etre spectateur ou acteur de son destin ?
Un jour, nous faisons notre entrée dans le monde,petit corps vagissant entièrement à la merci de nos géniteurs et c’est déjà la que commence la différence. Certains naitront dans de « bonnes familles » riches instruites, d’autres feront partie de la « bourgeoisie des cadres, des parvenus »etles derniers naitront dans la guerre,la pauvreté, la violence et seront « blancs, noirs ou jaunes ».
Certains seront beaux et intelligents, d’autres laids ou encore affublés d’un handicap qu’ils traineront toute leur vie.
Mais quelle est la part du destin dans tout ceci ?certains disent : « Si D-ieu existait, il ne permettrait pas tant d’injustice au départ » et d’autres répondent : D-ieu nous a donné le choix entre bien et mal et c’est à nous, tout au long de la vie qui nous a été dévolue, de choisir le chemin que l’on veut emprunter, et les pierres posées ça et là sur le chemin de chacun seront, non pas une injustice mais au contraire une épeuve qu’il faudra, selon le cas, accepter ou se battre contre elle de façon à sortir de ce combat plus fort et mieux armés pour affronter les prochaines épreuves qui nous attendent.
La vie serait-elle donc fatalité ? et si tout est écrit d’avance, quel rôles avons nous à jouer pour accepter ou changer les cartes que nous avons reçues?
Oui, les grandes lignes sont prévues d’avance mais tout au long du parcours, nous aurons la liberté d’accepter ou de refuser de vivre ce qi se présente, ou de le vivre différemment de ce qui nous a été enseigné, de nous démarquer des principes inculqués, ou de rentrer dans le rang, de suivre le troupeau, de ne pas faire de vague ou encore, de bousculer les règles établies, risquant ainsi l’opprobe et même selon l’époque, le bûcher ou le peloton d’exécution. Oui, nous avons reçu une voiture pour nous déplacer mais c’est à nous de choisir le chemin par lequel nous voulons passer.
Et comment faire pour agir sur ce destin afin d’en influer le cours ?…
Il faut écouter sa conscience, cette petite voix qui dès le plus jeune âge, nous fait savoir que ce que nous avons fait n’est pas bien, même si personne ne l’a vu et plus tard, nous conseille de faire ou de ne pas faire ceci ou cela, mais emporté par le désir ou la lâcheté, on le fait quand même et on ressent, pendant un temps plus ou moins long, une culpabilité dure à porter, à tel point que certains font taire cette petite voix qui pourtant était le seul guide digne de ce nom.
Cette petite voix est divine, emprunte de douceur, n’obligeant personne à l’écouter, c’est donc un choix pour chacun de nous de faire de notre destin un vulgaire copier-coller ou encore quelque chose de spécial qui nous conduira, lors des cheveux blancs, à une sorte de sérénité et lorsque le dernier moment se présentera, il nous restera suffisamment de minutes ou de secondes pour voir défiler en accéléré, toute notre vie avec l’intime conviction qu’elle n’a pas été vaine et que l’on peut partir la conscience tranquille.
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J’aime l’idée que la « petite voix » soit divine…
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