Archive pour décembre, 2009

AU SECOURS ! JE SUIS COCUE

aaacocu2.bmpJE  SUIS COCUE (histoire vécue) 

Vous en êtes sure,  vous avez des preuves, votre mari vous trompe. Ce qui est sur c’est que ça fait mal,très mal un peu partout, au coeur, au ventre, à votre fierté et amour propre. Il y a bien sur des solutions :

1) pardonner 2) divorcer, 3) vous vengez   

Vous l’aimez trop pour le quitter : à moins d’être une serpillère c’est impossible, car ça fait trop mal de l’imaginer disant les mêmes mots d’amour à une autre , c’est insupportable de penser qu’il a dû pour la séduire l’inviter ici où là et faire des dépenses alors qu’il prétend, quand vous lui faites remarquer qu’il a oublié votre anniversaire de rencontre, qu’il y a pensé au contraire mais qu’il économise pour vous offrir quelque chose digne de vous.Et enfin qu’il ait pu mettre sa zigounette dans la foufounette d’une inconnue alors là ! ça dépasse les bornes. Alors que reste-t-il ? 

La vengence :  oui, c’est en effet une solution  mais le petit problème de départ c’est que comme vous, vous l’aimiez vraiment, vous n’avez personne à vous mettre sous la dent et il est facile de comprendre que franchir le pas avec le premier venu risque fort de vous conduire à une grande déception ( une de plus) alors ce qu’il faut faire c’est attendre (la vengence est un plat qui se mange froid) l’occasion qui passe et qui vous plait,et une fois la chose faite, et si elle était agréable, en remettre une ou deux petites couches pour compenser, et les tromperies que vous n’avez pas sues et celles à venir car après ce qu’il vous a fait, j’espère que vous n’aurez plus jamais confiance en lui.;  

Le divorce. N’arrivera lui qu’en dernier lieu et si vous constatez que la vengence n’est pas suffisante et avant de prendre votre décision finale, calculez bien tout à  savoir, avez vous l’indépendance nécessaire pour voguer de vos propres ailes ? que faire avec les enfants qui doivent souffrir le moins possible de la séparation ? et l’appartement qu’est ce qu’il devient, etc….. et surtout, surtout, ne commettez  pas l’erreur de chercher un remplaçant avant de prendre votre décision car vous feriez alors sur lui des projections de vos propres désirs sans être capable de vérifier s’il est à la hauteur de votre demande. Partez seule (avec les enfants si vous en avez) apprenez à vivre seule (et libre) et seulement après, vous chercherez  l’oiseau rare que vous trouverez surement car au début ils le sont tous, qui vous trompera surement car en général ils le font tous, mais comme vous aurez gardé en souvenir une partie de vos bonnes résolutions vous n’attendrez pas les preuves de son infidélité vous irez de temps en temps voir ailleurs pour vérifier si…….. c’est vraiment lui le meilleur.     

Publié dans:Non classé |on 21 décembre, 2009 |Pas de commentaires »

les aventures d’une vieille carcasse – 39 ème partie

aaatelex.jpg

  

Les tortionnaires ont ils eu vent de mes démarches concernant les logements, de mes visites dans les villages, de mon passage à l’hopîtal, je n’en sais rien mais toujours est-il que l’étau se resserre et je commence à réaliser vraiment la situation dans laquelle je me trouve mais il est trop tard pour reculer car je suis arrivée à un point de non retour. Je ne dors plus beaucoup, j’ai maigri de plusieurs kilos en très peu de temps,et il n’y a pas grand chose pour me remonter le moral si ce n’est que Paulin a trouvé un nouvel emploi dans une Société française en tant que Chef du personnel. Ses qualités ont fait mouche car comme son oncle, il sait être africain ou blanc selon les circonstances. Très vite apprécié par ses nouveaux patrons il s’est vu confirmer dans son emploi et à reçu, non seulement un salaire correct, mais aussi une voiture de service car il doit se déplacer assez souvent en ville. 

  

Ce jour là, Gourde fait irruption dans mon bureau avec un téléx à passer de « toute urgence » Augustin n’est pas encore arrivé, je pose donc le papier sur son bureau et commence mon travail. La journée a passé très vite, il est presque 18 h, l’heure de partir quand le D.G. Baquet entre dans mon bureau et me rappelle le télex de Gourde que j’ai complètement oublié.Je me vide de mon sang car je viens de commettre une erreur énorme, la première en plus de 2 ans de présence dans cette société et je vois le grand ponte qui jubile car il va enfin pouvoir m’asséner un grand coup et rabaisser ma superbe.Il me somme de passer ce télex immédiatement alors qu’il sait très bien que je ne sais pas le faire. D’autre part je ne peux pas, sans risquer de faire du tort à Augustin, lui dire que celui-ci n’est pas venu de la journée, d’où mon oubli.Il s’en suit alors un dialogue de sourd qui se termine par la menace de me mettre un avertissement le lendemain matin si je refuse d’obtempérer. Alors, et même maintenant je ne sais pas pourquoi j’ai réagi de cette façon, je m’entends lui dire qu’il peut commencer à le préparer  car je ne passerai pas le telex ni maintenant ni le lendemain matin et, prenant mon sac, je le laisse en plan et rentre chez moi. 

