Depuis quand lit-on la bonne aventure ?
« Miroir suis-je la plus belle ? » Du miroir de Blanche Neige aux salons feutrés où Aristide Briand, Clémenceau, Proust ou encore Jean Jaurès recevait Madame Fraya, la voyante la plus célèbre du 20ème siècle, la lecture de la bonne aventure est restée populaire. Les origines de cet art divinatoire se perdent dans la nuit des temps mésopotamienne. Quand les adorateurs d’Ahura Mazda, cherchaient à lire l’avenir dans les entrailles, un officiant se chargeant de tuer l’animal, un autre de lire l’avenir dans ce qui sortait de son ventre…
Croire que la bonne aventure se lit uniquement dans une boule de cristal ou dans le marc de café serait faire montre de courte vue. Qu’il s’agisse d’Achilléomancie (divination obtenue avec la manipulation de branches de millefeuille), nécromancie, palmomancie (étude divinatoire des mouvements instinctifs), numérologie, cartomancie ou encore ologymancie (interprétation des hurlements de chiens), l’avenir se lit de mille manières. Le but est de connaître l’avenir et de conjurer le mauvais sort.
http://www.planet.fr/magazine-depuis-quand-lit-on-la-bonne-aventure.589844.6553.html?xtor=ES-1-583292[Planet-a-la-Une]-20140412
