les aventures d’une vieille carcasse – 13ème partie
13eme partie Et si nous parlions maintenant de ceux qui partent, qui nous quittent, ceux que nous voulons garder encore auprès de nous car nous les aimons.
La question est : Mais comment les aimons nous. ? 1)pas assez pour les voir partir et en être privés, ne pensant qu’à nous ,à notre peine,
2)assez pour les voir partir et savoir que dans bien des cas ils vont arrêter de souffrir, préférant ainsi leur délivrance à notre peine. ? Bien sur vous me direz et que fais-tu du départ d’un enfant, d’une personne en pleine fleur de l’âge ?
Je me retourne encore une fois vers les écritures pour porter à votre connaissance ce qui y est dit : 1) nos vies sont des cycles plus ou moins longs et le fait d’estimer qu’une vie normale est d’au moins 70 ans est une estimation humaine qui n’a rien à voir avec les décisions de l’au-delà.
2) Il arrive quelque fois que dans une vie précédente, on soit parti plus tôt que prévu, par la faute de l’homme (guerre, meurtre etc…) et on n’avait pas fini de ce l’on devait faire, on revient donc pour cette raison et on repart dès que la boucle est bouclée. 3) Il arrive aussi que dans la vie précédente, on soit responsable de la mort d’un enfant, d’un jeune etc… et dans cette nouvelle vie, on se verra enlevé une personne jeune et aimée pour vivre la douleur qu’on a fait subir à d’autres et ainsi payer sa dette.
4) Il se pourrait aussi que dans cette nouvelle vie, notre mission soit d’apprendre à pardonner l’impardonnable et par là de pardonner au meurtrier de notre enfant . 5) Quant à la maladie elle fait partie des épreuves de la vie et souvent nous la provoquons parce que nous ne respectons pas celle qui nous a été donnée, nous exagérons que ce soit par la nourriture, par la vie effreinée, par des abus de toutes sortes,.nos maux étant parfois aussi le résultat d’abus des générations précédentes comme le disait la publicité : les parents boivent, les enfants trinquent.
Pour toutes celles qui on perdu un être cher à un âge avancé ou avant l’âge, je dédie ce poême que j’ai écrit à une personne pour l’aider à faire son deuil. ENTRE DEUX MONDES
Je suis là, ne vois rien mais j’entends Le bruit des pas, les murmures étouffés,
Où suis-je et surtout depuis quand ?
J’aimerais bien savoir ce qui m’est arrivé. Hier on m’a parlé, je connaissais la voix
Mais que m’a-t-on dit ? je ne m’en souviens pas Et puis, cette odeur qui m’est familière
Qui me rappelle quelqu’un, qui me rappelle ma mère.
Je ne sens pas mon corps, il ne me fait plus mal Aurais-je été victime d’une accident banal ?
Et si cela était, serais-je à l’hopital ? Maintenant, je vois un tunnel et au loin,
Une lumière blanche telle un petit point,Je presse le pas, je voudrais être dehors
Ce pourrait-il que je sois déjà mort ?
Autour de moi on s’active,
On me parle, on m’invective On me secoue et l’on me crie
De ne pas renoncer, de continuer à vivre.
Mais cette lumière au loin Est plus forte que tout. Je sais qu’à ce stade je peux encore choisir
Retourner d’où je viens, ou bien alors partir
Amis, famille vous qui m’aimez,
Ne me retenez pas, laissez-moi m’en aller Ici j’ai fini mon temps
Ailleurs est ma renaissance
D’en bas me parviennent les derniers petits bruits
Il nous quitte, il s’enfonce
Il ne veut plus lutter, il renonce Il vient de décéder, il est midi.
Sorti du tunnel je vois une splendeur,
Des arbres des couleurs et des fleurs
Et ma mère qui, par sa présence M’apprends que tout recommence.
C’est donc cela mourir
C’est continuer à vivre
Ailleurs et autrement
Mais bien plus fort qu’avant.
Vivants n’ayez plus peur
Un jour vous partirez Au bout de ce tunnel vous découvrirez
Que la vie ne s’arrête jamais.
Yaël
A demain pour la suite

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