  

Je comprends que je suis dans une situation impossible d’autant plus qu’il n’y a pas un seul blanc en Côte d’Ivoire qui s’est vu mettre une sanction de ce genre, celle ci étant réservée uniquement au personnel subalterne et de couleurs et je ne vois pas comment je vais pouvoir m’en sortir même si je continue à penser que ce bon sang de télex je ne le passerai pour rien au monde. 

  

Je l’ai dit déjà, Madame Machin est la spécialiste des notes de services et la responsable du  télex et depuis sa prise de service j’ai  l’habitude de photocopier toutes ses notes car très vite on ne comprend plus rien de ce qu’elle écrit, demandant, exigeant, annulant ses ordres précédents, alors sans trop y croire, je feuillette le classeur qui se trouve chez moi, pour me remémorer tout ce qui nous a été demandé et soudain je vois la plus belle note de service jamais pondue et qui dit que pour éviter les allées et venues dans son bureau, les télex à passer seront déposés dans une corbeille qui se trouve à coté du standardiste, à charge pour lui de les lui faire parvenir et que le même processus sera utilisé pour faire parvenir à leur destinataires le double du document, une fois le télex envoyé ; donc c’est très clair, Gourde aurait du donner son travail au téléphoniste et non à moi.Le ciel est avec moi, j’aurai cet avertissement certes, mais je le ferai sauter. 

  

Le lendemain, quand j’arrive au bureau, Line et Blanche m ‘attendent  car elles sont au courant, Baquet ayant dicté son avertissement à Line sa secrétaire. Ces deux braves filles me proposent de le passer en douce à ma place mais je refuse et comme elles insistent je leur dit, de ma voix la plus douce, qu’elles ne s’inquiètent pas de trop pour moi sans rien ajouter de plus. Une heure plus tard, le document trône sur mon bureau alors je prends une belle feuille blanche,je l’introduis dans ma machine à écrire et je me délecte en tapant le texte qui suit. 

  

Monsieur le Directeur Général, 

  

« J’ai pris connaissance de votre courrier dont je conteste le bien fondé. En effet, la note N°… de Madame Machin en date du…. Indique clairement la procédure concernant les télex, qui n’a pas été respectée par Monsieur Gourde qui n’aurait jamais dû me remettre ce document. 

  

De ce fait, je vous demande d’avoir l’obligeance d’annuler purement et simplement la sanction dont je fais l’objet et qui n’a plus aucune raison d’être……. » 

  

Le document arrivé sur son bureau il m’appelle. « je reconnais que vous avez raison et de ce fait j’annule l’avertissement »…. « mais dites-moi Madame, êtes vous bien sure de ne pas tout faire pour que nous en arrivions à ce genre d’extrémité » ? « Je n’en sais rien Monsieur, mais ce que je sais c’est que ce que je suis, je le resterai quoi qu’il m’en coûte et ce n’est ni vous ni personne qui me ferez changer » 

  

En me montrant la porte il ajoute presque à vois basse : »je vous briserai Madame, je vous briserai » 

  

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 21 décembre, 2009 |Pas de commentaires »

LA DRAGUE – LE COUP DE FOUDRE

aaadrague1.jpgLE COUP DE FOUDRE

  

Ca y est ! vous venez de le rencontrer, il est beau et il sent bon le sable chaud, c’est le coup de foudre mais voilà, vous ne savez pas sur quel pied danser et les questions fusent dans votre tête, votre ventre et votre coeur : Rappellera-t-il demain ? Que recherche-t-il ?  juste du bon temps ou une relation sérieuse ?Alors que faire ? 

  

  

Conseil du psychologue qui sommeille en moi via « notrefamille.com » 

  

Faites lui part de vos intentions mais en douceur et laissez de côté (pour l’instant) les fiancailles, le mariage la maison et le labrador, vous dévoilerez cela plus tard, lorsque le poisson sera bien ferré. 

  

Pour l’instant contentez vous de le découvrir, de le sonder, et évitez de faire des projections de vos propres désirs sur le nouveau venu, sous le prétexte que le précédent étant en dessous de tout, le suivant est forcément mieux, mais mieux que pas bien, cela vous suffira-t-il ? 

  

Méfiez vous de ses charmes, la démarche chaloupée,le sourire en coin, des yeux qui transpercent les vôtres et s’il ne gâche pas tout pas une phrase malheureuse du genre « je crois que je suis amoureux » ne vous attachez pas trop vite, car on ne sait jamais. 

