expression : fumer une clope
Fumer une sèche / une clope »
Fumer une cigarette
Fumer une cigarette, chacun sait ce que cela signifie.
La question qui se pose est donc de savoir pourquoi la cigarette s’appelle aussi une sèche ou une clope en argot (parmi quelques autres appellations).
On peut noter que l’appellation « sèche », qui date de la deuxième moitié du XIXe siècle, a, depuis les années 1950, été supplantée par le terme « clope ».
Si l’étymologie n’est pas certaine, Rigaud, dans son « Dictionnaire du jargon parisien » publié en 1878, indique que la sèche a désigné la cigarette de manufacture, ce beau tuyau rempli de tabac parfaitement cylindrique fabriqué en usine.
Mais pourquoi ? Eh bien ce serait simplement par opposition à l’informe cigarette roulée dont le papier, collé à la salive, était en partie humide.
Pour « clope », il semble que l’origine soit encore plus obscure. Le mot, apparu au masculin au tout début du XXe siècle, a d’abord désigné un mégot, avant de changer de sexe au milieu du siècle pour désigner la cigarette entière.
La seule explication proposée pouvant tenir un peu la route vient d’Émile Chautard qui signale qu’à la fin du XIXe siècle, existait l’argotique ‘cicloper’ qui voulait dire ‘couper’ ou ‘étêter’. Le clope, issu du verbe, aurait alors désigné une partie de ces cigarettes fraîchement roulées que se partageaient parfois les fumeurs, avant d’abord de se réduire à la désignation du mégot puis de s’étendre à la cigarette entière.
Petite question ? fumez-vous ?
Vous pouvez laisser une réponse.
S’arrêter de fumer permet bien sûr d’améliorer l’espérance de vie mais ce n’est pas le seul point positif. Cesser de fumer la cigarette veut dire par la même occasion réaliser de très importantes économies. J’ai réalisé que le coût des produits du tabac a été multiplié par 3 lorsque j’ai regardé ce graphique vraiment très parlant :
http://www.breizh-e-cig.fr/article-17–l-evolution-du-prix-des-cigarettes.html
Je n’en reviens toujours pas. Fumer ne revenait pas si chère il y a une vingtaine d’années, mais à notre époque c’est un luxe.