Archive pour mai, 2014

Merci Monsieur Clarétie

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-Tout homme qui dirige,

- qui fait quelque chose,

a contre lui

-ceux qui voudraient faire la même chose,

-ceux qui font précisément le contraire et surtout

- la grande armée des gens, d’autant plus sévères, qui ne font rien.

 

Jules Claretie

 

 

expression : « Payer en espèces » Payer en argent liquide.


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De nos jours, cette expression désigne le paiement en argent liquide au lieu des autres moyens modernes que sont les chèques, les virements ou les cartes bancaires, par exemple.

Contrairement à la monnaie de singe qui n’est pas sonnante, les espèces, elles, le sont, dans la mesure où il ne s’agit pas seulement de billets de banque.

Mais espèces de quoi ?
« espèce »  vient du mot « species » qui, en latin classique, désignait la vue, le regard, mais aussi l’apparence ou l’aspect. Bizarrement, mais les latinistes peuvent peut-être l’expliquer, en latin impérial, l’espèce était une denrée, une marchandise (c’est du même « species » que vient le mot « épice »).

Au XVIIe siècle, « espèces » a un sens très large, puisqu’il désigne simplement des « choses » et payer en espèces, c’était payer autrement qu’avec de l’argent.
Pourtant, bien avant, dès la fin du XVe, « espèce » au singulier avait déjà le sens de « pièce d’or ou d’argent ».
Par on ne sait trop quel cheminement, un mélange des deux sens a fait que payer en espèces est ensuite devenu « payer en argent, en pièces » (les billets n’étant pas considérés) puis, plus récemment, payer avec de l’argent, quel que soit son support.

On peut profiter de l’occasion pour préciser pourquoi on parle d’argent liquide alors que nos billets et pièces sont loin de l’être.

Cette appellation vient au XVe siècle de l’italien ‘liquido’ qui, dans le domaine juridique et financier, désignait des biens non sujets à contestation, libres de dettes, donc aisément transférables (pouvant « s’écouler » facilement) d’une personne à une autre, comme l’est la monnaie à laquelle ce terme s’est étendu au XVIIe.

extrait de Expressio

Le 1er mai était autrefois, en Europe, dédié à l’amour.

 

 

 

1er mai Le jour de l’Amour

 

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Ce jour-là, il était coutumier de se coiffer d’une couronne de feuillages et de fleurs ou d’en offrir une à la personne aimée.

En témoigne la célèbre enluminure ci-dessus.

Elle illustre le mois de mai dans les Très riches Heures du duc de Berry, un livre de prières réalisé au début du XVe siècle par les frères de Limbourg (aujourd’hui au musée de Chantilly).

La ballade ci-dessous a été composée par Charles d’Orléans, poète de la même époque, héros malheureux de la bataille d’Azincourt

« Le Dieu d’Amour est coutumier,
À ce jour, de fête tenir,
Pour amoureux coeurs fêter
Qui désirent de le servir;
Pour ce fait, les arbres couvrir
De fleurs et les champs de vert gai,
Pour la fête plus embellir,
Ce premier jour du mois de mai »

.

Les écoliers de certaines régions de Belgique ou de Rhénanie cultivent encore la tradition des couronnes de feuillages.

Le 1er mai donne aussi lieu à des réjouissances en l’honneur du printemps selon le rite ancestral de l’arbre de mai, que l’on retrouve dans différentes régions d’Europe.

À noter que le canton de Fribourg, en Suisse, célèbre ce jour-là le printemps avec chants et distribution de friandises aux enfants.

Mais aujourd’hui, c’est le plus souvent le travail ou plutôt la diminution du temps de travail qu’évoque le 1er mai avec la Fête du Travail.

http://www.herodote.net/almanach-ID-2620.php

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