Archive pour septembre, 2013

le châle – conte pour enfants

LE CHALE

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Il y a longtemps de cela, vivait dans un pauvre village, un petit garçon qu’on avait appelé « petit Jean ».

Souvent seul car sa maman travaillait beaucoup pour ramener à la maison les quelques sous qui lui permettaient de nourrir sa famille, « Petit Jean » allait se promener dans la forêt, il écoutait les piaillements des petits oiseaux nouveau-nés ou encore le bruit que  le lapin  faisait quand il détalait sous ses pas et il admirait aussi toute cette verdure faite d’herbe, de plantes  et de fleurs.

Quand il s’éloignait encore un peu plus, il passait devant une vieille bâtisse habitée par une femme âgée à qui on ne donnait pas d’âge tant elle était vieille et que les villageois appelaient « la sorcière » De quoi vivait-elle ? Comment vivait-elle ? Nul ne le savait. Autour de sa masure, se promenaient quelques poules, un chien bien vieux lui aussi et un magnifique chat noir et blanc à l’allure majestueuse.

Au début, il avait eu un peu peur de cette vieille dont on disait des choses terrifiantes mais voyant qu’il ne lui arrivait rien, il commença tout d’abord à lui sourire, puis plus tard à dire un petit « bonjour » qui  s’était transformé ensuite en un salut franc et sonore. Alors le visage de la vieille femme s’était paré d’un grand sourire sans dents et assez souvent, elle donnait à « Petit Jean » un fruit ou encore quelques noix.

Puis encore beaucoup plus tard, voyant qu’il s’intéressait à la nature, elle avait commencé à lui apprendre à reconnaitre les plantes vénéneuses, celles qui soignent et aussi comment les utiliser.

Quand il rentrait à la maison, il avait essayé de parler de ses balades et de sa nouvelle amie mais devant les cris que sa mère avait poussés, le suppliant de ne plus aller voir cette femme très dangereuse, il avait promis mais en secret, il avait continué à lui rendre visite sans plus en parler à quiconque.

Pendant des années, elle lui avait transmis tout ce qu’elle savait et un jour, alors que « Petit Jean » était déjà un grand garçon de quatorze ans, elle lui avait tenu un langage bizarre :

« Petit Jean » bientôt je vais partir et tu ne me verras plus mais avant, je veux te dire que je te transmets les pouvoirs qui m’ont été donnés à ma naissance pour que tu continues après moi à aider les gens et à les soigner. On dira de toi bien des choses, on pensera que tu es le diable mais malgré tout, on viendra te voir pour que tu soignes les douleurs et les maladies et l’espace d’un instant, tu seras, dans l’esprit des visiteurs « le sauveur ».

Ce don que j’ai reçu et que je te transmets, est un don du ciel et tu as l’obligation de t’en servir sans jamais demander de paiement en retour et si tu ne le fais pas, tu seras puni par ceux que tu auras trahis et qui t’avaient fait confiance.

Et en effet quelques temps après, alors que « Petit-Jean » allait rejoindre son amie, il vit que la maison était vide, plus de mamie, plus de poules, plus de chien et plus de chat noir et blanc. Il trouva sur la poignée de la porte le châle que la vieille femme portait toujours sur les épaules et sans trop bien savoir ce qu’il faisait, il le prit, décidant que ce serait un souvenir et aussi un peu de la présence de celle qui ne reviendrait plus.

Les années ont passé, « Petit Jean » est devenu un beau jeune homme. A l’école il n’a peut-être pas été le meilleur élève mais il a fait de son mieux pour étudier les matières les plus importantes.

Bien des fois, ses copains étaient venus  le trouver quand ils s’étaient fait mal en jouant ou en tombant et toujours il les avait soignés sans rien demander en retour. Comme le lui avait dit sa vieille conseillère, rares étaient ceux qui remerciaient, nombreux étaient ceux qui se moquaient ensuite.

Beaucoup plus tard encore, « Petit Jean » est à son tour devenu un vieux monsieur que tout le monde connait pour les soins qu’il prodigue à qui vient le trouver. Qui n’a-t-il pas soigné ? des vaches, des chevaux, des lapins et même des oiseaux, puis devant les merveilles que ses mains accomplissaient, les hommes à leur tour sont venus chercher de l’aide, demander un petit conseil, un soulagement à leurs douleurs ; « Petit Jean » les écoutait avec bienveillance, il réfléchissait tout en passant sa main sur le châle familier posé à même sa peau et dissimulé sous  sa chemise et quand il lui semblait avoir reçu la réponse qu’il attendait, il parlait au malade, disait ce qu’il fallait faire et il apprenait quelques temps après que tout était rentré dans l’ordre et que tout le monde allait bien.