  

Mais si jamais vous avez jusqu’ici enchainé les conquêtes après une rupture ou un échec sentimental, il y a des limites à ne pas franchir et plus que tout, s’amuser c’est bien un certain temps mais : n’oubliez pas de grandir pour ne pas prendre le risque de finir votre vie seule. 

  

Publié dans:Non classé |on 20 décembre, 2009 |Pas de commentaires »

les aventures d’une vieille carcasse – 38 ème partie

aaahlm.jpgCe n’est pas le travail qui manque et on m’a accordé un dactylo qu’on a installé dans mon bureau. Un gentil garçon prénommé Augustin, il tape le courrier et m’aide dans différentes tâches. Il est doux et souriant et nous nous entendons bien. 

  

Cela me laisse un peu de temps de libre et j’ai décidé que puisque la société ne veut pas se porter caution pour aider son personnel ivoirien dans sa recherche de logement décent, je vais le faire moi-même. 

  

Le bâtiment est imposant, des halls immenses, des escaliers, des bureaux, des allées et venues incessantes et sur les bancs des mères allaitant leur dernier né et des vieillards qui dorment se portégeant du soleil qui tape dur dans ce pays. 

  

Lorsque je rentre dans le bureau du directeur celui-ci se fige et me regarde comme si un esprit était venu interrompre sa sieste, puis il me fait signe de m’asseoir et lorsque je lui explique le but de ma visite, lui aussi crachouille et manque de s’étouffer puis se reprenant, il sort de son tiroir plusieurs exemplaires de demandes de logements et m’explique comment les remplir et quels sont les documents qui doivent accompagner le retour de la demande dans ses services. J’apprendrai plus tard que c’était la première fois qu’il voyait dans son bureau un européen qui se chargeait de ce genre de démarche. J’obtiendrai plusieurs logements pour les plus démunis et j’en serai très fière et très contente car ceci me prouvera une fois de plus qu’il est vraiment facile d’aider. 

  

Est ce cela qui décide Kouakou le caissier de me faire regretter mon indifférence à son égard ?, je n’en sais rien mais toujours est il que je constate que depuis un certain temps son attitude devient arrogante, il ne m’apporte plus à temps les documents dont j’ai besoin pour faire mon propre travail, ou encore il les cache au lieu de les poser sur mon bureau et lorsque je les lui réclame il me montre où ils sont me prouvant ainsi que je ne sais pas regarder, et cela devient pénible, très pénible surtout que s’ajoute mes problèmes qui m’épuisent, Paulin, de plus en plus absent, de plus en plus énervé, de plus en plus violent, alors un jour n’y tenant plus, je lui donne un avertissement. 

  

Il s’agit là d’une note intérieure qui reprend les reproches faits à l’employé. Ce document  est remis au fautif qui le soumet au directeur Général car il engage la société, et celui-ci le signe toujours sans aucun problème en ne se privant pas de faire des remontrances, voire même des menaces de renvoi. C’est d’ailleurs une procédure dont les blancs raffolent et donc par conséquent que je répugne, mais je n’ai pas d’autre moyen pour remettre de l’ordre dans une situation qui est devenue impossible et qui nuit au bon fonctionnement du service. 

  

J’ai été appelée dans le bureau du D.G. Baquet et dès que je rentre, le sourire qui s’étale sur son visage me fait comprendre qu’il tient sa vengeance pour m’humilier et me faire plier. En effet il refuse de contresigner l’avertissement prétendant que Kouakou lui a fourni une version qui le satisfait plus que la mienne, puis il prend le document, qu’il élève bien haut et d’un geste théatral il le déchire en deux, puis en quatre et le laisse tomber dans sa poubelle puis, sans un  mot, il me montre la porte. 

  

Pour rentrer dans mon bureau je suis obligée de passer devant celui de Kouakou qui me regarde d’une façon que je n’oublierai jamais et moi je me demande comment je vais me sortir de cette situation qui me fait perdre tout crédit auprès du caissier. Et très vite je comprends que même si je sais que j’ai raison et que les réactions des uns et des autres sont basées sur la vengeance je dois, pour m’en sortir,baisser pavillon et m’excuser ce que je fais , expliquant à Kouakou qu’étant très fatiguée j’ai mal jaugé la situation et que le D.G. a eu raison de ne pas signer le document, puis je  lui tends la main qu’il prend et je vois pour la première fois un vrai sourire sur son visage, c’est le sourire de quelqu’un qui ne m’en veut plus et qui souhaite comme moi continuer à travailler ensemble dans les meilleures conditions possibles. Je n’aurai plus jamais de problème avec lui et si on y réfléchit bien, ……. 

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 20 décembre, 2009 |Pas de commentaires »

les aventures d’une vieille carcasse – 37 ème partie

aagourmettegourde.jpgL’ ENGRENAGE

  

Encore quelque mois de sursis mais Paulin ne va pas bien, par moment alors que nous sommes à la maison, en plein milieu d’une phrase il se fige, semble être ailleurs et refait surface comme si rien ne s’était passé et ce genre de crises revient de plus en plus souvent. 

