POEME POUR UNE AMIE
Elle était là, dans son petit coin timide et effacée,
dévorant des yeux tout ce qu’elle voyait,
Mais n’osant pas elle-même dire ce qu’elle ressentait,
De si belles choses dans son cœur déposées.
Comment l’ai-je vu, ? je ne m’en souviens pas,
Toujours est-il que nous fîmes quelques pas,
Ensemble, et depuis ce jour là,
Une grande amitié nous protège de ses bras.
Mais il s’agit en fait d’un tout petit oiseau,
Pris dans les filets de la vie cruelle,
Et qui reçoit en plein cœur tous les maux,
Et les mots prononcés par des infidèles.
Celles qui n’hésitèrent pas à tromper sa confiance,
A se jouer d’elle, promettant avec aisance,
Bien des choses aussitôt oubliées,
Par ces dernières qui ne savent pas aimer.
Recroquevillée, sur sa propre douleur,
Elle veut nous quitter car elle n’a plus le goût,
De partager ses articles qu’elle composait pour nous,
L’envie n’y est plus car pour elle c’est un leurre.
Toi petite fille que j’aime de tout mon cœur,
Ne laisse pas les méchants gagner ce combat,
Ils ne valent rien, oublie les sur l’heure,
Mais reste avec nous, ne nous laisse pas.
Je viens de vous conter l’histoire d’une amie,
Qui est aussi la vôtre, vous le devinez bien,
Une petite fille si douce et sans malice,
Que nous allons perdre si nous ne faisons rien.
Je vous tairai son nom , il est inutile,
Car celles qui l’on aimée l’auront reconnue,
Quant aux autres oust ! qu’elles filent,
De pareilles « amies » sont mal-venues
Quant à vous qui lisez cette complainte,
Et si votre cœur vous dit qui elle est,
Allez sur son blog et dites lui combien,
Vous souhaitez qu’elle ne s’en aille jamais.
Yaël le 10/12/2010
