Archive pour avril, 2014

Depuis quand lit-on la bonne aventure ?

 

 


 

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« Miroir suis-je la plus belle ? » Du miroir de Blanche Neige aux salons feutrés où Aristide Briand, Clémenceau, Proust ou encore Jean Jaurès recevait Madame Fraya, la voyante la plus célèbre du 20ème siècle, la lecture de la bonne aventure est restée populaire. Les origines de cet art divinatoire se perdent dans la nuit des temps mésopotamienne. Quand les adorateurs d’Ahura Mazda, cherchaient à lire l’avenir dans les entrailles, un officiant se chargeant de tuer l’animal, un autre de lire l’avenir dans ce qui sortait de son ventre…

 

Croire que la bonne aventure se lit uniquement dans une boule de cristal ou dans le marc de café serait faire montre de courte vue. Qu’il s’agisse d’Achilléomancie (divination obtenue avec la manipulation de branches de millefeuille), nécromancie, palmomancie (étude divinatoire des mouvements instinctifs), numérologie, cartomancie ou encore ologymancie (interprétation des hurlements de chiens), l’avenir se lit de mille manières. Le but est de connaître l’avenir et de conjurer le mauvais sort.

La suite ci après :

http://www.planet.fr/magazine-depuis-quand-lit-on-la-bonne-aventure.589844.6553.html?xtor=ES-1-583292[Planet-a-la-Une]-20140412

 

Publié dans:QUESTION |on 12 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Dans les yeux de Maria

Chaque mois, One Voice, à la suite d’Animal’s Angel, vous présente une victime du transport longue distance. En sortant ces animaux de l’anonymat, nous souhaitons rappeler à tous qu’ils sont des individus, des personnes animales avec une histoire et des émotions. Pourtant, ils sont des millions à être transportés dans des les pires conditions qui soient avant d’être tués sans pitié.

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Dans les yeux de Maria.

Février 2014. Dans les yeux de Maria, on trouve encore de l’espoir. Dans les yeux de Maria, il reste de la confiance à donner et même un peu d’amour à partager. Dans les yeux de Maria, brille sa conscience et sa douce personnalité. Mais Maria va mourir. Au terme d’un long parcours…

 

María
Plus personne n’a besoin d’elle désormais. Alors on l’a mise dans ce camion avec les autres truies de reproduction pour un long transport depuis de le Nord de l’Espagne, à travers la France, jusqu’en Belgique. Maria et ses compagnons d’infortune sont maintenant trop vieux et usés par des années de reproduction. Ils vont « donc » (sic) être abattus en Belgique, après un voyage de plus de 15 heures…

 

Inquiétude
Maria est beaucoup plus petite que les autres. Elle a l’air effrayé mais une lueur de défi brille encore dans ses yeux. Elle reste dans un coin du camion et chasse d’un grognement de colère ceux de ses congénères qui l’approchent de trop près. À travers les barreaux, je l’appelle : “Viens Maria, viens…”

 

Dans les yeux
Les yeux des cochons ressemblent beaucoup aux nôtres. Sa façon de me regarder me semble par trop familière. Je réalise qu’elle essaye de comprendre la situation dans son ensemble. Elle fait un effort, secoue sa tête et se rapproche de moi. Je lui caresse les oreilles et la gratte un peu. Elle a l’air d’apprécier cette attention. Tout à coup, son attitude change. Elle rejoint les autres,  gratte la litière sur le sol et pousse des grognements bruyants. Elle semble avoir retrouvé courage et espoir, peut-être même confiance. Pourtant, la prochaine personne qui la touchera la mettra à mort…

 

L’air frais
Le camion démarre. Durant son trajet, elle aura peut-être eu quelques heures dénuées de peur. Pour les porcs de reproduction, la route jusqu’à l’abattoir est souvent l’évènement le plus marquant de leur misérable existence. Pour la première et la seule fois de leur vie, ils respirent l’air frais et sentent le vent sur leur peau. Ils découvrent la lumière du jour et la nature. Il est pourtant peu probable qu’ils apprécient. Pour eux qui n’ont connu que les néons et l’enfermement, cette expérience est le plus souvent effrayante…

 

Pour un dernier contact
Maria regarde à l’extérieur du camion, pleine de curiosité et de désir de vivre. Toute terreur semble l’avoir abandonnée. Elle essaiera d’entrer en contact à nouveau, de rencontrer quelqu’un. N’importe qui. Pour un dernier regard. Pour une dernière caresse. Jusqu’à son dernier souffle.