  

Depuis le départ de son épouse, les choses se sont gâtées à son travail lorsque Koumassy s’est rendu compte que son « bras droit » ne lui ouvrirait jamais les portes de la présidence puisqu’il en était exclut pour ne pas avoir respecté les règles qui consistaient à prévenir son oncle qu’il avait trouvé du travail et à demander la permission de prendre le poste proposé. Alors les choses vont aller très vite, la Mercédès lui est retirée et remplacée par une vieille guimbarde qui souffle dans les côtes. Pour la villa aussi de grands changements puisque le bail n’a pas été renouvelé et qu’il a du quitter les lieux, ce qui explique que nous habitions ensemble bien avant que nous l’ayons décidé ; Quant au travail proprement dit, n’en parlons pas, après avoir rencontré les plus gros clients avec lesquels il faisait des affaires en or, il en est réduit à se présenter chez les petits clients pour encaisser les factures. 

  

Il y a eu quelques alertes concernant sa santé, des absences de plus en plus longues à tel point que lui même se rend compte qu’il lui arrive quelque chose qu’il ne maitrise pas. Un docteur consulté à conseillé une cure de repos, genre de cure de sommeil, donc durant quelques jours, il se repose en clinique et en ressort ragaillardi et prêt à foncer de nouveau. Ayant l’esprit plus clair il comprend qu’il vit ses derniers moments chez Koumassy et se met en quête d’un nouveau job. 

  

De mon côté ce n’est guère mieux car l’étau se resserre, les grands blancs ayant décidé que la patience avait ses limites et qu’il fallait mettre un terme à une situation qui n’avait que trop duré. 

  

Ce jour là, le courrier que j’ai dactylographié pour Gourde me revient non signé, chaque lettre étant barrée d’un grand trait de stylo rouge et j’ai beau chercher, je ne vois aucune erreur, je me présente donc dans son bureau pour savoir ce qui cloche et je m’entends dire que je suis payée pour faire du bon travail, que je n’ai qu’à chercher moi même les erreurs et que je dois retaper le courrier qui est urgent. 

  

N’ayant rien trouvé je le retape tel quel et je le présente de nouveau à la signature et le DC appose sa griffe sans problème et avant de sortir de son bureau, il m’invective en ces termes : « depuis combien de temps êtes vous chez nous ? » « un peu plus d’un an »  « et vous n’avez toujours pas compris que les nègres étaient des voleurs et des menteurs, tenez….. et là il me raconte l’histoire de Kadio et de la crotte de Crésus et ajoute : «  ce con là n’a jamais voulu admettre qu’il avait nettoyé, qu’est ce que vous dites de ça ? » et moi de lui répondre que Kadio n’est pas un menteur puisque c’est moi qui ai fait le travail estimant injuste, et la demande, et la façon dont elle avait été formulée. Le père Gourmette n’en croit pas ses oreilles, lui aussi crachotte et s’étouffe puis il tend un doigt vengeur vers la porte et je sors de son bureau.La vaie guerre a commencé. 

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 19 décembre, 2009 |Pas de commentaires »

les aventures d’une vieille carcasse – 36ème partie

aaavillage3.jpgFin du voyage et fin 

  

Bien! On a maintenant fini avec les palabres et je vais enfin pouvoir me dégourdir les jambes et visiter les lieux. Et bien non ! car maintenant je suis invitée dans la case du sorcier pour déguster le repas qui a été préparé pour moi seule ; je vais donc goûter mon premier « foutou » de la viande cuite très longtemps avec beaucoup de légumes et si cela s’appelle ainsi c’est parce qu’il y a fort longtemps, un blanc qui voulait manger un bon pot au feu avait dit à son boy en guise d’explication : c’est simple, tu fous tout dans la casserole, alors comme cela ressemblait étrangement au plat traditionnel de cette ethnie, plat qui n’avait pas de nom, on l’avait baptisé du même nom que le mets des blancs.. 

                                                                         

Ca sent bien bon tout cela mais, à peine la première bouchée avalée, le Vésuve m entre dans la bouche et la lave commence à s’écouler dans mon œsophage ; les plats africains sont à ce point épicés que seule, une armure peut les déguster sans dommage et en plus, je ne peux pas demander à boire de peur qu’on me serve mon deuxième apéritif. 

  

Avant que le Stromboli ne se joigne à la fête, je demande à Etienne d’expliquer qu’étant malade depuis longtemps, je ne dois ma survie qu’à une diète très sévère qui m interdit les plats en sauce.  Etienne fait de son mieux, la consternation est générale mais on encaisse le coup. 

