Archive pour avril, 2013

la pensée du jour : courage et espérance

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« Vous dites : « Je n’en peux plus… Je suis au bout du rouleau. » Oui, peut-être, du rouleau qui finit de se dérouler maintenant. Mais des rouleaux, vous en avez encore beaucoup d’autres en vous. Remplacez ce vieux rouleau et avec le nouveau, vous allez poursuivre votre route.

Il y a des moments, c’est vrai, où on peut être envahi par une lassitude mortelle, la sensation qu’on n’arrivera pas à faire un pas de plus. Il est difficile de lutter contre une sensation, quelle qu’elle soit ; mais raison de plus, quand on éprouve cette sorte de lassitude, pour garder la conviction qu’on a encore des ressources et que, bientôt, on pourra se remettre en chemin.

Un jour, bien sûr, vous arriverez au bout du dernier rouleau de cette existence, mais pour le moment vous n’y êtes pas encore, et si vous savez entretenir en vous des pensées de courage, d’espérance, vous allez bientôt vous redresser. Vous aurez mis un nouveau rouleau et vous repartirez avec des énergies toutes fraîches.  »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 29 avril, 2013 |Pas de commentaires »

expression : fumer une clope

 

expression : fumer une clope dans jouer avec les mots - expressions cigarette

Fumer une sèche / une clope  »

Fumer une cigarette

Fumer une cigarette, chacun sait ce que cela signifie.
La question qui se pose est donc de savoir pourquoi la cigarette s’appelle aussi une sèche ou une clope en argot (parmi quelques autres appellations).

On peut noter que l’appellation « sèche », qui date de la deuxième moitié du XIXe siècle, a, depuis les années 1950, été supplantée par le terme « clope ».

Si l’étymologie n’est pas certaine, Rigaud, dans son « Dictionnaire du jargon parisien » publié en 1878, indique que la sèche a désigné la cigarette de manufacture, ce beau tuyau rempli de tabac parfaitement cylindrique fabriqué en usine.
Mais pourquoi ? Eh bien ce serait simplement par opposition à l’informe cigarette roulée dont le papier, collé à la salive, était en partie humide.

Pour « clope », il semble que l’origine soit encore plus obscure. Le mot, apparu au masculin au tout début du XXe siècle, a d’abord désigné un mégot, avant de changer de sexe au milieu du siècle pour désigner la cigarette entière.
La seule explication proposée pouvant tenir un peu la route vient d’Émile Chautard qui signale qu’à la fin du XIXe siècle, existait l’argotique ‘cicloper’ qui voulait dire ‘couper’ ou ‘étêter’. Le clope, issu du verbe, aurait alors désigné une partie de ces cigarettes fraîchement roulées que se partageaient parfois les fumeurs, avant d’abord de se réduire à la désignation du mégot puis de s’étendre à la cigarette entière.

Petite question ? fumez-vous ?

Publié dans:jouer avec les mots - expressions |on 28 avril, 2013 |1 Commentaire »

la pensée du jour : au delà de ce que l’on voit

 

 

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« Tant de petites choses peuvent en cacher de grandes ! Pour les découvrir il ne faut pas s’arrêter seulement sur les formes, mais chercher le principe, l’esprit, au-delà des formes, c’est-à-dire apprendre à mieux percevoir ce qu’est l’essence d’un être vivant afin de mieux communiquer avec lui. Vous voyez un cristal, ou une fleur, ou un oiseau, ou un être humain… Demandez-vous quelles sont les puissances invisibles qui ont travaillé sur cette forme. Chercher l’invisible derrière le visible, il n’y a pas de démarche plus instructive, car c’est toujours dans l’invisible que se prépare ce qui se manifeste un jour dans le visible.

Un ami vient à votre rencontre : ne pensez-vous pas que vous auriez avec lui des contacts plus riches si vous cherchiez à deviner quelles sont les puissances qui ont présidé à la formation de son visage, ou qui lui ont donné telle démarche, telle voix ?… Il y a tant de choses à découvrir au-delà de ce que l’on voit ! »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 28 avril, 2013 |Pas de commentaires »

la pensée du jour : le pardon

la pensée du jour : le pardon dans mystique sagesse

« Il est important qu’au moment de quitter la terre, chacun se sente en harmonie avec toutes les créatures. S’il y en a certaines avec lesquelles il est encore en conflit, il ne doit pas laisser durer cette situation, mais se réconcilier aussi avec elles. Sinon cela s’inscrira en lui comme une dette à payer.