 

L’ONG Animal’s Angel est notre partenaire dans le cadre de la campagne en France Périple pour des lueurs d’humanité.

 

 

 le lien ici : 

http://www.one-voice.fr/alimentation-et-vetements-sans-barbarie/dans-les-yeux-de-maria/

 

 

Publié dans:animaux |on 11 avril, 2014 |2 Commentaires »

Hélas, c’est si facile

 

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« Il n’y a pas besoin de brûler des livres pour détruire une culture. Juste de faire en sorte que les gens arrêtent de les lire. »

Publié dans:terre des hommes |on 11 avril, 2014 |Pas de commentaires »

expression : au ras des paquerettes

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« Au ras des pâquerettes » Sans intérêt, sans envergure, Désolant

Vous me direz à juste titre, il y a plein de choses petites qui auraient aussi mérité de figurer dans une telle métaphore.

Certes, mais il faut savoir qu’à l’origine, on trouvait « ras terre » au XVIe siècle, remplacé par « à ras de terre » au XVIIIe. Il n’est donc pas étonnant, même si le coquelicot ou la colchique auraient aussi pu faire l’affaire, qu’on se soit tourné vers une fleur omniprésente dans les champs, à ras de terre.

Notre expression est en concurrence avec d’autres formes comme « ça vole bas », par exemple, mais comme elles, on peut s’en servir pour désigner une argumentation de piètre qualité ou un comportement méprisable, entre autres.

D’une manière moins figurée, « à ras les pâquerettes », tout comme « en radada », se dit aussi pour les aviateurs ou pilotes d’aéronefs divers qui volent à très basse altitude.

Extrait de Expressio

Comment lutter contre un nez bouché

 

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Avoir le nez bouché, ce n’est pas drôle, et quand on éternue c’est encore pire car on éclabousse tout son entourage.

 La nuit, on ne peut pas dormir et le lendemain ça recommence.

Voici quelques petites recettes qui devraient vous aider, il y en a pour tous les goûts.

le lien ici :

http://www.medisite.fr/grippe-rhume-8-solutions-express-contre-le-nez-bouche.284588.53.html

Publié dans:remède de grand-mère, sante |on 9 avril, 2014 |Pas de commentaires »

des images centenaires qui nous racontent notre histoire

 

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Eugène Théophile Biver, qui a photographié cette femme devant cette maison au toit de chaume, était un comte, issu de la haute société, ingénieur de profession. Il a beaucoup voyagé pour son époque.

Ce sont des chineurs qui ont dégoté les boites contenant les photos sur plaques de verre, dans une benne à ordures à Villiers-le-Bâcle, dans l’Essonne, en 1999. Ce trésor a été confié à un photographe, Stéphane Asseline, qui les a conservé pendant plusieurs années, avant de rencontrer une stagiaire de la Société française de photographie. Confiés à cette association, ces 1 120 clichés vont sortir de l’ombre. Le 17 avril 2013, le quotidien Le Parisien y consacre un article, mais l’identité du photographe, auteur de ces précieux clichés historiques est alors toujours inconnue. « Il était châtelain dans l’Essonne au début du XXe siècle, grand voyageur et complètement gaga de sa fille. Voilà pour les indices« , explique le journal. Une belle énigme pour les amateurs de généalogie. Finalement, la petite Marie-Louise Biver est identifiée par un internaute, grâce au site Geneanet. Le photographe, c’est son père : le comte Eugène Théophile Biver.

