Le show télévisuel d’un « Serial Killer » féminin
On n’était pas couché, samedi soir en effet, puisque Laurent Ruquier, l’un des trublions et « bouffons du roi » à ses heures sur les grilles du PAF, homme de télé un tantinet provocateur, cautionnait et recevait sur le plateau de son émission : Léa Vicens, une tueuse de taureaux en série puisqu’elle officie en tant que matador à cheval. Cette égérie de Belzebuth est originaire de Nîmes, l’une des villes phares de la tauromachie en France, « spécialité » originaire d’Espagne, je le rappelle pour ceux qui l’auraient oublié.
Il serait temps que France Télévisions, groupe de télévision de service public, bannisse de ses programmes des émissions cautionnant la mort se donnant en spectacle au cœur des arènes d’une France de la honte ainsi que les acteurs distribuant avec zèle cette mort injuste et cruelle que la France des téléspectateurs ne veut plus voir, à une grande majorité, puisque près de 80% de français sont hostiles aux corridas.
Je ne pouvais faire moins, compte-tenu de mes engagements moraux au profil de la cause animale que d’écrire une lettre ouverte à Léa Vicens, une jeune femme de 28 ans qui donne et sème la mort en spectacle au cœur des arènes pour lui dire ma façon de penser concernant les « gens » de sa « race » et de son espèce.
Je vous livre ci-dessous cette missive comme naguère on donnait les esclaves en pâture aux lions de l’arène suite au désir d’un empereur romain, pouce tourné vers le bas, puisque tel était son bon vouloir et son plaisir sadique.
Lettre ouverte à Léa Vicens, un bourreau féminin de la pire espèce
Je n’imaginais pas, dans ma candeur et dans mon esprit d’empathie tourné vers mes semblables qu’une femme, être délicat, sensible, gracieux, bienveillant et doué d’indéniables et d’indicibles qualités de cœur, puisse s’adonner à des actes de barbarie et de lâcheté manifestes puisque vous torturez avant de les achever des animaux beaux et nobles qui ne demandent qu’à vivre en paix. Vous le faites sans état d’âme et avec zèle, qui plus est ; tout cela avec un acharnement morbide à vouloir ôter la vie.
Mais vous êtes lâche en plus d’être cynique, Léa Vicens puisque vous n’avez pas même le courage de vous mesurer, seule à seule avec ce taureau, le pire ennemi dans votre esprit puisque vous vous servez d’un autre animal, pris par vous en otage, pour vous protéger des coups que le taureau voudrait vous porter dans la mesure où vous l’agressez physiquement durant votre défoulement apocalyptique contre ce valeureux animal qui tente de se défendre : le cheval, sur lequel vous êtes perchée qui vous sert de bouclier, à l’instar de dictateurs utilisant des boucliers humains lorsqu’ils pensent qu’ils vont être attaqués.
Vous êtes un être sans cœur et sans âme, Léa Vicens et vous ignorez que l’Homme, particule minuscule projetée dans l’univers doit vivre pour quelque chose de mieux et c’est cela qui fait sa grandeur et sa magnanimité.
Vous êtes un être méprisable, vil et infiniment moins respectable qu’une péripatéticienne, Léa Vicens puisque cette personne, utile à la société des hommes, offre de la joie du bonheur et du plaisir à ceux qui lui font appel quand vous n’apportez que désolation souffrance et mort sur le sable de l’arène partout où vous passez, à l’instar d’Attila qui, jadis, détruisait tout sur son passage.
Je terminerai cette lettre que j’ai eu le déplaisir de rédiger puisqu’elle s’adresse à une femme vénale autant que violente dans ses formes de pensée et d’actons en disant à cet épouvantail de tragédie que je ne voudrais pas, pour tout l’or du monde, être à sa place, aucunement enviable et désirable pour un être normal, au jour du jugement dernier.
Ecrivainparisien
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