Maintenant « Petit Jean » est très vieux  et il sait que bientôt, lui aussi fera un long voyage dont on ne revient pas, et que peut-être il retrouvera là-bas  sa vieille amie mais une chose le tracasse : il sait, il sent qu’il lui faudrait transmettre ce don qui lui a été donné à quelqu’un avant de partir et ce quelqu’un, il ne l’a pas trouvé.

Le soir, avant de s’endormir, il prend délicatement le châle, le presse sur son cœur et en  fermant les yeux  il demande à sa vieille amie de lui dire comment faire.

Pour la dernière fois peut-être, il se rend au marché qui a lieu chaque jeudi à quelques kilomètres de sa maison. Il n’a rien de spécial à y faire mais il sent que quelque chose le pousse à parcourir  à pied ces quelques kilomètres alors, prenant sa vieille canne qui ne le quitte plus, il part en claudiquant.

Arrivé sur la place du village, les étals sont installés depuis longtemps et chacun, à grands cris, vante ses produits : les beaux fruits ! les beaux fruits ! qui veut de mes belles pommes, de mes belles poires pas chères ? pas très loin, c’est au tour des salades et autres légumes d’être présentés aux acheteurs : Elle est belle ma laitue ! des tomates pour presque rien ! qui en veut ?

Continuant sa  promenade, « Petit Jean » aperçoit  dans une encoignure une petite fille qui semble avoir froid. Tout doucement il s’approche, la regarde et quand elle lève son regard vers lui, il y lit une très grande tristesse.

Comprenant qu’elle a surement très faim, il achète un bon morceau de pain qu’il remplit avec du beurre et de la confiture et quand il tend le tout à la petite, elle regarde ce qu’elle vient de recevoir avec grande surprise mais aussi avec un immense plaisir.

Pendant tout le temps qu’elle mange son festin il sent au fond de lui que quelque chose s’agite, son cœur bat plus vite, son souffle est plus fort et petit à petit, il comprend que quelque chose va se passer.

La petite est maintenant rassasiée et elle regarde son bienfaiteur avec beaucoup de reconnaissance alors, sans savoir ce qu’il fait, « Petit Jean » sort de sous ses vêtements, le châle qui l’a suivi et protégé toute sa vie et le donne à la petite fille : « voila petite fille, avec ce châle, tu n’auras plus jamais froid mais plus important encore, il te protègera et si un jour tu as l’impression qu’il te parle, écoute-le, et fais ce qu’il te dit, il ne te donnera que de bons conseils ».

L’enfant regarde ce magnifique cadeau maintenant posé sur ses épaules et déjà la chaleur pénètre son petit corps qui avait si froid il y a encore quelques instants. Elle sent confusément que ce morceau de laine est bien autre chose qu’un simple châle, c’est comme une amie qui mettrait son bras autour de ses épaules et quand elle cherche son bienfaiteur, elle ne le trouve pas, il a disparu.

« Petit Jean » est rentré chez lui, le cœur léger, des frissons de joie le traversent de part en part et il sait déjà que cette nuit, il fera le grand voyage, celui qui le conduira vers un grand jardin merveilleux dans lequel il retrouvera tous ceux qu’il a connus à commencer par sa grande amie.

Quant à la petite fille, il sait qu’elle n’était pas là par hasard, elle se trouvait sur son chemin pour qu’il la rencontre  et qu’il lui transmette ses pouvoirs qui non seulement la protègeront mais en plus, lui permettront de faire le bien autour d’elle et ainsi de donner un sens à sa vie

FIN

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 14 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

la légende de Monsieur Ho

La légende de Monsieur Ho

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Le général Ho qui s’était rebellé contre l’Empereur avait été condamné à mourir dans une cellule sans eau et sans nourriture. Le rebelle ne trouva à manger dans sa cellule qu’une plante au développement rapide qui poussait dans sa prison et dont il consomma chaque jour une petite quantité de racines ou de feuilles : le Polygonum multiflorum (appelé aussi Fallopia multiflora ou Renouée multiflore). Au bout d’un an, les geôliers qui évacuaient les cadavres découvrirent avec surprise un général Ho doté d’une magnifique crinière noir ébène. En fait, le rebelle sortit du cachot l’air bien plus jeune qu’il y était entré.