Un ingénieur de la haute société

Le comte Biver était issu de la haute société, il était ingénieur et a travaillé dans plusieurs domaines, des mines aux transports maritimes, en passant pas la construction de locomotives. Né en 1861, il a pris ces 1 120 photographies entre 1895 et 1905.

Il était le père de trois enfants, Marie-Louise (née en 1896), Paul (né en 1886) et Marie-Hélène. Cette dernière vivra dans le château de Villiers-le-Bâcle jusqu’à sa mort, en 1985. Le comte Biver a été maire de la commune de Villiers et a beaucoup voyagé durant sa vie. Il est mort en 1929. Aujourd’hui et ce depuis 1995, le château de Villiers-le-Bâcle appartient à l’imitateur Yves Lecoq qui s’est lancé dans sa restauration et fait visiter la propriété durant l’été.

 Pour en savoir plus sur ces clichés, voir le site de la Société française de photographie.

le lien ici :  

http://www.linternaute.com/actualite/histoire/des-photos-centenaires-au-destin-incroyable/toit-de-chaume.shtml

les conseilleurs ne sont pas les payeurs

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Là je sens qu’après cet article, j’aurai des ennemis à la pelle et des amis à la petite cuillère.

Je lis tous ce que vous écrivez et qui figure sur mon fils d’actualité facebook et je dois vous avouer que je commence à être fatiguée d’y voir toujours la même chose, de jolis articles bien illustrés  qui prônent l’amour, la tolérance, le pardon, etc…

Mais qu’en est-il dans la réalité ?  Où sont ces supers men et women  qui vraiment pardonnent à ceux qui ont volé, qui ont violé, qui ont tué, et souvent dans des conditions abominables, une personne  qui ne pensait pas comme eux, qui était sans défense, un enfant ?

C’est si facile d’écrire de jolies choses et de ne pas les mettre en pratique soi-même quand on n’est pas directement concerné par le problème.

Si la plupart des hommes étaient parfaits, il serait possible de faire tout ce qui est conseillé dans ces magnifiques proverbes, maximes de tel ou tel sage, mais en fait, l’humanité se compose d’êtres humains différents et selon les cieux sous lesquels ils sont nés,  sont plus ou moins préparés à réfléchir  et connaissent plus ou moins l’échelle des valeurs  des mots comme : paix, miséricorde, réflexion,  tolérance et quand on mêle à ceci, la notion d’un dieu qui a ordonné toutes ces abominations,  on sait que le combat est perdu d’avance.

Parce que je suis un être humain comme les autres, je sais ce que c’est que la colère, le refus, l’envie de se venger et  de voir tomber  celui qui s’est crû autorisé à prendre une vie.

Mais parce que je suis un être humain, je connais les limites de mon pouvoir et je sais d’avance que je n’arriverai à convaincre que ceux qui le sont déjà c’est pourquoi je conseille à tous ces amoureux des jolies phrases  de les distiller à petite dose afin qu’elles gardent toute leur importance.

Et dans ces conditions, que me reste-t-il à faire ? A titre individuel, tout ce qui est en mon pouvoir : signer des pétitions, partager des informations, participer aux collectes pour les causes les plus urgentes, répondre ce que je pense aux aigris, aux égoïstes, à ceux qui savent tout sauf « aimer »

Yaël

Histoire de la loterie nationale

 

 

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Très vieille dame, aussi vieille que l’argent, elle  voit le jour à Florence en 1530.et c’est François 1er qui l’introduit en France par décret le 21 mai 1539 mais les joueurs sont découragés par les prélèvements importants de l’Etat.

Elle va renaitre  en 1644 lorsque Mazarin veut renflouer les caisses du clergé. Les lots offerts sont alors des objets précieux et le 15 octobre 1757 Louis XV créé une loterie permanente pour financer la nouvelle école militaire. Louis XVI lui, fonde le 30 juin 1776 l’ancêtre de notre loterie. Buralistes et colporteurs vendent deux fois par mois les « billets de la chance ».