Vous direz : « Mais il y a des personnes que nous ne pourrons jamais revoir, et d’autres qui n’accepteront jamais de faire la paix » Oui, c’est vrai, mais par la pensée il vous est possible de chercher ces personnes et, dans votre cœur, dans votre âme, vous réconcilier avec elles. Même si à l’approche de la mort vous n’êtes plus capable de faire quoi que ce soit, vous avez encore la possibilité d’éprouver des sentiments d’amour, de bienveillance à l’égard de toute la création et des êtres qui vous entourent. Sachez que celui qui aime est maître de la mort. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 24 avril, 2013 |Pas de commentaires »

expression :être à la bourre

expression :être à la bourre dans jouer avec les mots - expressions

 

 « Etre à la bourre  »Être pressé. Être en retard.

« Bourre » est un mot aux multiples significations aussi bien dans le vocabulaire normal qu’en argot.
Pour n’en citer que quelques-uns, on trouve :

  • La touffe de poils ras qui sert (servait) à fabriquer du feutre ;
  • La matière qui servait à comprimer la charge dans les anciennes armes
  • Le coït (ne souhaite-t-on pas une « bonne bourre ! » à celui qui va s’envoyer en l’air ?) ;
  • La bonne qualité (« un costar de première bourre ») ;
  • La matière servant à rembourrer des matelas ou des coussins ;

 

En ce qui nous concerne, selon plusieurs sources, il viendrait, depuis le début du XXe siècle, du verbe ‘bourrer’, compris au sens de ‘bloquer’ ou ‘arrêter’.

Le lien n’est pas évident, sauf si on considère que celui qui a été bloqué dans son avance ou qui s’est arrêté a pris du retard et, du coup, est devenu pressé.

Notez qu’une autre hypothèse de Duneton en situe l’origine chez les Occitans qui pratiquaient le jeu de cartes qui s’appelle la « bourre » et chez lesquels il existe la locution  »es a la borra » (« il est à la bourre ») liée au contexte du jeu en question.
Cette bourre-là, serait le « duvet » (celui qui sert à bourrer les oreillers, entre autres) restant à celui qui s’est malheureusement fait « plumer » au jeu.
Mais le lien avec le fait d’être en retard ou pressé est difficile à faire.

extrait de : expressio

la pensée du jour : les connaissances

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« La vie spirituelle ne nécessite pas d’accumuler beaucoup de connaissances. L’essentiel dans la vie spirituelle, c’est la pratique. Il n’est pas bon de lire et d’étudier sans jamais rien chercher à réaliser, à concrétiser. Évidemment, sans connaissances suffisantes la pratique est pauvre, vide. Mais une fois certaines notions et vérités acquises, il faut se concentrer sur quelques exercices à répéter tous les jours.

On rencontre dans la vie des personnes très simples qui ne possèdent que quelques feuillets sur lesquels elles ont inscrit un petit nombre de vérités essentielles qu’elles s’efforcent d’appliquer, et on les sent habitées par l’esprit, par la lumière. Et on en rencontre d’autres, des érudits, qui possèdent dans leur bibliothèque tous les livres sacrés de l’humanité, ils en font des citations, mais rien de spirituel n’émane d’eux. L’essentiel, c’est d’avoir quelques connaissances et de construire quelque chose avec elles. Nous pouvons appeler cette construction notre avenir… ou notre temple. Et c’est, en effet, à ce temple que pensait saint Paul quand il écrivait dans la deuxième épître aux Corinthiens : « Nous sommes le temple du Dieu vivant. » »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié dans:mystique sagesse |on 21 avril, 2013 |Pas de commentaires »

expression : trouver chaussure à son pied

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« Trouver chaussure à son pied  » Trouver ce dont on a besoin.
Rencontrer la personne qui convient.

Cette locution apparaît au début du XVIIe siècle mais avec un sens bien différent puisqu’elle voulait dire « trouver quelqu’un qui résiste », le « à » signifiant « contre », à l’époque et l’image étant celle d’un pied chaussé appuyant contre le sien.

Son sens actuel est une métaphore basée sur quelque chose de parfaitement compréhensible : une chaussure de taille inadaptée peut très vite devenir extrêmement désagréable et douloureuse ; pour se chausser, mieux vaut donc trouver des souliers à la fois à la bonne taille et ayant une forme adaptée aux pieds qu’ils vont chausser. De là la généralisation au fait de trouver quelque chose dont on a besoin (et donc qui convient).

Mais on ne peut pas faire l’impasse sur le singulier (on ne dit pas « trouver chaussures [adaptées] à ses pieds ») qui n’est pas si singulier que ça quand on comprend les sous-entendus sexuels que véhicule cette expression, ‘le’ pied et ‘la’ chaussure étant bien deux choses situés sous la ceinture et destinés à rentrer l’un dans l’autre[1].
Il en reste d’ailleurs le sens de la rencontre de la personne qui convient.

