LETTRE OUVERTE

aaabonheur.jpgIl y a toutes sortes de bonheurs : des petits, des grands, des fugaces, des bonheurs qui durent, 

et dans beaucoup de domaines : financier, sentimental, santé, 

et les revues foisonnent, nous expliquant comment faire pour être heureux. 

  

Moi je pense que le bonheur, lorsqu’il arrive sur le tard, dépend de la vie que l’on a eue, mais surtout de ce qu’on en  fait. 

  

Je le sais parce que je le vis et aussi parce que je vous le dois. 

  

Lorsque j’ ai fait mes premiers pas le net et que j’ai eu mon premier blog, je ne me doutais pas de ce qui allait m’arriver, surtout que l’on m’avait dit que sur la toile, les contacts étaient superficiels, et les gens aussi décevants que dans la vie,sinon plus.

  

Heureusement, je ne l’ai pas crû, pensant que les pesonnes qui parlaient ainsi étaient celles-là même qui n’ayant aucune confiance en elles, ne pouvaient pas être sincères avec les autres dans lesquelles elle croyaient voir  leur propre reflet, et la preuve que c’est faux, c’est que je vous ai rencontrées. 

  

-Avec certaines, il a fallu un certain temps pour que de vraies relations s’établissent ; 

-avec d’autres,c’était  un feu de paille, 

-avec d’autres encore, elles étaient effectivement basées sur du peu fiable et parfois même du malsain, 

-avec quelque unes, nous nous sommes cherchées, nous nous sommes éloignées puis nous nous sommes de nouveau rapprochées. 

  

Et aujourd’hui vous êtes toutes là, avec moi, près de moi, à mes côtés, et lorsque j’ouvre mon blog chaque matin et tout au long de la journée, je sais que je vais vous y trouver avec un mot gentil, un compliment, un encouragement. 

  

Je vous ai comptées, savez vous combien vous êtes ?  15 

Toutes pareilles et pourtant si différentes, et je sens combien vous êtes sincères.

  

Tout ceci pour vous dire que lorsqu’on a la chance comme moi 

d’être si bien entourée, 

d’avoir autant de visites, 

d’être aidée à chaque fois que cela est nécessaire, 

  

on se dit, je me dis, que cette vie qui m’a été donnée voici longtemps valait le coup et que je peux continuer ma promenade puisque sur le chemin que je parcours, je ne suis jamais seule. 

  

Plus tard, lorsque vous aurez mon âge, 

-que vous aurez vu vos enfants faire leur vie dans laquelle vous n’aurez peut-être pas la place que vous espériez, 

-quand vous ne travaillerez plus,pensant un instant que vous ne valez plus grand chose,que vous êtes inutile, 

-quand votre corps se rappellera à vous et vous dira qu’il faut arrêter de courir, 

  

Dites vous que votre futur est la récompense de votre passé, 

-que vous avez encore des milliers de choses à faire, à commencer par vous faire plaisir, 

-que vous n’avez plus besoin de faire semblant, 

-plus besoin de courber l’échine, 

-plus besoin de vous taire, 

-vous pouvez tout faire, à votre rythme, 

  

et alors, vous vous sentirez libre comme l’air avec en prime des gens qui viendront vers vous chercher un petit peu du bonheur que vous possédez. 

  

Et vous leur en donnerez, puisque vous serez  « tout amour ». 

  

Publié dans : lettre ouverte |le 29 avril, 2010 |1 Commentaire »

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1 Commentaire Commenter.

  1. le 10 mai, 2011 à 17:01 khira écrit:

    j aime beaucoup.bravo.

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