Les républicains, au nom de la morale, la suppriment le 15 Novembre 1793 puis la restaure le 30 Septembre 1797. Cette période « yoyo » se termine le 21 mai 1836 lorsque Louis Philippe 1er la supprime pour la remplacer par des loteries de bienfaisance.

Après la première guerre mondiale ce sont les « gueules cassées » qui la remettent en selle et elle nait enfin définitivement le 22 Juillet 1933.ba 19/06/2010

Le loto verra le jour le 10 Juillet 1975 dans le but de renflouer les caisses de l’Etat.

 

expression : bonnet blanc et blanc bonnet

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 C’est bonnet blanc et blanc bonnet » Se dit de choses présentées comme différentes mais en réalité très similaires

Par la similitude des deux formes, cette expression, qui existe depuis le XVIIe siècle sous la forme « bonnet blanc, blanc bonnet », se moque de ceux qui, en utilisant deux appellations réellement distinctes, prétendent désigner deux choses différentes alors qu’il s’agit en réalité de choses plus ou moins identiques.

Alors bien sûr, on pourra se demander pourquoi c’est le bonnet, blanc de surcroît, qui a été retenu dans cette expression, sachant que le nombre de candidats pouvant potentiellement le remplacer est gigantesque (pigeon gris, pamplemousse rose, brique rouge, hippopotame vert, serpent mortel, chou farci, tourterelle assommée sur une vitre… la liste est infinie). Hélas, il semble que les commentateurs de l’époque se sont abstenus de s’étendre sur la chose. Nous sommes donc privés de diserts sur ce sujet essentiel.

Et pourtant, à cette lointaine époque où l’on pouvait souvent reconnaître le métier d’un bonhomme au type de bonnet qu’il portait, on peut imaginer qu’il n’était pas forcément simple de différencier deux professions toutes deux porteuses d’un bonnet blanc ou d’un blanc bonnet, et que ce soit ce qui a influencé la naissance de l’expression.

[1] Afin de ne pas casser cette brillante démonstration, on passera opportunément sous silence le fait que l’inversion qualificatif / substantif permet aussi de désigner des choses réellement différentes : une fille petite et une petite fille, un sacré texte et un texte sacré, un type sale et un sale type.

Extrait de Expressio

expression : Le diable est dans les détails

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« Le diable est dans les détails » Il ne faut jamais négliger les détails car ils peuvent être source de désagréments importants.

Cette expression nous viendrait, dans la seconde moitié du XIXe siècle, de Friedrich Nietzsche « Der Teufel steckt im Detail ».

Même si le diable y est cité, point n’est besoin de discuter de l’éventuelle dimension religieuse ou philosophique de cette expression, car une chose est sûre et constamment vérifiée : il suffit parfois du moindre détail mal géré dans un vaste projet pour risquer de le faire complètement échouer.
Et, compris simplement, c’est bien ce que Nietzsche voulait dire, le diable étant ici considéré comme celui qui prendrait un malin plaisir à provoquer les nombreuses difficultés à même de faire capoter le projet ; il est toujours là, en embuscade, prêt à profiter de la moindre faiblesse pour en empêcher la bonne réalisation.

Une autre forme de détail pernicieux est, par exemple, la petite note de bas de page d’un contrat, écrite en tout petits caractères, note que personne ne lit avant de signer, alors que, pourtant, elle restreint fortement les cas d’applications décrits dans le document. Et ce n’est qu’une fois qu’on a besoin de faire appliquer les termes du contrat, qu’on nous met le nez sur ce petit détail en apparence insignifiant auquel on aurait pourtant dû porter beaucoup plus d’intérêt.

Les non-dits, les imprécisions, les termes interprétables d’un document peuvent aussi être de ces fameux détails qui auront plus tard un effet « diabolique ».

On peut noter que la version opposée existe, formulée par d’autres (l’architecte Ludwig Mies van der Rohe , au moins) : « Gott steckt im Detail » ou « Dieu est dans les détails ». Cette fois, l’expression signifie qu’une œuvre n’est accomplie et belle que grâce à la qualité de ses détails.

Extrait de Expressio

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