  

Maintenant que le volcan a été étouffé par mes entrailles, je me crois sortie d’affaire. Pas encore, car je dois encore pénétrer dans la maison du chef ou un autre festin m’attend. Heureusement j’ aperçois une pile monumentale de ce que je  crois être du manioc cuit à la vapeur ; alors, d’un doigt bien manucuré, je désigne le plat et c’est avec un très grand appétit que j’ assouvis ma faim, au grand plaisir de la communauté. 

  

Croyant faire plaisir à mes hôtes je sors mon polaroid et clic ! Déjà la photo est prise. 

La colère du chef et du sorcier n’a pas de borne car l’instantané chez eux, cela n’existe pas, et puis, comment a-t-elle osé les photographier sans les prévenir ? Blessés dans leur dignité, les deux hommes rentrent dans leur demeure respective pour en ressortir quelques temps après, vêtus de pagnes multicolores dont ils ont arrangés les plis. Maintenant on peut y aller car ils posent. 

  

Les jolies photos immédiatement développées seront remises aux outragés qui, d’un grand sourire sans dent, pardonneront l’offense. 

                                                                                                                                       

Voilà, il se fait tard, il faut reprendre le chemin de retour et chacun sortira vivant de cette aventure qui sera, des années, à la une des réunions locales.    

  

  

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 18 décembre, 2009 |Pas de commentaires »

les aventures d’une vieille carcasse – 34ème partie

35ème partie suite du voyage- 2ème partie 

  

  

  

Nous sommes enfin arrivés au village où depuis l’aube on nous attend. Un très grand terrain, des huttes de torchis à toit conique fait de branches et d’épines séchées et au milieu de la cour, une chaise, en face de laquelle sont installés trois petits tabourets. Sur chacun, un homme d’âge très avancé est assis. Pour moi, la grande chaise, Etienne, debout derrière moi, tous les villageois derrière les trois sages, puis ici et là quelques chiens galeux et des cochons sales se promènent. Le premier vieillard, celui de droite commence à parler, courbé par l’âge et le respect, ses yeux fixent le sol. Le monologue est long, très long et lors d’une pause Etienne traduit : 

  

- Il vous demande si votre père va bien. 

- Et encore : Si votre mère va bien. 

Et ainsi va défiler devant mes yeux une immense famille que je n’ai jamais eue. 

A chaque traduction j’ai répondu : « Oui merci » 

  

Alors le sorcier, car c’est de lui dont il est question, se lève, s’approche de moi et courbé en quatre, me serre la main puis retourne s’asseoir. Lorsqu’il en a terminé, il passe ses pouvoirs au second qui fera exactement la même chose. Lui, c’est le chef du village et le troisième itou, ce dernier est le père d’Etienne qui, pour la circonstance, a été autorisé à s’asseoir sur le tabouret des justes. 

                                                                        

Pendant ce temps, on ma préparé une boisson et pour me montrer à quel point ma venue est un honneur, on a rempli le verre, le plus grand de tout ce que le village possède et laissé par les blancs venus précédemment. 

Le verre est chaud, le contenu aussi, car dans cet humble village, il n’y a ni eau courante, ni électricité, ni frigidaire. Et je dois boire  pour ne pas casser le cérémonial cette mixture qui, d’après la couleur et l’odeur semble être faite pour une part de vermouth rouge auquel on a ajouté du Ricard et pour couronner le tout de la bière brune ; le breuvage est d’une couleur rouge-marron-laiteux. Je ferme les yeux, retiens mon souffle fais une courte prière et trempe mes lèvres ; heureusement, comme les présentations sont longues, je pourrai jeter le reste sur le tas d’ordures non loin duquel je suis assise.

Etienne déjà prêt à mourir me fait savoir que l’instant est venu de remettre les présents. Au sorcier, les médicaments, au chef du village, les cigarettes et au père, les cahiers, crayons de couleurs et bonbons apportés pour les enfants. 

Et la fête continue. Le sorcier intrigué par ce carton qui ne peut en aucun cas contenir de bouteilles, a ouvert la boite. Etienne, plus mort que vif, lui raconte que la blanche est aussi docteur et en tant que collègue a voulu apporté sa contribution à la grande œuvre accomplie par le vénérable. 

                                                                                              

Bien longtemps après, lorsque je demanderai à Etienne si les médicaments ont servi, il me répondra, un sourire épanoui sur les lèvres : oh non ! Dès notre départ, le sorcier a fait creuser un grand trou dans le sol de sa case et il a enterré la boite et son contenu. Mais pourquoi ? Parce que quand les notables des autres villages viennent lui rendre visite, il déterre la boite et raconte, preuve à l’appui, l’honneur que vous lui avez fait. 

  

Un instant triste du sort réservé aux médicaments je me sens très vite honorée par le geste du vieillard et je sais déjà que la prochaine fois j’ apporterai deux boites, celle  que l’on enterre et celle dont on se servira……. 