La beauté des cheveux dépend principalement en médecine traditionnelle chinoise du bon fonctionnement du rein comme on l’a vu. Mais pour être plus précis encore, elle est aussi sous la gouverne du foie parce que la qualité du sang dépend de cet organe et que de cette qualité dépend l’alimentation du cheveu et l’apport en mélanine dans le bulbe capillaire.

Pour les Chinois, quand le rein ou le foie sont en déséquilibre énergétique les cheveux tombent, grisonnent ou se cassent. Ho Shou Wu agit sur ces deux terrains qu’elle fortifie. Cette plante renforce l’énergie du foie qui nettoie le sang. De plus elle alimente et purifie le sang qui, à son tour, nourrit et hydrate les cheveux.
Son pouvoir tonifiant s’exerce également sur le rein et agit donc directement sur la constitution du cheveu.

Le Ho Shou Wu est, enfin, réputé protéger le Shen, c’est-à-dire l’esprit qui regroupe la psychologie et l’émotionnel, et circule grâce au sang.

pour en savoir plus : 

Publié dans:sante |on 13 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

Pourquoi fait-il si peur ?

Pourquoi fait-il si peur ? dans QUESTION aaaaaaaaaabl4vendredi13

Le vendredi 13, c’est d’abord une histoire de chiffres. Plus précisément, celle du nombre 13. « L’histoire des nombres se confond avec celle de l’humanité,Différentes civilisations du Bassin méditerranéen – sumérienne, mésopotamienne, égyptienne, grecque, puis islamique – tout comme celles de la Chine ancienne et de l’Inde védique ont contribué à l’élaboration d’une science symbolique des nombres, l’arithmosophie, qui leur attribuait un sens et une force mystiques ». Très tôt, certains nombres ont été investis d’une charge symbolique forte.

Le nombre 13, à la fois positif et négatif

« Une croyance, fort ancienne, associe le treize à la malchance » « La tradition chrétienne renvoie à la Cène, le dernier repas du Christ qu’entourent les douze apôtres, dont l’un, Judas, vient de le trahir.

Les légendes nordiques rattachent la superstition au meurtre du dieu Balder, commis lors du banquet offert par le dieu Odin à ses onze amis les plus proches et que perturbe Loki, le dieu du mal.

Enfin, une tradition plus récente rapproche le treize maléfique de la date du 13 octobre 1307, où le roi de France Philippe IV le Bel ordonna l’arrestation de tous les chevaliers de l’ordre du Temple. »

D’autres civilisations ont cette perception négative : « La treizième lettre de l’alphabet hébraïque – le Mem – s’apparenterait à la mort. Les Turcs redoutaient le treize au point de le bannir de leur vocabulaire tandis que l’hindouisme considérait également que réunir treize convives dans un même lieu porte malheur. De leur côté, les anthropologues y voient la rémanence d’un lointain préjugé envers les menstruations des femmes, soumises aux treize cycles lunaires que compte une année. »

Mais, il y a des exceptions, qui associent le 13 à des aspects positifs. « Les Egyptiens anciens y voyaient un signe de chance, une conception que les Chinois de Hong Kong partagent toujours car treize rime avec deux mots qui, pris ensemble, signifient « sûr de vivre » sinon « destiné à prospérer » ».

Et en France ? « Probablement depuis le Moyen Âge, les coutumes populaires invoquent le nombre treize, tantôt pour conjurer le mauvais sort en évitant d’être treize à table – une superstition dont la première mention explicite se trouve au XVIe siècle chez Montaigne – tantôt pour offrir des cadeaux ainsi que l’exprime la locution « treize à la douzaine »,  rappelant que, pour toute douzaine d’oeufs achetée, le vendeur en offrait un de plus ».

Verdict : « C’est finalement l’arcane XIII du tarot initiatique, qui traduit le mieux l’ambivalence du nombre treize » « La lame représente la mort sous l’apparence d’un squelette recouvert de peau humaine, qui avance vers la droite, en brandissant une faux immense. Autour d’elle, le sol de couleur noire est jonché de têtes, de pieds et de mains qui peuvent aussi bien avoir été fauchés qu’émerger de la terre. Par analogie avec la mort, fin de la vie charnelle et début de la vie spirituelle, l’arcane XIII – qui ne porte pas de nom – évoque la transition entre deux cycles, une mort initiatique suivie d’une renaissance, une mutation qui implique le recommencement. »

Pour lire la suite, c’est ici :

Publié dans:QUESTION |on 13 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

expression : tomber sous le sens

« Tomber sous le sens  » Être évident. S’imposer spontanément à l’esprit.

