entre deux mondes
Beaucoup de gens ont peur de mourir. Pourtant nous avons toute la vie pour nous y préparer, et pour admettre que nous ne sommes pas éternels.
Et si ce poême était la représentation de ce qui se passe quand un de nos proches nous quitte………
ENTRE DEUX MONDES.
Je suis là, ne vois rien mais j’entends,
Le bruit des pas, les murmures étouffés,
Où suis-je et depuis combien de temps ?
J’aimerais bien savoir ce qui m’est arrivé.
Hier on m’a parlé, je connaissais la voix,
Mais que m’a-t-on dit ? je ne m’en souviens pas
Et puis cette odeur qui m’est familière,
Qui me rappelle quelqu’un, qui me rappelle ma mère,
Je ne sens plus mon corps,
Il ne me fait plus mal,
Aurais-je été victime d’un accident banal?
Et si cela était, serais-je à l’hopital ?
Maintenant je vois un tunnel et au loin,
Une lumière blanche, telle un petit point,
Je presse le pas, je voudrais être dehors
Se pourrait-il que je sois déjà mort ?
Autour de moi on s’active,
On me parle, on m’invective,
On me secoue et on me crie
De ne pas renoncer, de continuer à vivre.
Mais cette lumière au loin
Est plus forte que tout,
Je sais qu’à ce stade je peux encore choisir,
Retourner d’où je viens ou bien alors partir.
Amis, famille, vous qui m’aimez
Ne me retenez pas, laissez-moi m’en aller
Ici j’ai fini mon temps,
Ailleurs est ma renaissance.
D’en bas me parviennent les derniers petits bruits,
Il nous quitte, il s’enfonce,
Il ne veut plus lutter, il renonce,
Il vient de décéder, il est midi.
Sorti du tunnel, je vois une splendeur,
Des arbres, des couleurs et des fruits,
Et ma mère qui par sa présence,
M’apprend que tout rcommence.
C’est donc cela mourir,
C’est continuer à vivre,
Ailleurs et autrement,
Mais bien plus fort qu’avant.
Vivants n’ayez plus peur,
Un jour vous partirez,
Au bout du tunnel vous découvrirez,
Que la vie ne s’arrête jamais.
YAEL.
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