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 17 décembre, 2009 |Pas de commentaires »

les aventures d’une vieille carcasse – 34ème partie

aaavillage1.jpg Visite au village d’Etienne –1ère partie   

Le village se trouve à 400 kilomètres de la capitale et on voyage en car, plus confortable que les bus de la ville puisqu’il s’agit de longs parcours. La première partie du trajet amène les visiteurs à une station centrale située à mi- parcours et de là, on prendra un car qui déposera les passagers à 1 km du village, après quoi on fera le reste à pied.

Arrivée à mi chemin, j’attends comme tous les autres le car qui viendra quand il pourra. Je suis la seule blanche et regarde alentours cette foule grouillante et bariolée, ces gens de la première catégorie pour lesquels attendre est habituelle.   

Mes yeux sont tout à coup attirés par une petite fille de deux ou trois ans, assise avec sa mère sur l’aile d’une épave de voiture. Presque aussitôt je vois que sur l’un des pieds de la petite, un essaim de grosses mouches noires festoient. Même de loin, je comprends que le membre est blessé ; plus elle je regarde, moins je peux supporter ces affreuses bestioles qui se repaissent de chaire humaine putréfiée.

- Etienne ! Regardez là-bas, cette petite fille, il faut soigner son pied et j’ai ce qu’il faut, voulez-vous s’il vous plait faire l’interprète ?   

Là, le pauvre Etienne est au martyr. Encore un truc qui n’est jamais arrivé et il faut que ce soit sur lui que ça tombe ! ; Il n’est plus sûr d’arriver au village, mais quand le blanc ordonne ……. Pendant que le guide parle à la mère dans son dialecte, la petite fille tend ses mains vers mes cheveux lisses et blonds, elle n’a jamais vu cela et veut savoir si c’est du vrai.   

J’ai sorti de ma poche des bonbons pour apprivoiser l’oiseau peu sauvage et quand je prends dans mes mains le petit pied meurtri, je n’ai  même pas besoin d’appuyer, une quantité invraisemblable de sanie gicle de partout et d’une façon tellement violente que la plaie qui apparaît aussitôt après est sanguinolente mais semble saine.Je sais que je devrais mettre de l’alcool, Mais avec cette enfant, même le mot « oui » est incompréhensible.et je ne veux pas l’affoler, alors, je prends mon eau minérale et je lave le pied et la blessure, puis  je mets une couche impressionnante de sulfamides, le tout recouvert de gaze et d’une bande vellepeau pour maintenir le tout. Je remets à la maman des compresses, un tube de pénicilline avec les explications qu’Etienne traduit au fur et à mesure.

Dans un geste imprévisible, l’africaine est tombée à mes pieds et déjà m’ embrasse les jambes ; la scène est d’autant plus insoutenable que c’est moi qui devrais être à genoux, devant tous ces gens, pour leur demander pardon au nom de tous mes frères qui n’ont pas compris que ces êtres dans leur extrême simplicité, sont les grands de ce monde. Heureusement, les bus arrivent ; un dernier signe de la main, un baiser envoyé du bout des doigts, on se quitte pour ne plus jamais se revoir. 

  DEUX ANS APRES, CETTE HISTOIRE ME SERA RAPPELEE PAR UN HOMME HAUT PLACE, UN NOIR,  DONT LA PETITE FILLE EN QUESTION EST LA NIECE. 

     VOUS QUI LISEZ CES LIGNES, QUI QUE VOUS SOYEZ, SACHEZ QUE LORSQUE VOUS FAITES QUELQUE CHOSE QUE VOTRE CONSCIENCE VOUS DICTE, LE BIENFAIT N’EST JAMAIS PERDU 

  

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 16 décembre, 2009 |Pas de commentaires »

allons Messieurs, un peu de tenue !

aaamant.jpgAllons Messieurs un peu de tenue !

    

Trouver la femme idéale n’est pas facile mais la garder est encore plus difficile et quand en plus tout semble acquis, la tentation de se laisser aller n’est pas loin.

  Alors merci de rester vigilant face aux nombreux « tue l’amour » que ce soit à la maison, au lit ou en société et pour vous aider voici quelques conseils : 

  1)      on vous l’a déjà dit, quand vous portez vos chaussettes, vous n’êtes pas encore tout à fait nus, sexe et chaussettes = beurk ! 

2)      le matin 4 règles d’or : a) pas de chaussettes blanches dans des chaussures de ville – b) pas de t-shirt ou pull rentrés dans le pantalon-c) pas de Mickey, de droopy sur vos cravates, quant au « S » de superman sur un slip kangourou, cela ne fait rire que vous. 4) enfin attention aux auréoles, si vous transpirez grave, pas de chemise blanche ou de pull clair, le noir est encore la couleur qui masque le mieux vos imperfections.   