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Ce serait Blaise Pascal , inventeur entre autres nombreuses choses, du théorème qui porte son nom et de la pression atmosphérique qui serait à l’origine de cette expression au XVIIe siècle –(] Bien sûr, Pascal n’a pas réellement ‘inventé’ la pression atmosphérique mais c’est lui qui l’a mise en évidence, à la suite des travaux de Torricelli, et c’est la raison pour laquelle son nom sert d’unité de mesure de la pression.)

« Tomber sous », c’est « se présenter » (comme dans « tomber sous la main », par exemple).
Cette locution s’écrivait d’abord « tomber sous les sens » pour signifier « être directement perçu par les sens », donc sans qu’il soit besoin de le comprendre ou de l’apprendre, traduisant ainsi l’évidence de la chose.

Puis, parce qu’il faut bien montrer qu’on a du bon sens, elle a rapidement évolué vers l’expression d’aujourd’hui, ou le ‘sens’ désigne cette fois le jugement ou la raison.

Publié dans:jouer avec les mots - expressions |on 13 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

Où est passée notre courtoisie ?

 

Où est passée notre courtoisie ? dans coup de gueule aaaaaaaaaaaaasavoir-ecouter

 

A notre époque où la parole est libre (enfin presque), des mots reviennent sans cesse comme « liberté », « démocratie » etc….mais à force de les mettre à toutes les sauces, on ne sait plus très bien ce qu’ils veulent dire.

Démocratie : La «souveraineté du peuple» est le régime politique dans lequel le peuple est souverain,selon la célèbre formule d’Abraham Lincoln (16e président des États-Unis de 1860 à 1865), la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple »,

Liberté : désigne la possibilité d’action ou de mouvement sans contrainte.

Le sens originel du mot liberté est que l’homme libre est celui qui n’appartient pas à autrui, qui n’a pas le statut d’esclave.

En philosophie, en sociologie, en droit et en politique, la liberté est une notion majeure: Elle marque l’aptitude des individus à exercer leur volonté.Mais celle-ci est toutefois limitée puisqu’elle s’arrête là où commence celle des autres.

Mais qu’en est-il dans la réalité ?

On voit sur les réseaux sociaux, qu’il est bien difficile de dire ce que l’on pense en termes clairs et polis puisque presque aussitôt, il y a un internaute, suivi en général de beaucoup d’autres, qui répondent, non seulement à côté du sujet mais aussi et surtout, emploient des propos agressifs et souvent vulgaires. Il en est de même lors d’émissions télévisées où les clans opposés s’affrontent, se coupant la parole, donc n’écoutant pas ce que l’autre a à dire, ironisant sur les propos de l’un ou de l’autre, une attitude bien peu citoyenne où est absent le minimum de correction.

Savoir écouter l’autre, savoir répondre en utilisant les mots appropriés emprunt de courtoisie est ce donc si difficile ? Yaël

Publié dans:coup de gueule |on 12 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

la pensée du jour : l’ennui

la pensée du jour : l'ennui dans mystique sagesse aaaaaaaaaaaaennui-300x300

« Il y a des gens qui, lorsqu’on les rencontre, ne savent parler que de leur fatigue. C’est simple : tout les fatigue. Ils ne se rendent pas compte qu’ils sont là en train de se suggestionner et qu’ils finiront un jour complètement exténués. Or, ceux qui se plaignent de la fatigue sont très rarement ceux qui travaillent le plus. Leur fatigue vient tout simplement de ce qu’ils ruminent des pensées et des sentiments qui les épuisent. On ne peut pas nier qu’ils soient fatigués, il ne s’agit pas là d’une fatigue imaginaire, non, elle est bien réelle, tellement réelle qu’elle est contagieuse, et quand on rencontre ces personnes, après quelques minutes passées avec elles on est soi-même fatigué.