[1] On pourrait presque en faire une charade, puisque lorsque le premier est dans la deuxième, les deux prennent leur premier…

Extrait de : « expressio »

Lou, je m’appelle « Lou »

Lou, je m'appelle
Lou est un petit bonhomme atteint d’une maladie orpheline, la maladie de Morsier, « responsable de troubles envahissants du développement et de grandes difficultés à rationaliser et donc gérer ses émotions, sa mémoire et sa communication avec autrui.

Ses nerfs optiques sont atrophiés, Il est donc totalement aveugle.

Enfin,Lou a une hypophyse sous développée qui entraîne des traitements médicamenteux quotidiens qu’il devra prendre tout au long sa vie et des contrôles médicaux périodiques afin de lui assurer une bonne croissance. »

Lou est avant tout un petit homme »extra-ordinaire », aujourd’hui âgé de 14 ans et doté d’un don exceptionnel pour la musique.

« Le journal de Lou » est le fruit des observations de son papa entre 2003 et 2009. Il immerge le lecteur à la place de l’enfant, pendant que « Les Lettres à Lou » tentent de répondre au questionnement de leur auteur.

Depuis2010, le papa de Lou tient un nouveau blog : « Le journal de Bèrlebus » dans lequel il continue son évaluation de l’évolution de son fils. »

J’aimerais vous proposer régulièrement de découvrir cet enfant à travers ces journaux…

Pour l’heure, sachez qu’il existe La Fondation Lou qui, « malgré son nom, n’est pas une association qui a pour unique but de veiller uniquement à son bien-être,même si son objectif premier est la réalisation d’une maison de vie pour lui et pour d’autres jeunes adultes en situation de handicap.

Ses buts sont multiples et la volonté de ses fondateurs est d’œuvrer dans de nombreux domaines qui profiteront à toutes les personnes en situation de déficience et par là même à Lou. »
Source:http://www.fondationlou.com/index.php

Demain je vous parlerai d’un projet auquel je voudrais vous associer…

-PAXP-deijE dans sante

Fondation Lou

www.fondationlou.com

Publié dans:sante |on 19 avril, 2013 |Pas de commentaires »

expression :madeleine de Proust

expression :madeleine de Proust dans jouer avec les mots - expressions

 

 

« Une madeleine de Proust »

Un micro-évènement qui fait ressurgir des souvenirs de jeunesse
Un acte mineur porteur d’une forte charge émotionnelle

Proust n’avait pas spécialement la réputation de faire de bons petits gâteaux et pourtant, la madeleine de Proust est bien plus célèbre de la madeleine de Commercy.
Et il n’y a pas non plus de lien avec une nounou, amie, maîtresse ou épouse de l’auteur qui se serait appelée Madeleine.

Cette expression fait allusion à ces petits actes, petits évènements, odeurs, sensations qui, brutalement, font ressurgir des tréfonds de notre mémoire de lointains souvenirs, souvent chargés d’émotion.

Et si on les affuble de l’appellation madeleine de Proust, c’est parce que, dans « Du côté de chez Swann », le premier tome de « À la recherche du temps perdu », l’auteur évoque une telle remontée de souvenirs.

Alors que, pour le réchauffer, sa mère lui fait boire du thé et manger une madeleine, le goût de celle-ci trempée dans le thé, provoque en lui une sensation intense qui, après une remise en ordre de ses souvenirs, le fera remonter à une époque ancienne où, lorsqu’il vivait à Combray, sa tante Léonie lui faisait goûter un morceau de madeleine trempé dans son infusion.

Si Victor Hugo avait évoqué avec autant d’intensité le baba au rhum, Voltaire le clafoutis ou Molière le pet de nonne, peut-être n’aurait-on pas fait attention à la madeleine de Marcel ? Mais je ne suis pas certain que « le pet de nonne de Molière » se serait aussi bien incrusté dans le langage.

Extrait de : « expressio »

expression : dare-dare

 

« Dare-dare  »
Sans le moindre délai, tout de suite.
Très vite.

expression : dare-dare dans jouer avec les mots - expressions hall-cosgrove-dare-dare-motus
Cette locution reste d’étymologie aussi obscure que le mauvais côté de la farce.

Si elle semble apparaître au XVIIe siècle, peut-être issue d’une onomatopée, le DHLF (dictionnaire historique de la langue française) propose l’origine possible suivante :
Il pourrait s’agir d’un redoublement, destiné à en renforcer le sens, de « dare » tiré du verbe « (se) darer » voulant dire « s’élancer », variante dialectale de « (se) darder » qui, au XVIe siècle, avait la même signification, et qui était issu de « dard », ancienne arme de jet.
Or, en général, celui qui s’élance a l’intention d’aller vite, ce qui expliquerait le sens de la locution.

Balzac l’a écrite « d’arre d’arre », sans que cela éclaire sur sa réelle étymologie, et certains évoquent aussi la déformation de « gare ! gare ! »

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