 Non ! c’est pas fini car on en a marre que vous fassiez pipi  dans la douche, le lavabo, le jardin etc… et quand par hasard vous vous rendez aux toilettes, inutile de jouer à « sans les mains » ou « je suis un pro, je ne vise pas » parce que nous, les « imparfaites », on doit passez derrière vous pour réparer les dégats.   

Autre chose encore, c’est pourtant pas difficile de vous nettoyez  les ongles ou d’arrêter de les ronger, quant aux pellicules sur le col de la veste ça fait crado alors qu’il existe des tas de champooings et produits pour régler ce genre de problème.    Enfin un dernier petit détail  : que vous aimiez les plats épicés, on comprend, mais que vous embrassiez votre dulcinée avec encore dans la bouche un restant d’harissa ou de cherizo  ça ! elle dit non ! et quand en plus vous êtes le meilleur en concours de pets et de rots votre moitié n’est pas loin de vous préparer votre petite valise pour que vous alliez faire vos compétitions ailleurs. 

PS.- les doigts dans le nez c’est pas beau non plus, quant à déguster le produit de votre récolte alors la !…… 

Les petits mots d’amour. 

 Oui c’est vrai qu’ils entretiennent la flamme mais hélas avec le temps ils peuvent aussi transformer votre petit nid douillet en «  basse-cour » ou « cour de récré » Le « mon lapin » « ma belette » « ma caille » ont un sex appeal de niveau zéro, mon « bisounours » et mon « sucre d’orge » forment un couple digne de l’Ile enchantée mais surement pas de l’Ile de la Tentation. 

  Mais le summum se trouve dans les appellations telles que « Mamour » « Louloute » ou encore « ma grosse » qui feront de vous, avant vos 40 ans des « pépère et mémère font la popotte » et souvenez vous que : Le lapsus c’est comme le cunnilingus, un écart de langue et tu te retrouves dans la merde… 

   Nous ne vous demandons pas d’être des « Cazanova » ou des « don Juan » (nous savons que vous en êtes incapables),seulement de relever le niveau ne serait-ce que de quelques centimètres et nous, nous ferons le reste, comme d’habitude.   

Demain, et pour en terminer avec cette question, nous aborderons un sujet qui devrait vous intéresser vous mesdames car il s’agit d’une solution radicale, dans le cas ou vos moitiés n’auraient rien compris à rien et vous devrez donner votre avis.

Le lendemain :

AVOIR UN AMANT, UNE MAITRESSE    

Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes : tromper c’est mal.pourtant certains et certaines passent à l’acte avec plus ou moins de conviction, de remords, de circonstances atténuantes. On leur reproche de ne pas savoir résister à la tentation, on les envie d’avoir eu le courage de céder, et vous qu’en pensez-vous ?. Pour moi la réponse ne fait aucun doute.

  

Embrasser, flirter, chatter… C’est tromper  et là, sachant que la mauvaise foi n’a jamais tué personne,  ma réponse est claire : 

  

1)      si c’est eux qui le font, c’est inadmissible ! 

2)      si c’est nous, c’est compréhensible, 

N’est ce pas les filles ? 

Le dire ou se taire ? 

Nous les femmes, nous sommes malignes et nous savons très bien qu’il ne faut pas le dire car nous sommes des victimes et ce que nous avons fait, ce n’est pas parce que nous sommes volages ou faciles c’est parce que, d’une part, n’ayant pas pu trouver  ce que nous cherchions dans un seul homme, nous sommes obligées d’en prendre plusieurs pour prélever chez chacun ce qui nous manque et d’autre part, nous redonnons à notre couple un nouveau souffle et une raison de perdurer. 

N’est ce pas les filles ?

Un amant, ça trompe énormément… 

Ben oui c’est fait pour ça ! mais : 

-Des instants volés qui valent tout l’or du monde, 

-Recevoir et donner le meilleur et faire croire que chacun est exceptionnel, 

-Revenir à la maison heureuse et comblée avec au ventre la peur d’être découverte et pleine de courage pour affronter la monotonie quotidienne en se disant que dans quelques jours peut-être ….. 

ça vaut le coup non ? 

N’est ce pas les filles ? 

  

Mais pour les hommes, les choses sont complètement différentes. 

N’est ce pas les filles ? 

 PS.- et si vous voulez savoir ce que les « bien-pensant » disent sur ce sujet, allez faire un tour sur « Notrefamille.Com » et vous verrez qu’on ne peut pas me reprocher d’avoir fait un copier-coller. 

 Re-PS.- avec ce que je viens d’écrire, J’espère que vous ne vous posez pas la question de savoir si moi j’ai osé mais……………c’est lui qui avait commencé ! 

     

Publié dans:humour |on 15 décembre, 2009 |Pas de commentaires »

les aventures d’une vieille carcasse – 33ème partie

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Plus d’un an que je suis en Afrique, Guy et moi nous sommes séparés et le divorce est en cours ; la tronche qu’il a fait le Guytou quand il a vu que l’avocat que j’ai pris était de couleurs. Ca non plus je ne l’ai pas fait exprès c’est que ne connaisant personne dans cette branche, j’ai pris celui qui s’occupe des affaires de la M.I.T. 