Une des méthodes les plus efficaces pour se débarrasser de cette fatigue psychique, c’est une bonne fatigue physique ; c’est elle qui les reposera et les guérira de leur fatigue psychique. Les humains possèdent des ressources insoupçonnées qu’ils doivent apprendre à exploiter par un effort de la volonté. Combien sont fatigués parce qu’ils se laissent aller à mener une vie stagnante ! »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 12 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

expression : ne connaître ni d’Eve ni d’Adam

 

« Ne connaître ni d’Ève, ni d’Adam » N’avoir jamais entendu parler de quelque chose ou de quelqu’un.

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Le premier homme, Adam, créé par Dieu en tant que brouillon, puis la première femme, Ève, créée en corrigeant les quelques anomalies de la première version
sont  deux êtres à l’origine de toute l’humanitédonc de vous et de moi.

Ne connaître quelqu’un ni d’Ève ni d’Adam, c’est ne pas le connaître directement, ni de réputation, ni par personnes interposées, même pas par les proches de la famille, aussi loin qu’on puisse remonter dans cette famille.

Cette expression existe au moins depuis la fin du XVIIe siècle, puisqu’en 1700, dans Le père Bouhours, jésuite convaincu…, on trouve l’extrait suivant :
« (…) une histoire et des bruits qui ont eu pour principal fondement la grossesse scandaleuse d’une fille qu’ils ne connaissaient ni d’Ève ni d’Adam (…) ».

Bien entendu, je ne peux passer sous silence la forme légèrement adaptée de cette expression : « ne connaître ni des lèvres, ni des dents », version qui ne date pas de Coluche, mais de 1908.
On trouve aussi chez San-Antonio « ni des lèvres ni de l’Isle-Adam ».

Extrait de Expressio

Publié dans:jouer avec les mots - expressions |on 12 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

la pensée du jour : chances et succès

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« Le fait de naître à une certaine époque, dans tel pays, dans telle famille, d’avoir une certaine constitution physique, d’être pourvu ou privé de certaines qualités – ce qui est déterminé par les incarnations antérieures – fixe déjà dès le début les chances et les succès des individus. Une société peut toujours travailler dans le sens de l’égalité, et il est très souhaitable qu’elle le fasse, mais les inégalités subsisteront. Le seul moyen de remédier à ces inégalités est la conscience du lien fraternel qui lie tous les humains entre eux. La véritable égalité est irréalisable et, dans la société comme dans les familles, l’inégalité devra toujours être compensée par la fraternité. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

PS.- Avant de revenir sur terre pour vivre une nouvelle incarnation :  l’époque, l’endroit, le lieu dans lesquels nous allons vivre, ne sont pas dûs au hasard mais voulus  afin de nous permettre de  réaliser ce pourquoi nous sommes revenus . Yaël

Publié dans:mystique sagesse |on 11 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

expression : de plain- pied

« De plain-pied » À plat, sur un même niveau – Directement, facilement

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Voilà un qualificatif qui est très souvent mal écrit, puisqu’on le rencontre régulièrement sous la forme de plein-pied. il faut rappeler qu’autrefois, plein s’écrivait plain. D’où la confusion possible.

J’imagine que vous savez ce qu’est une plaine, ce genre de grande zone plate qu’on trouve dans la nature et si vous enlevez son e final à plaine, que vous reste-t-il ?
Il y a une bonne raison à ça, les deux mots nous viennent du latin planus qui voulait dire « plat » ou « plan ».
Ce qui explique que, lorsqu’on parle d’une maison de plain-pied, il s’agit d’une habitation sans étage, à un seul niveau.

Et quand on dit qu’on entre de plain-pied dans un lieu, c’est qu’on y rentre sans que le pied franchisse aucune dénivellation, aucun escalier. Et comme cela se fait sans difficulté, au figuré, on l’utilise également pour dire qu’ « on entre directement (ou facilement) », comme cela peut être le cas dans un roman où il n’y pas de longue introduction et où l’on entre tout de suite dans le vif du sujet, par exemple

Cette locution, d’abord écrite « à plain-pied » au début du XVIIe siècle pour « au niveau du sol » s’est transformée en la nôtre au milieu du même siècle, moment où elle aussi pris le sens figuré de « directement » ou « sans difficulté ».

Extrait de Expressio

Publié dans:jouer avec les mots - expressions |on 11 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

10 septembre : Journée Mondiale de prévention du suicide

 

 

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  • Lorsque les gens parlent de suicide, il s’agit souvent d’un appel à l’aide car, en général, celui qui veut vraiment mettre fin à ses jours le fait et n’en parle pas. (Yaël)

 

 

Publié dans:Non classé |on 10 septembre, 2013 |Pas de commentaires »
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