Christine de Pisan, une féministe avant l’heure
Christine de Pisan est née en Italie, à Venise, en 1365.
Son père devient médecin et astrologue du roi de France Charles V et à ce titre, s’installe avec toute sa famille à Paris.
Il connait les penchants de sa fille et la laisse libre de ses lectures mais néanmoins, l’oblige à se marier à l’âge de 15 ans comme le veut la tradition.
Elle sera une bonne mère et une bonne épouse mais hélas, son mari décèdera 10 ans après leur mariage et elle décidera alors de rester seule pour élever ses trois enfants.
Lorsque le roi Charles V décède et est remplacé par son fils Charles VI les difficultés de Christine font leur apparition du fait de l’absence des protecteurs du passé mais comme elle a certaines connaissances, elle arrive à déjouer les pièges qui lui sont tendus et parvient à récupérer les sommes qui lui sont dues. C’est alors qu’elle recommence à lire et qu’elle s’essaye à l‘écriture.
Ses écrits plaisent à la cour et Philippe le Hardi lui demande même d’écrire la vie de son frère Charles V.
Elle sait alors s’entourer de copistes et ouvriers compétents qui assurent une production soignée aux livres qu’elle édite.
Elle plaide aussi la cause des femmes en donnant aux hommes des conseils sur la façon de se conduire devant une dame.
A la cour, les rivalités deviennent si importantes que Christine de Pise décide de rentrer au couvent en 1418 mais alors que la mort se rapproche, elle entend parler de la « pucelle qui tient tête aux anglais »
Elle écrira dont un dernier document qui sera le premier concernant Jeanne d’Arc.
D’après Hérodote
le lien ici :
http://www.herodote.net/Christine_de_Pisan_1364_1431_-synthese-1916.php
