillaient pieds nus et avaient donc les pieds noirs ;

Mais, comme le détaille Guy Pervillé dans un long exposé très argumenté datant de 2004, il semble que ces origines soient plutôt fantaisistes et que la réalité soit ailleurs.

Je vais ici simplement en évoquer les principaux points, à charge pour les curieux de lire l’intégralité du document.

Primo, une chose semble claire, c’est que cette dénomination a d’abord désigné les Algériens eux-mêmes, que ce soient ceux qui marchaient pieds nus dans le bled, ceux qui travaillaient (et non les Français) dans les soutes à charbons ou ceux qui bataillaient pour la France dans les tranchées vers la fin de la guerre de 14-18. Pied noir était d’ailleurs, comme ‘bicot’, par exemple, une injure raciste anti-Arabe.

Secundo, pendant et autour de la seconde guerre mondiale, aussi bien au Maroc qu’en Algérie, ce même terme a désigné les blancs venus de n’importe où en Europe ou même d’Afrique noire et qui débarquaient dans ces pays.

Nous avons donc là deux usages différents de ce mot qui désignait soit des indigènes, soit des nouveaux arrivants non indigènes.

Comment en est-il venu à désigner principalement les Français établis en Algérie ?

Guy Pervillé fait remonter l’origine de l’affectation de cette appellation aux colons français en Afrique du Nord au début des années 50, une période agitée au Maroc, où le nom aurait eu une publicité inattendue grâce un quotidien qui titrait en une « Les Pieds-noirs passent à l’attaque ! » en parlant de jeunes émeutiers français opposés à l’indépendance et issus du quartier du Maârif à Casablanca, où ce nom était déjà attesté depuis 1937.

De là, un peu par défi, le terme aurait rapidement été adopté par les jeunes des autres quartiers, puis repris par la presse métropolitaine avant de se répandre dans tout le Maghreb dans les années qui ont suivi.

S’il a été vu comme péjoratif par les Français de France, il était porté avec fierté par les colons d’Algérie pour lesquels il venait au bon moment remplacer le terme d’Algériens qu’ils se donnaient auparavant, par opposition aux ‘indigènes’, ceux d’origine Arabe, que ces derniers commençaient à revendiquer pour eux.

Puis, au moment du rapatriement des colons en France, ce mot a également permis de cataloguer ou différencier nettement les Français de souche de ces Français d’ailleurs.

Extrait de Expressio

Des explications comme on les aime, riches et tellement  variées  que très vite on ne sait plus que choisir (Yael)

Publié dans:jouer avec les mots - expressions |on 23 juillet, 2014 |2 Commentaires »

la pensée du jour : le bien et le mal

 

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« La plupart des gens ne sont ni méchants ni mal intentionnés, beaucoup souhaitent sincèrement être utiles aux autres et en sont même capables. Mais les bons sentiments et les bonnes intentions ne suffisent pas pour faire réellement le bien. Celui qui veut aider les autres doit commencer par s’étudier et chercher à se débarrasser de tous les éléments qui, en lui, s’opposent à ce bien qu’il veut réaliser.

 Le bien et le mal sont en effet si intimement enchevêtrés dans chaque être que des forces obscures arrivent souvent à profiter de sa bonne volonté. Et alors qu’il est persuadé de se rendre utile, toutes sortes d’éléments contraires au bien se mêlent à ses actions, et les personnes qui devaient en bénéficier ne sont finalement que des victimes.

Vous voulez vraiment aider les autres, leur faire du bien ? Par un travail patient de chaque jour, efforcez-vous de neutraliser les états intérieurs qui peuvent servir d’aimants aux courants négatifs qui circulent dans l’atmosphère. Et, en même temps, cherchez à intensifier les états qui attirent à vous les influences bénéfiques. »

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 23 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

parler ou écrire correctement, c’est si difficile que ça ?

 

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NE DITES PLUS

 S’avérer faux

C’est le type même de la locution vicieuse. Au sens absolu, s’avérer signifie se révéler vrai.

Exemple : les prévisions de l’astronome Halley se sont avérées.

On peut aussi, par extension, dire : cet essai s’est avéré bien décevant, ou, au contraire : très positif.

Mais l’antinomie entre le verbe avérer(s’) et l’adjectif faux interdit de les accoupler dans une impossible association « s’avérer faux », qui serait un contresens tout comme « s’avérer vrai » serait un pléonasme

http://neoscript.fr/astuces-de-la-langue-francaise/93-averer-faux-s.html

expression : Mettre sa main au feu

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  »Mettre sa main au feu »   Être sûr de/affirmer fermement quelque chose.

Au Moyen Âge, il existait plusieurs moyens de déterminer avec une exactitude sans faille qui était coupable de quelque chose.

Parmi eux, il y avait les combats. Par la force divine, le vaincu n’était jamais simplement le plus faible, c’était obligatoirement le fautif.

Et il y avait aussi l’épreuve du feu. Elle consistait soit à saisir puis garder un moment en main une barre de fer rougie au feu, soit à mettre la main dans un gant métallique également rougi au feu. Quelle que soit la méthode, grâce à l’intervention divine, celui dont la main guérissait en moins de trois jours était déclaré innocent de ce dont on l’accusait.

C’est de cette épreuve redoutable qu’est née notre expression.

Mais aujourd’hui, pas fous ou moins croyants on n’emploie cette expression, « je suis prêt à en mettre ma main au feu », que parce qu’on sait qu’il y a très peu de risques qu’on soit amené à le faire vraiment, même si ce qu’on a péremptoirement affirmé est  faux.

En effet, même chez ceux qui croient fermement en D-ieu, il en est peu pour imaginer encore qu’il est suffisamment fort pour guérir très rapidement leur main dans une telle situation.

Extrait d’Expressio

Publié dans:jouer avec les mots - expressions |on 22 juillet, 2014 |1 Commentaire »
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