  

Le compromis prévoit que le fils ainé revient au père, garde théorique puisqu’il n’est plus en Afrique avec nous mais poursuit ses études en Suisse et qu’ Alexandre dit « Bichon » reste avec moi car encore très petit (5 ans) . Entre temps, la merveilleuse créature qui m’a remplacée dans le cœur et le lit de mon époux est venue habituer avec lui et comme notre fils fait la navette entre la maison paternelle et maternelle, nous serons obligées de nous apercevoir, puis de nous voir, puis de nous revoir quand c’est elle qui me ramènera le petit  lors des week-end qu’il passe chez son père. 

  

Vous vous demandez comment elle est ? ni jolie ni laide mais un style bien à elle, assez vieillot fait de robes de dentelles à l’ancienne, très nerveuse, les ongles rongés jusqu’à la chaire ce qui laisse supposer……. Non ! je ne vais rien dire de plus car vous penseriez que je suis jalouse. Au début nous sommes assez gênées de nous rencontrer et puis après….. comme pour beaucoup de choses, nous nous habituons à                     ces visites tous les 15 jours. 

  

Guy lui doit jubiler dans son coin assez fier d’être arrivé à faire presque cohabiter les deux femmes de sa vie qui auraient dû normalement être ennemies et il a dû pour fêter cela se reprendre un grand whisky qu’il s’est fait servir par le boy qui avait apporté la glace…… car le grand Casanova boit. Il a toujours bien levé le coude mais en France, faute de moyens, il se pintait lors de réceptions au boulot ou encore dans les grandes occasions alors qu’en afrique le fric coule à flot et l’alcool aussi alors tout est prétexte pour fêter ça !  mais quoi au juste ? c‘est assez facile à se rappeler : quand il ne se passe rien, on s’en jette un derrière la cravate histoire de faire quelque chose, quand il se passe quelque chose de bien, on remet ça pour fêter l’évènement, et quand rien ne va plus, on triple la dose pour faire passer le morceau. Alors quand je vois que le parfait amour qu’il file avec sa dulcinée n’a pas stoppé ce gros problème que je lui connais je me dis qu’il n’est peut-être pas aussi heureux qu’il le prétend et il m’arrive de plaindre la pauvre Nelly car je sais par où elle va passer., mais à chacun ses problèmes et les miens enflent à vu d’œil. 

  

Alors, pour me changer les idées, j’ai décidé de visiter les villages pour mieux comprendre où je vis et avec qui et pour cela j’ai besoin de mes collègues noirs car la visite d’un blanc n’est pas une petite affaire. Il faut prévenir et recevoir le O.K. du sorcier, du chef du village et peut-être encore d’une autre grand personnage et une fois toutes les permissions obtenues on peut venir au jour convenu pour faire connaissance ; Je ne suis pas la première française à visiter les villages mais je suis surement une des rares personnes à le faire avec tout mon cœur alors que mes semblables l’ont fait pour le coté exotique de la chose et pour pouvoir ramener en France des histoires dont ils seront les héros ainsi que de belles photos. Etienne, le préposé aux écritures,a accepté de me servir de guide. Je lui ai demandé quoi apporter comme cadeaux et la réponse a été immédiate : alcool et cigarettes. 

  

Je suis assez déçue de cette réponse car si je suis d’accord pour les cigarettes ( je suis à cette époque une fumeuse) il n’en est pas de même pour l’alcool à laquelle je préfère, cahiers et crayons ainsi que sucreries pour les enfants et toutes sortes de médicaments crèmes et pansements pour les adultes mais quand je dis cela à Etienne il change de couleur car ne sachant pas comment ces cadeaux seront accueillis par les chefs il a peur qu’on lui jette le mauvais œil en cas de mécontentement des sages mais comme vous le savez déjà quand un blanc parle, l’africain s’exécute alors……. 

  

Quant à Paulin que je viens de rencontrer, si sa situation se mantient, sa vie familiale a été chamboulée par le retour en France  de son épouse accompagnée de son fils, chose d’autant plus impensable qu’une loi ivoirienne permet à une femme blanche de rentrer dans son pays mais ne permet pas d’y emmener ses enfants sans le consentement du père. Comment a-t-elle fait ? nul ne le sait mais ce coup porter à sa fierté va pousser d’un cran la maladie qu’il couve sans le savoir. 

  

Pour l’instant nous filons le parfait amour sans nous cacher mais aussi sans nous rendre compte que l’engrenage qui nous entraine va nous précipiter dans un tourbillon dont nous n’avons même pas idée. 

Publié dans:mes écrits et ceux des autres |on 15 décembre, 2009 |Pas de commentaires »
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