il s’appelait Raymond – 7ème partie

aaahistraymond7.jpgRenée à bien sur très mal vendu son magasin, et à cause d’un vice de forme elle ne touchera qu’une infime partie de ce qui lui revenait ; Raymond, de sa cellule assiste impuissant à cette situation dont il prend une part de responsabilité car s’il avait été dehors….. rien de tout cela ne serait arrivé.   Avant mon départ pour l’Afrique, j’avais rendu visite à son avocat. Cet homme s’était révélé  plein de compassion pour moi, essayant de me prévenir que je m’engageais sur un chemin de non-retour puisque, une fois libéré, Raymond retournerait vers son épouse et sa fille. Il avait aussi pris connaissance des lettres que je lui écrivais et de leur contenu et avant que je le quitte, il m’avait demandé de lui écrire tout ce que je pensais de Raymond, avec mes mots à moi, lettre dont il se servirait au procès pour convaincre les jurés que cet homme qu’ils avaient à juger, était plus victime d’un moment d’égarement que coupable. J’ai appris après le procès que ma lettre avait fait partie de son plaidoyer.   

Je recevrai des missives merveilleuses de Raymond, décorés de dessins faits au pastel , dont les coins on été découpés à la lame de rasoir et colorés tels de l’origamie, et je vais, tout le temps que je le pourrai, continuer de le faire rêver.   ATTENTE : 

Depuis des heures et des heures je vous attends dans notre châlet et je m’inquiète de votre retard.   Ce matin, lorsque j’ai senti le vent se lever, lorsque j’ai vu la neige tourbillonner, j’ai su que le chemin serait rude pour vous. Alors je suis descendue dans la vallée, du plus loin que j’ai pu je vous ai cherché  puis j’ai regagné notre maison en parsemant le chemin de roses rouges.   

La lune est à son plein,elle éclaire cette surface blanche maintenant calmée.   Dans la maison j’ai tout allumé, 

Elle est un phare guidant un naufragé, Vous êtes un bon navigateur, 

Cette pensée me réchauffe le cœur.  Et tout à l’heure quand vous allez rentrer, 

Dans vos deux bras je vais me précitiper Je vous enlèverai votre manteau trempé, 

Et puis j’essuyerai vos cheveux tout mouillés  De mes mains je réchaufferai votre visage froid 

Et mes yeux vous diront quel était mon émoi. Alors vous me prendrez doucement contre vous, 

Et ensemble nous ferons les rêves les plus fous    Maintenant mon chéri, vous êtes fatigué, Je vais donc vous laisser aller vous reposer 

Je voudrais seulement avant de vous quitter  Vous entendre une seule fois me dire que vous m’aimez.   

Publié dans : ma vie |le 22 février, 2010 |1 Commentaire »

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1 Commentaire Commenter.

  1. le 24 août, 2011 à 8:56 Magazine Online écrit:

    Je suis heureux de voir que dans ce moment tout va bien et tous les problèmes a été résolu d’une manière bien.

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